#24 : le début du nomadisme
- olivier gavazzi
- 5 déc. 2021
- 13 min de lecture
Remorque et 4x4 récupérés on peut enfin voyager comme on l'avait imaginé/espéré depuis plusieurs mois ... mais sans période d'essai : on vous raconte tout ça !!!

Journée du 25 novembre
Nous voici installé avec notre remorque. Nous avons tous bien dormi.
On prend le petit déjeuner sous l’auvent qui est de plus en plus sale à cause de nos allées et venues avec nos chaussures/claquettes pleines de terre …
Il fait un peu de soleil, on sort les panneaux solaires.
On décide d’organiser différemment les affaires. Olivier part faire le plein et les courses.
Il revient avec ce qu’il faut mais il a dû payer avec de l’efectivo (cash) car la carte bancaire ne fonctionne pas … plafond de paiement atteint : on contacte Monabanq pour les augmenter : dans 24h tout sera bon !!!
Pendant ce temps au camping, les enfants installent les hamacs, d’abord dehors.
Puis, il se (re)met à pleuvoir. On ferme tout … enfin ce qu’on pensait, on rentre les panneaux, les hamacs et on se met à l’abri.

Une accalmie et on va chercher quelques bricoles dans la remorque… c’est mouillé !
D’un côté, ça n’était pas complètement fermé…
Les draps ont pris l’eau…
On a regardé la météo… il doit pleuvoir pendant encore quelques jours…
Demain il faudrait prévoir une activité pour s’occuper.
En fin de journée, Gla se fait piquer sur un orteil par une espèce de chenille velue. Ça fait mal et ça gonfle…
Bref, une journée… mais pas la nôtre …
On se pose les premières questions… c’est normal il parait : on va tenter de persévérer encore un peu.
Journée du 26 novembre
Hier soir, l’orage grondait au loin…
Cette nuit a été au niveau de la journée passée
Il a fallu éponger le plafond puisqu’il y avait de la condensation
Le convertisseur s’est mis à biper
Les enfants ont voulu aller aux toilettes… à tour de rôle … et bien entendu à une heure d’écart sinon ce n’est pas drôle
L’orteil de Gla brule toujours à 2h du matin… bon après la documentation Google d’hier soir, si elle avait dû faire un choc anaphylactique, ça serait déjà fait. Le venin de la bestiole ne devait pas être mortel !
On a envoyé un sms à Carlos pour avoir un peu plus de connaissances sur le branchement électrique de façon à essayer de comprendre d’où vient notre problème.
Il nous répondra dans la foulée mais on lira tout ça demain matin car il faut que l’on dorme un peu.
Gla a entendu des brebis bêler… ça a fait un bien fou de repartir à Pomarède le temps d’un instant.
Olivier est inquiet, doit-on poursuivre ce mode de voyage ?
Les enfants semblent contents de faire du camping… même dans la boue… les draps mouillés…
On verra demain au réveil … en tous cas, on va faire un tour en voiture, c’est sûr !
On décide de partir avant la pluie… raté de peu mais raté quand même. On a essayé de se décrotter au mieux avant d’aller à la ville.
Nous allons chercher un adaptateur qui nous permettent de recharger la remorque. Et puis des bricoles…. Au Leroy Merlin local : HomeCenter où les décorations de Noël sont bien présentes.
Puis nous cherchons un mall : pas envie de rentrer au camping sous la pluie.
On doit retirer maintenant que notre carte bancaire remarche mais il y a la queue sur plusieurs mètres au distributeur automatique BBVA (banque européenne et donc pas de frais) … on y ira plus tard.
Pour la petite histoire : BB veut dire Banco de Bilbao (c’était l’instant culture)
Puis nous passons fortuitement devant un cinéma … il projette le nouveau Disney Encanto. Il est 12h15, on va manger et on ira à la séance de 14h10 !
Pendant le repas, on explique aux garçons et surtout à Tom que ce sera en espagnol évidemment. Et on en profite pour donner quelques consignes comme de ne pas demander ce que ça veut dire… d’aller aux toilettes avant la fin du film…
Tom voit très bien ce que c’est qu’un film au cinéma puisqu’il nous raconte qu’il est allé voir pat patrouille au ciné avec son papa et Maxou.
