#21 : Fin de séjour au Panama et arrivée en Colombie
- olivier gavazzi
- 13 nov. 2021
- 16 min de lecture
Pour la fin de notre voyage au Panama nous avons opté pour un logement avec un certain confort – machine à laver obligatoire – situé de manière centrale pour découvrir l’arrière-pays du Panama mais aussi les plages !!!

Nous sommes bien arrivés à Penonomé après 4h de route d’une seule traite.
Une fois arrivé on échange avec Luis Alfredo sur le fonctionnement de la maison et les activités à réaliser dans la région.
Le soir même on s’endort assez rapidement après avoir commencé à rattraper notre retard de Koh Lanta (on avait promis aux enfants)
Le lendemain on reprend des bonnes habitudes avec encore un petit déj à la fourchette pour les gaillards, pour enchaîner avec une partie de foot ou handball, sous le auvent (énorme) devant la maison. Les chaises faisant office de poteaux.

A la demande de Gla, nous allons au village de La Pintada
A une vingtaine de km de Penonomé, pour visiter un atelier de fabrication de chapeaux : les sombreros pintados.
L'atelier et résidence de l'un des plus célèbres chapeliers de la région se situe au centre du village, en face le terrain de foot.
Nous entrons, il y avait un couple. Le monsieur avait un maillot du Real Madrid, il a remarqué un de nos garçons avec le maillot du Barça, ce qui a engagé la conversation sur le futur entraineur du Barça.
Rien à dire le football est universel même dans un pays où ce n’est pas le sport national.
Reinaldo nous a expliqué, en espagnol s'il vous plaît (nous avons tenté de traduire aux enfants) les constituants de ses chapeaux notamment les 4 fibres qu'il cultive chez lui.
Il nous montrera la façon d'ouvrir la fibre végétale principale et nous expliquera les traitements à effectuer afin de pouvoir les utiliser (cuire 1h dans l'eau, puis séchage 3j et 3 nuits ...)
Ainsi que pour les colorer avec des feuilles d'une autre plante dont on a oublié le nom.
Pour le confectionner, il faut commencer par faire une spirale.
Il nous a aussi indiqué que la façon de porter le chapeau avait une signification sur la personnalité ou l'intention de la personne masculine qui le porte.
En effet, lorsque c'est une femme, il n'y a pas de signification.
Il nous apprendra également que le chapeau Panama était un chapeau fabriqué en Équateur...
Promis une fois en Equateur on ira chercher un fabricant de chapeau Panama.
Il nous montrera les chapeaux avec influence française, lors du temps de la construction du canal, et nous indiquera que ces chapeaux sont appelés sombrero de Marseille. Olivier précisera que ce sont des chapeaux de Saint Tropez plus précisément. Il semblait heureux d'avoir pu entendre cette information.
Nous achèterons un chapeau et nous résisteront à tout le reste...
L'après-midi, nous nous autoriserons une petite sieste avec notre petit Tominou d'amour qui sait y faire pour faire craquer sa momouna...
Allez les gars, c'est l'heure du sport : chacun choisit un exercice, à tour de rôle. C'était sympa mais ils sont increvables donc la prochaine fois, c'est Gla qui tiendra le timer...
A croire qu'ils se préparent pour les JO... A moins que ce soit pour Koh Lanta ?!
On va être gainé comme jamais 😏
La principale préoccupation du jour c'est de pouvoir faire sécher le linge... En effet, il fait "moite" et ça ne sèche pas... Et du coup, ça sent mauvais.... On va voir comment procéder.
Une autre chose qui nous turlupine également c'est de savoir comment faire quand on arrivera en Colombie dans quelques jours pour prouver notre sortie du pays...
En effet, il est « interdit » de rentrer dans un pays sans un billet de continuation (c’est le terme technique)
C’est assez nouveau pour nous car généralement quand on part en vacances on prend les billets aller et retour.
Or depuis, le début nous prenons que des billets secs (que l’aller) : Barcelona > Panama puis Panama > Cartagena
Donc une fois arrivé en Colombie nous avons aucun moyen de prouver que nous quitterons ce pays : il s’agit donc pour eux d’une immigration illégale.
Enfin, on pense au bateau qui transporte le container... On espère que la traversée se passe au mieux.