(Gla ne s’en rappelait même pas !)

Le film démarre tard mais nous avons été très attentifs aux projections préalables.
Ils ont reconnu Omar Sy dans un extrait du film Intouchable, vu quelques jours avant.
Et une histoire sympa de raon laveur
Nous avons également assisté à des pubs sur la vaccination.
C’était chouette ce film. Ça change les idées. Le sceau de pop-corn (concombre pour Tom) n’a pas résisté aux enfants.
Ils étaient contents mêmes si les grands sont déjà un peu grands peut-être pour ce type de dessin animé… bref… un peu de sérénité.
On passe devant le distributeur … il y a encore plus de monde… tant pis notre carte fonctionne donc ça devrait le faire.
Il est temps de rentrer… mais avant, on se coltine les bouchons… où Olivier se débrouille bien et commence à conduire comme ici…
On a pris une décision : demain on s’en va d’ici, on s’est fait bouffer par les moustiques… il fait trouver quelque chose au calme et sans la pluie !!!
Cerise sur le gâteau : pas de wifi, pas d’appel en France.
Journée du 27 novembre
Nuit un peu mieux, on a épongé une fois à 4h et juste le matin. On avait pourtant laissé ouvert mais la forte humidité + chaleur + nos 6 respirations sont les explications.
Bon ce matin on a du taf, il faut tout remballer.
Chance il ne pleut pas et en plus il est 6h30 donc on est dans les temps…
Maxence nous apprend à sangler et à utiliser les sangles sur la remorque car on monte les sacs de toit.
On a plié super facilement.
On se pose des questions sur l’intérêt de certaines choses. On verra si on garde ou si on laisse.
On a le trajet mais … on se trompe de route et Olivier a dû passer par des petits chemins avec la remorque : elle passe partout !!!
On est passé par des petits villages sympas où on nous a encore pris pour des argentins.
Olivier demandait aux enfants de s’attacher pendant qu’un homme conduisant une moto avait un bébé derrière lui tenu par une fille de 8 ans grand maximum …
Ils l’ont bien évidemment fait remarquer : la réponse a été cinglante (mais ils la connaissent) « les autres on s’en fout »
Nous sommes arrivés à bonne destination.
Accueilli en français par Mirco un Italien qui a travaillé à Montpellier. Il donne des cours de surf. On garde ça au coin de l’oreille…
Pas trop de temps à perdre, on doit partir à Barranquilla pour tenter de régler notre problème pour recharger la remorque.
Il faut très chaud, c’est cool, il y a même un perroquet qui parle … en espagnol !
Pour aller à Barranquilla on doit passer par 3 péages pour faire 30km.
On arrive devant les magasins mais très dur de se garer dans les parkings prévus car la hauteur maximum est de 2m20 et ça ne passe pas avec la tente de toit (2m35 avec 2 à3 cm de marge)
On est parti dans l’idée de trouver un convertisseur 110-220V mais il n’y en a pas chez Homecenter et le vendeur nous recommande d’aller dans la rue de l’électronique de Barranquilla … nous y sommes allés… ça valait le déplacement… mais pas pour trouver ce que l’on recherche tant.
En gros cette rue était en plein centre de Barranquilla (1 million d’habitant) un samedi soir avec toute la ville dans la rue !!!
On s’est fait un copain qui nous a klaxonné et discuté avec nous à un feu (qu’ils respectent ici) parce qu’il avait comme nous un Nissan Patrol avec une tente de toit !
On a fini chez Décathlon (on s’est fait plaisir) où Susana une vendeuse nous a donné son whatsapp… on avait demandé des renseignements et elle nous a demandé d’où on venait et que si on avait besoin de cours de langue, c’était possible. Cette générosité nous touche beaucoup.
On rentre bredouille niveau électricité à Santa Veronica. Les quatre loulous s’endorment…
Quand on arrive, Andres le propriétaire est en train de décharger sa voiture.
Il nous accueille, on discute, va chercher son fils qui apprend le français, il nous présente sa femme, tout le monde se regroupe. On discute, il veut nous aider pour la recharge.
Il nous donne également son numéro de téléphone et nous indique qu’on peut les appeler pour n’importe quoi à n’importe quelle heure.
Quelle générosité, c’est très touchant et on se rappelle pourquoi on fait ce voyage !!!
Pendant ce temps-là, les garçons ont attaqué une partie de football…
Une bonne nuit pour une bonne journée qui s’annonce chargée.
Va falloir penser à laver le linge !
Journée du 28 novembre
Les lève-tôt ont fait un peu d’apprentissage scolaire. Les autres ont déjeunés avant de partir à la plage située à quelques mètres.
C’est une petite plage très nature, très sympa avec des bois pour poser les affaires.
On a fait du bodyboard, de la natation, de la pêche et un petit match de foot quand même. Tom était gardien et disait en plongeant
« t’as vu, jsuis trop chaud! »
On a mangé du poisson à midi et on a fait l’apéro avec une noix de coco ouverte à la machette.
On a pu trouver une solution grâce à Andres qui nous a indiqué qu’il y avait du 220 V au niveau du branchement des clim. Bon il a fallu choisir entre la Clim ou la recharge… on a eu vite choisi … la journée !!!
Et ça fonctionne ! On reprend un peu du poil de la bête et on retrouve le sourire.
Les garçons ont beaucoup joué au foot, au basket… avec les enfants d’Andres toujours sans se parler : le sport est officiellement un langage universel.
Ce soir, en discutant avec Andres y Alessandra qui repartaient à Barranquilla on a appris qu’il était orthodontiste… trop drôle. On n’a quand même pas trop parlé boulot !!!
Au programme de la soirée des parents c’est préparation de l’itinéraire et remise à jour du blog et de Polarsteps. Et pour les enfants c’est gros dodo !
Demain, on essaiera de faire du pain… et peut-être d’apprendre à surfer !
Journée du 29 novembre
Hier soir, on a voulu profiter du wifi pour avancer dans le blog… du coup, ce matin c’était un peu dur…
Nous avons avancé quelques leçons de français pour Martin et Maxence, de maths pour Juju et appris les règles de la bataille à Tom avec un jeu de 32 cartes car jusqu’alors, nous jouions à Batawaf, jeu de bataille pour les petits qui comparent la taille de chiens : super jeu qu’on aime bien et qui complète d’ailleurs à merveille le uno pour l’apprentissage des chiffres. (Toujours aucun placement de produit)
On n’a toujours pas réussi à faire parler Natalia (le perroquet) mais Platini (le chat) sait ouvrir les portes et il est venu nous réveiller ce matin pour avoir à manger ! Olivier était ravi.

Nous sommes partis ensuite en 4x4 vers una cueva… Andrés y Alessandra nous avaient indiqué ce lieu qui plairait sûrement aux enfants.
Après une bonne demi-heure de route dont 20 en mode 4x4, nous arrivons dans un petit village. Des enfants un peu partout nous regardent. Un homme s’approche avec le sourire (aucun masque ici). On lui indique ce que l’on cherche. Il nous demande de le suivre et nous indique un endroit pour garer la voiture.
Il nous accompagne ensuite avec 3 de ses petites filles jusqu’à la grotte et la jolie cascade.
Des garçons se baignent et plongent dans ce qui nous a fait penser à un cenote comme au Mexique. D’après Chilo, le jeune papa/papi ce n’est pas ça (il ne semblait pas connaître les cenotes, à moins que notre accent soit vraiment vraiment cata… c’est une vraie possibilité…).
En tous cas, c’est une œuvre de dame nature.
Nos garçons s’approchent d’abord timidement puis prennent un peu d’assurance pour aller à l’assaut de la cascade et ainsi pouvoir accéder au palier pour sauter…
Gla tremblait !
Chilo nous indiquera qu’il y a un volcan pas très loin et il nous montrera des pierres volcaniques au pied de la cascade. Il frottera une de ces pierres avec un peu d’eau pour constituer un enduit gris qui parait il est très bon pour la peau.
Nous nous enduirons la peau, à l’indienne au niveau du visage. Nous les ferons rire. Ils nous ont peut-être raconté des bêtises auquel cas ils ont dû se dire : « qu’est ce qu’ils peuvent être cons ces français ! »
On s’en fiche, on s’est régalé.