Les garçons ont entendu parler que parfois, quand la mer était trop agitée ou quand il y avait des risques pour le bateau entier, des containers tombaient ou étaient jetés à l'eau... Ils se/nous demandent si ça peut arriver à notre container... On essaie de les rassurer... sachant que statistiquement parlant le risque est minime (ça c’est l’argument pour Gla)
La nuit porte conseil…
Dans chaque pays nous avons décidé (les garçons) d’aller voir un match de foot. Youpi
C’est en direct du plus grand match de foot de sa vie au Panama que Gla va tenter de retracer notre journée de ce samedi 6 novembre…
"Quand le village se met à chanter, c'est tout le stade qui va s'enflammer, allez, allez, allez, allez, ...." Ça me rappelle les samedis soir il y a fort fort longtemps à Robert Fournier... Oui le match était à peu près du même niveau 😏 A la différence près qu'on n'a pas eu froid et qu'on n'a pas compris toutes les jolies phrases des spectateurs... A aussi :
· Il n'y a pas eu de carton rouge... Max ? Clém ?
· Le coach ne mangeait pas de sucette...
· Et le gardien n'était pas au niveau de Caraque (ça c'est Maxou qui l'a dit ! Donc Vincent, si tu lis ce post, sache que tu es l'idole de notre Maxou, juste derrière Suarez quand-même).
Revenons à notre journée...
Tout a commencé de bonnes heures ce matin puisque nous avions décidé d’aller à la plage et il faut compter 40 min de route. La veille nous nous sommes renseignés. Nous hésitons encore entre playa blanca, réputée pour son sable blanc et Farfallon petit village de pêcheurs. Ce matin, le chauffeur (Olivier) a choisi et opte pour Farfallon qui veut dire falaise. Nous traversons d’abord un village « contemporain » avant d’arriver à ce magnifique village typique : des petites maisons sur pilotis, des poules de partout, quelques chiens, des gens devant leur porte… nous tentons de nous garer… un homme à cheval qui monte à crue nous double, notre voiture ralentit et un homme accompagné de sa femme et de 3 enfants en bas âge s’approche pour nous indiquer que nous pouvons laisser la voiture et aller à la plage en s’acquittant de la modique somme de 3 dollars… pas question ! On trace…
Ce n’est pas pour le prix, c’est un principe !
On va donc à playa blanca. Martin et Olivier reconnaîtront le supermarché où ils avaient fait les courses pour mon anniversaire. Martin nous racontera que son père avait oublié son téléphone à la caisse et qu’ils avaient dû retourner à toute allure le récupérer aux objets trouvés du magasin…
Tout fini par se savoir…
Nous nous garons gratuitement sur le bord d’une route après avoir eu l’autorisation de la police. Nous avons vu :
Un homme se retourner et balancer un sachet plastique : le concept de propreté est mal intégré/expliqué au Panama. A ne pas lire comme une tare mais plutôt comme un manque « d’éducation »
Des familles à l’ombre en train d’écouter de la musique
Des mules à deux rangées de sièges avec 15 personnes dessus (on est large à Pomarede !!!)
Des vagues, des trous dans le sable
L’eau était bonne d’un point de vue température mais le fond pas très propre (en plus il y a des Sargasses, ce sont des algues marrons qui prolifèrent). Nous sommes un peu déçus pour certains (sommes-nous déjà saturés ? gavés ? Américanisés ?) Nous avons donc opté pour les jeux dans le sable puisque la puissance des vagues était telle que nous ne faisions pas le poids… Les enfants tenteront de contrer l’eau qui retournait à la mer mais cette fois encore la nature a gagné et leurs barrages successifs pourtant construits avec minutie et attention n’ont pas survécu.
Nous revoilà à notre fameuse partie de football
Une partie de football de D1 panaméenne très disputée, de l’engagement de part et d’autre. L’hymne national a été joué dès l’entrée des joueurs sur le terrain. Tout le monde s’est levé. Des hommes, des femmes, des enfants dans les tribunes qui se sont remplies progressivement,
Nous étions comme lors d’une visite d’un musée… bon en fait, on n’en sait rien on a jamais été au musée avec les enfants… même à Albi, on n’a même pas pris le temps de prendre les enfants… heureusement qu’il y a l’école… mais c’est quelque chose que nous aimerions (ok que Gla aimerait) faire…
Très attentifs et passionnés… et patients… la durée d’un match est la même qu’en France… quelle idée, 2x45 min sous cette chaleur !
Nous étions en tribune couverte s’il vous plaît et pas en virage…
1-0 à la mi-temps pour l’équipe qui reçoit. Et la musique à fond à la mi-temps…
Maxence demande le prix d’une camisa : treinta dollars.