En rentrant nos garçons partiront à pied et les 3 petites demanderont à monter dans la voiture. Nous accepterons évidemment. Peut-être est-ce une des rares fois où elles avaient la possibilité de monter dans une voiture…
Nous mangerons chez Chilo et sa femme entourée de beaucoup de monde. Nous étions seuls à manger !
En attendant le repas, nos garçons sont allés sur le terrain local pour taper dans le ballon. Les locaux ne joueront pas pour cause de soleil et resteront à l’ombre à regarder les fous d’européens jouer au ballon, à midi, en plein soleil par 35°.
Nous verrons des enfants se balader avec un paquet de chips et du soda de la marque Postobon…. Encore une fois, nous français ne sommes pas logés à la même enseigne. Les enfants commencent à se rendre un peu compte des différences énormes… ce n’est pas la même chose d’être un enfant français et un enfant de ce coin perdu…
Nous ne nous attarderons pas trop… les enfants ont cours de surf avec Mirco à 16h30.
Le cours se passe bien. D’abord, sur le sable puis dans l’eau sur le ventre et enfin un peu debout.
Bravo les gars !
Jamie nous apprendra la composition des piles électriques et comment « fabriquer » un courant électrique et la nécessité absolue de recycler les piles et leur devenir.
Nous sommes tous claqués, nous allons rapidement nous coucher.
Journée du 30 novembre
Ce matin il y a de nouveau cours de surf avec Mirco pour les 3 grands. Ça se passe à merveille. Mirco et son amie s’occupent des gars, ça rigole tout le temps…
On a vu de bons débuts et des premiers surnoms : vespa, gorille et super gorille : on vous laisse deviner …
Nous avons de nouveau mis un sac de toit sur la remorque, on dégoulinait de sueur tellement il faisait chaud, on pense à vous sous la neige, ça nous refroidit !
Nous avons réussi à sangler tout seul puisque les explications de Maxence étaient très claires.
Nous avons dû un peu bagarrer pour atteler la remorque : il fallait éviter un tas de béton et un tas de sable en plein milieu de notre passage.
Dès que tout est ok, nous remercions à nouveau Mirco qui nous indique qu’il viendra peut-être cet été en France, à Béziers. Il connaît très bien la Grande-Motte également et nous indique qu’à Biarritz il y a de super vague pour le surf !
Allez, c’est parti pour Santa Marta, à 2h de route selon le gps. Il y avait beaucoup beaucoup de monde sur la route, on a mis presque 4h. C’était sympa pour les passagers, pour le conducteur il fallait être très vigilant. Entre la traversée de Barranquilla puis la côte entre des mangroves, avec beaucoup de vent et la succession de petits villages…
On a vu :
• Des camions qui ne passeraient aucun contrôle technique
• Des motos avec comme casque une casserolle
• Des attelages d’ânes ou de chevaux avec un siège de voiture
• Des cochons ligotés sur une remorque tirée par un âne
• Des enfants jouant au ballon pieds nus,
• Un sapin de Noël fabriqué en recyclage
• Des petites maisons sur pilotis
• Des flamants roses
• Des hérons
• Des pêcheurs et des vendeurs de poissons
• Des tas d’ordures partout à ciel ouvert
• Un camion poubelle plein à craquer
Nous sommes arrivés au camping… avec la pluie … ce n’est pas possible, on ne va pas y arriver !
Bon il n’y a eu que quelques gouttes, de bienvenue sans doute !
On s’installe, où on veut, on est seul !
On a quand même plus de temps à décider où s’installer qu’à s’installer réellement !!!
On fait deux équipes :
• La première va faire les courses et retirer de l’argent
• La seconde aménage le campement et tente de faire sécher les affaires de plage du matin.
Tout le monde termine à peu près en même temps, pour la préparation du repas du soir.
Nous devions faire le planning des prochains jours… on verra demain au p’tit dej.
La nuit s’annonce chaude : il fait chaud à Santa Marta
Journée du 01 décembre
Ce matin nous avons profité de notre campement. Le linge était sec, on se lance dans les grandes machines. Le soleil et le vent sèche ici !
Puis nous allons à Santa Marta chercher ce foutu « cargador de batería » après avoir appelé Carlos pour du conseil (merci encore)
Sirley, la dame du camping a demandé à son mari qui a regardé sur internet et en a trouvé un qui pourrait arriver samedi en utilisant le Amazon local
Encore une fois, on indique nos recherches et les Colombiens se plient en 4 pour nous aider. Elle nous indique un magasin, dans une rue en plein centre-ville.
Bon vu le trafic et le monde dans les rues, impossible même d’imaginer pouvoir se garer tout proche mais nous trouverons un petit créneau sympa à faire guidé par les sifflets du monsieur avec son gilet jaune qui garde un parking public… ce monsieur a le mérite de se créer son travail ;-)
Nous marcherons jusqu’à la tienda qui nous enverra en face qui nous enverra à deux rues qui nous enverra à HomeCenter. A croire que ça va devenir notre magasin préféré !
Il est 12h30, Oliver propose de manger ... y a un problème ?
Non il a juste vu un restaurant sympa avec pleins de locaux (Ça fait un bon moment que nous n’avons pas vu de touristes…) et ça lui a donné l’idée de manger avant de subir la foudre des ventres sur pattes !
Nous mangerons super bien, sauf Tom qui n’a pas eu son assiette… rassurez-vous, les assiettes sont tellement copieuses qu’on a tous partagé.
Et comme on n’est jamais servi en même temps, on partage au fur et à mesure.
Nous partirons chez HomeCenter se mettre à l’abri de la chaleur et trouver enfin ce chargeur !
Nous trouverons notre bonheur… on croise les doigts pour que ça fonctionne !
Nous « traînerons » un peu manière de ne pas avoir à y revenir prochainement… nous achèterons une rallonge, des spirales anti moustiques, des boîtes hermétiques pour mettre la nourriture de façon à ce que ça ne doit pas en open bar pour les petites bébêtes !
Les garçons mangeront des glaces pour goûter puis nous rentrerons avec nos cheveux longs longs … va falloir penser à les couper.
Soirée de préparation d’itinéraire pour les jours à venir.
La question est : Tayrona ou pas Tayrona ?
Journée du 02 décembre
Ce ne sera pas tout à fait Tayrona mais journée a Bahía Concha qui est la 1ère plage du parc selon les cartes mais sans payer le droit d’entrée dans le parc.
Ce parc est très cher pour les touristes en haute saison : car oui nous sommes en haute saison ici depuis le 01/12 jusqu’au 31/01
On part donc en direction de Bahia Concha et sur les bons conseils de la responsable du camping il faut :
- En arrivant aller au fond de la place car c’est plus tranquille et il y a de l’ombre
- Demander un tour de lancha à Raoul pour faire du snorkel.
On a juste dit que l’on allait là-bas et immédiatement il se préoccupe de ton bien être.
On trouve facilement la route qui serait accessible pour un européen uniquement en 4x4 mais ici pour tout engin à moteur.
On se gare dans un parking payant et on doit payer une assurance obligatoire (un droit d’entrée quoi !!!) pour rentrer dans le parc : on s’en acquitte ce n’est pas énorme et ici pas de tarif touristes car c’est la plage des Colombiens.
En y allant on voit une statue à l’effigie de Falcao, Olivier demande donc pourquoi.
Il est originaire de Santa Marta tout comme Valderama qui est l’idole du pays. Alors quand Olivier a indiqué que nous habitions à 2h de Montpellier et que petit il était allé dans le vestiaire du MHSC époque Valderama : le mec était aux anges !!!
Bref on arrive à la plage après 2km de marche sur un sentier ombragé.
La plage est magnifique et il n’y a pas encore trop de monde.
On profite de l’eau, du sable et des lancha pour aller faire du snorkel.
Les enfants étaient un peu blasés car leur référentiel est la Isla de Coiba au Panama et ce n'est pas comparable.
Tom était toujours autant content de voir les petits poissons jaunes et bleus nous accueillir.
On profitera de cette journée à la plage avant de rentrer dans notre camping.
Ce soir ce sera menu italien : pizzas achetées et pâtes
Demain on change de lieu on part dans la montagne fuir la chaleur (ça c’est sur) et les moustiques (ça on espère)
Bravo pour le blog! Tres sympa!!
bonne continuation!!
Thomas