3-0 puis 3-1 et pour finir 4-1
Une maman fière de son fils qui a marqué un beau but
Et la photo de nos 4 avec l'homme du match 😏 … qui après recherche est international panaméen quand même !!!
Nous rentrerons à la maison après avoir fait quelques courses à 6 (on confirme ce n’est toujours pas une bonne idée), et surtout après avoir craqué pour une bonne glace que nous éliminerons lors de notre séance de sport quotidienne... Et oui, on s'y tient...
Au repas de ce soir du classique pâtes et côtes de porc et du nouveau : bananes caramélisées... C'était pas mal pour une première. (Gla : « Ce n'est pas compliqué mais ceux qui me connaissent, savent mes capacités culinaires... Ce n'est pas héréditaire ! »)
On entendra des pétards de feux d'artifice et des chiens aboyer en réponse
Au fait, à David, en se promenant on a vu un chat dans une vitrine qu'il avait d'ailleurs bien saccagée, Gla est rassurée !
Dans les satisfactions du jour Tom sait dire pickup ! Muchas Gracias et buenas dias
La randonnée dominicale prévue est reportée puisque le ciel est très chargé ce matin... On hésite même à faire une lessive... Qu'on finira par faire puisqu'on a dit qu'on ne se laissait plus déborder... On utilisera leur technique sur cintre pour faire sécher.
Les garçons ont profité de jouer à leurs jeux en les customisant un peu.
De la créativité, on aime ça !
Ça nous conforte dans l'idée de les laisser sans contrainte de temps en temps... Tout le monde y gagne...
En parlant de gagner, ils en ont profité pour se concerter et demander s'ils pouvaient avoir de l'argent pour pouvoir acheter des souvenirs...
On leur précisera qu’on préfèrerait qu'ils ouvrent grand leur cœur, leurs yeux, leurs oreilles, ...
Mais l'un n'empêchant pas l'autre, nous avons émis un avis favorable à leur demande dans la limite du raisonnable évidemment et que chaque fois que ça serait possible, les souvenirs se ferait sous forme d'activité ou de cours...
Olivier consacrera une bonne partie de la journée à faire le montage vidéo de la journée à Coïba... Il semblerait que ça lui plaise... En tous cas, nous sommes fiers de ses grands débuts.
Gla a contacté Édouard et Laura, les tourdumondistes en famille, rencontrés au Mexique en novembre 2016, lors de notre voyage de noces...oui, ces gens formidables qui nous ont mis la puce à l'oreille....
Merci encore pour cette rencontre.
Nous consacrerons le reste de la journée (qui passe aussi vite qu'en France...) à la prévision de notre fin de séjour au Panama :
Laver la voiture de location lundi à Penonome car au Panama on doit rendre une voiture de location propre...
Voir pour acheter un billet de sortie de Colombie pour éviter d'être embêtés à la douane le 10 novembre (billet de continuation)
Réserver la visite du canal de Panama mardi 9, veille de départ et se renseigner un peu avant... (On verra si Jamie connaît l'histoire...)
Voir les activités à faire à Carthagène avec les enfants : lieu de destination en Colombie
Contacter l'ambassade de France en Équateur pour savoir si on peut projeter de s'y rendre ou si les frontières terrestres sont toujours fermées aux touristes début janvier
...
Voir Koh Lanta... Rattrapage de session encore...
Ce matin (pour nous) nous avons pu faire une Visio avec la Palatié pour l'anniversaire de Lulu. C'était chouette de vous voir. On va les trouver changé ces deux petits loulous.
Marcel, vient nous voir, ça nous ferait tellement plaisir (amène tes parents et aussi tes grands parents si tu peux 😏 et ton frère hein).
Toujours compliquée pour Gla cette distance...
J-2 avant notre départ du Panama
Aujourd'hui, pas grand-chose non plus de prévu... Mais, on ne flemmasse pas deux jours de suite.
Alors nous sommes partis à El Valle de Anton, une ville qui s'est construite au sein d'un cratère. C'est à 1h20 de Penonomé.
On ne vous dit pas les routes... On a cru, à un moment qu'on n'arriverait pas à monter.
Et puis nous sommes arrivés en haut pour redescendre et pour remonter à nouveau avant de redescendre... Les enfants se sont demandés si Papi arriverait à monter ça en vélo ?!
Gla était contente qu'il y ait beaucoup de végétation tout autour pour masquer le vide.
Mais pourquoi aller là-bas ?
Dans la petite ville de El Valle, il y a la mariposaria, c'est à dire the butterfly haven, c'est à dire la serre aux papillons.
D'ailleurs, en traversant cette ville, il y a des bancs en béton avec des jolies peintures d'animaux tels que des tortues, des poissons, des oiseaux et ... des papillons.
Nous avons ensuite visité la serre aux papillons. Nous ne détaillerons pas davantage puisque ça fera l'objet du #ENFANTS 3 !!!! Ils vont être ravis !
El Valle fait l'objet de plusieurs points de départ de randonnée pour voir de gigantesques cascades et des piscines naturelles. Nous ne nous y aventurerons pas puisque la pluie est à nouveau de retour et que c’est payant.
Oui des randonnées payantes. La légende raconte que les guides locaux ont réalisés un balisage très très succinct … obligeant les touristes à avoir recours à leur service.
Quand il n’y a pas de marché, autant le créer
Encore une bonne séance de sport. Chacun choisit son exercice à tour de rôle (chacun chacun comme dirait petit Tom) et nous effectuons les exercices tous ensemble avec plus ou moins d'aisance...
Olivier s’est absenté à cause de sa cheville : trop de sport pour lui depuis le début ou alors simplement sa flemme légendaire, on vous laisse choisir !!!
Les enfants sont épatants et très rigoureux concernant le sport... Pour l'instant, Gla fatigue bien avant eux mais si les muscles sont un peu ramollos, son mental reste à la hauteur de la réputation dudit mental.
Nous avons agrémenté la session avec des étirements ainsi que quelques minutes de respiration/relaxation avant d'aller se doucher et de faire les valises. Dans les prochaines sessions, nous essaierons d'introduire des techniques d'hypnose et particulièrement d’auto-hypnose.
Olivier a fait laver la voiture : intérieur extérieur, 30 min, 5 dollars : c'est le nouveau tarif en vigueur pour les enfants !!! Ils n’étaient pas trop d'accord !
Épisode noix de coco
Les garçons ont voulu acheter une noix de coco... Leur père a craqué... Ils ont regardé des vidéos sur YouTube pour savoir comment faire : pour la théorie, on est ok... Passons à la pratique. Nous mettons en place un prérequis indispensable : 0 bobo.
C'est Jules qui se lance dans la première étape : percer la noix de coco en deux points, au niveau des yeux, pour en extraire le liquide.
Le premier trou est assez vite réalisé. Le deuxième ne veut pas se prêter au jeu. Sauf qu'avec une seule ouverture : rien ne coule, il faut faire appel d'air. On triturera avec un couteau long et fin afin d'arriver à boucler cette première étape.
La deuxième étape consiste à éclater la noix. Gla tente avec un gros couteau puis avec une espèce de machette trouvée à l'extérieur mais rien ne se produit sauf peut-être un peu de lucidité qui met fin à l'activité avant de manquer au respect du prérequis 0 bobo ...
Les enfants sont déçus... On les comprend. On l'est également... Olivier s'empare de la noix de coco et avec une force de Hulk comme dirait Tom la balance par terre et explose la noix de coco.
Les enfants sont ravis, on fait la danse de la joie (comme la danse de la pluie pour les Indiens !!?) Et on félicite Olivier.
Reste plus qu'à se régaler...
Mais, vous avez déjà goutté une noix de coco ?
Pas le sachet de noix de coco râpée, une noix de coco fraîchement ouverte...
Les adultes n'ont pas aimé. Les enfants ont dit s'être régalés. Ouais, tu parles...
Oui, mais à Koh Lanta ils en mangent bien ? eh bien oui mes chéris, quand tu as que ça à manger, on suppose que tu mangerais n'importe quoi... On ne vous donne pas la même ration de riz qu'eux, mais c’est une idée…
Belle expérience ! Si on récidive, il faudra mieux s'équiper...
Ça rappelle des souvenirs à Gla quand elle avait demandé à son papa de couper des noix de coco pour faire des pots de fleurs...
Ce soir c’est visionnage documentaire sur le canal de Panama
Ce n’est pas du «c'est pas sorcier » mais RMC découverte
Encore des bruits de feux d'artifice ce soir, c’est le même rituel depuis plusieurs jours...
Avec du coup des chiens qui aboient... Mais pour l'instant pas de bruit des coqs....
Un peu de nostalgie ce soir puisqu'on boucle les valises...
Et on s'apprête à quitter le Panama...
Déjà 3 semaines de voyage... Le temps passe vite...
La nostalgie du temps s'ajoute à la nostalgie du trajet puisque nous ne recevons toujours pas les bonnes nouvelles indiquant l'ouverture des frontières terrestres... toujours en stand-by
En plus, d’après certains groupes où nous sommes inscrits, certains pays vont demander le pass vaccinal à partir de 6 ans...
On réfléchit mais pas trop pour profiter de l’instant présent.
Peut-être encore un nouveau trajet, pleins de rebondissements...
Journée de transition/ veille de départ… avec un timing hyper serré le matin car on doit rendre la voiture avant 12h00
On charge la voiture, on la garde bien propre et c'est parti dès 7h30 pour 2h20 de route sans mésaventure stomacale.
On arrive aux écluses de Miraflores qui est le lieu qui explique comment ça fonctionne avec vidéo à la clé.
On entre et Covid oblige La partie vidéo est fermée. On nous indique également de se dépêcher dans le musée pour ne pas rester trop longtemps dans la même pièce...
Bref, on arrive au dernier étage où à l’air libre on surplombe les écluses pour le passage des bateaux
Le problème c’est qu’il n’y a pas de bateau pour le moment est le prochain est dans 4h… une belle réussite cette visite …
Olivier est un peu déçu car il souhaitait vraiment voir un bateau passer.
On se console en allant à un autre endroit (gratuit lui), les écluses de Pedro Miguel où un tanker (bateau qui transporte du carburant) s'en va.
On reste un peu mais nous partons vite à l'hôtel déposer les valises et les niños (et la madre) pour qu’Olivier puisse ramener la voiture avant l’heure fatidique.
En bonus, le ciel nous accueille avec une pluie battante
On n'a pas trop demandé l'autorisation de rentrer dans l’hôtel (celui de nos 1ères nuits au Panama) mais le gérant se rappelait bien de nous et semblait content de nous revoir.
Il nous installe dans la chambre en avance : il est 11h et nous aurions du pouvoir rentrer qu’à 15h.
Repas improvisé avec des restes (pas racontable mais succulent !!!)
Vidéo pour les enfants, vocabulaire d'espagnol pour Gla en attente qu'Olivier revienne.
Ras pour rendre la voiture : tout va bien et dans les temps.
Pourquoi cette obsession de rendre la voiture avant 12h ? si on la rend plus tard on paye 1j de plus et comme demain c’est férié on paye double !!! Il n’y a pas de petites économies… On voudrait bien aller au Galapagos…
Le temps se lève, on part faire un tour dans Panama City ou la Ciudad pour les initiés
On prend quand même les k-way au cas où.
Olivier a vu un endroit sympa : « la calle de Amador »
On part en métro puis on commence notre marche (on aime bien marcher)
On commence par la traversée d’un marché avec de beaux étals de fruits et légumes (et beaucoup de vendeurs de forfait téléphonique) puis arrivée dans des quartiers très pauvres avec énormement de drapeaux aux couleurs du pays.
On transite tranquillement jusqu'à ce qu'on se fasse arrêter par deux policiers qui nous conseillent de s'arrêter là et de déguerpir au plus vite. La dame nous demande de prendre un taxi qu'elle appelle.
Nous lui indiquons que ça nous embête de prendre un taxi (en ville, ils sont riquiquis et on est 6) que nous partons mais à pieds. Elle nous demande de la suivre... Elle laisse son collègue et nous escorte jusqu'à la cinta costera... un endroit plus sûr pour les touristes.
Gla lui demandera au cours du trajet si ce n'est pas dangereux pour elle de faire le chemin inverse seule. Elle répondra qu'on ne s'inquiète pas de ça, que tout le monde la connait ici.
Voici donc notre histoire où nous nous sommes fait escorter dans un quartier de Panama City...
Ouais on a suivi le GPS mais le GPS n’indique pas les zones à éviter…
Olivier était contrarié car déjà il n’aime pas qu’on lui dise de faire quelque chose mais surtout une fois que la police s’en va et bien tu es tout seul et vulnérable car potentiellement suivi.
On vous rassure plus de peur/appréhension que de mal car tout s’est bien passé par la suite.
Le soir, le patron de l'hôtel nous indiquera le pourquoi : dans ces « barrios » il peut y avoir des règlements de compte entre groupes qui peuvent mal tourner, donc autant ne pas être par là à ce moment là, donc autant ne pas y être tout court.
On continue de vouloir aller à « la calle de Amador » mais le GPS nous oblige à chaque fois à passer par ce fameux quartier : on abandonne donc cette destination.
Sur la route on en profite pour aller voir le Stade Maracana du Panama.
Une personne sur le parking nous a dit : « Vous pouvez rentrer, vous venez de la part de Miguel »
On y est allé, ils ne connaissaient pas de Miguel mais nous sommes quand même entrés pour assister à un entrainement de l’équipe nationale féminine du Panama.
On reprend notre route pour rentrer vers l’hôtel et les jeunes du quartier (oui le fameux quartier) nous ont reconnu (évidemment, 6 « clampins » se baladant dans leur quartier où certainement pas grand monde non autorisé ne va, ça passe pas inaperçu...) et demandé pourquoi on était là-bas ? Et pourquoi avec la police ? Est-ce que nous nous étions perdus ?
On répondra que oui, nous étions perdus (alors que pas du tout, nous suivions un itinéraire sur notre téléphone dernier cri !!!) et que nous cherchions le stade de football... Ils nous demanderont notre nationalité et après avoir entendu notre réponse s'amuseront à dire champion du monde...
Les enfants craignaient qu'ils nous suivent. Ils n'avaient vraiment pas l'air méchants mais nous ne savions pas pourquoi leur quartier n'était pas accessible aux touristes...
Sur le chemin du retour on en profitera pour boire l’apéro et réaliser une vidéo d’anniversaire pour Héloïse avec des ratons laveurs que l’on s’empressera d’envoyer de manière à ce qu'elle l’ai au réveil.
Elle semblait très contente.
Jour de départ
Pour nous, cette dernière journée du mercredi 10 novembre 2021 était une "journée de transition" : on quitte le Panama pour rejoindre la Colombie.
Notre mode de transport choisit est l'avion : Panama City - Bogota - Carthagène
Nous avons quitté l'hôtel Casa 33 vers 8h45, avec le même chauffeur, la même voiture, les mêmes bagages et les mêmes enfants que lors de notre arrivée le 19 octobre dernier, avec un petit pincement au cœur, faut le dire...
Le gérant nous a accompagné et nous a souhaité bonne chance pour la suite.
Le trajet se passe mieux. Plusieurs raisons à cela : il fait jour, nous n'avons plus le décalage horaire dans les pattes, nous nous attendions à ça et puis être 5 au lieu de 4 à l'arrière ça fait qu'un de plus finalement 😏

Nous déposons les valises en soute à l'enregistrement
Heureusement que la veille nous avions acheté des billets d'avion (annulables en 24h gratuitement) pour l'Équateur fin janvier pour prouver la sortie du territoire colombien (le fameux billet de continuation) … sinon nous n'avions pas le droit d'embarquer...
En effet, à l’enregistrement il a fallu montrer cette preuve en plus de tous les documents administratifs demandés en temps normal … et ceux dus au Covid.
Cette "astuce" nous l'avions trouvé encore une fois sur le site des tourdumondistes... Ils sont trop forts !
Nous demandons aux enfants de se tenir tranquille puisque nous passons la douane puis la sécurité.
Un petit truc qu'on a remarqué c'est que souvent un des enfants a un t-shirt ou maillot du FC Barcelone et souvent ça peut détendre l'atmosphère.
Au Panama, beaucoup avait le maillot de Messi au PSG : allez les gars, va falloir s'y mettre peut-être ?
"Jamais de la vie maman on mettra un maillot de Paris ". Je le trouvais plutôt joli ce maillot. On m'a fait comprendre qu'il ne s'agissait pas de cela...
Olivier avait un petit sourire : transmettre le supportérisme d’un club fait aussi parti de l’éducation (oui il est bizarre comme mec)
Nos derniers mots au Panama nous ont fait beaucoup rire
Ce qui a détendu également l'atmosphère lors de cette journée redoutée c'est une dame de la sécurité qui a regardé Gla en riant et en lui demandant :
- "y la nina ?"
- "Que nina ? No es possible, no nina, machina cerrada ! Soy la sola entonces soy la reina 😏!
Prochaine étape la Colombie

que bien leeros y veros en fotos !
good luck pour la colombie, superbe pays. nous on avait fait medellin (la ville de l'urbanisme social), el "eje cafetero" avec le valle de cocora (palmiers de 60 M!) au départ de la ville de Salento... trop beau !!! et allez manger à "HELENA ADENTRO" dans le village de Finlandia
profitez bien !
Post très long !? non ! car tellement bon à lire, 😉 merci de prendre ce temps !… à suivre.. belle journée😘