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#31 : Derniers jours en Colombie.

  • Photo du rédacteur: olivier gavazzi
    olivier gavazzi
  • 3 févr. 2022
  • 25 min de lecture

Déjà près de 90 jours en Colombie soit la limite de notre visa de tourisme. On continue de rouler vers le Sud pour passer la frontière vers l’Équateur début février si tout va bien.


Journée du 22 janvier


On avait dit qu’on ne ferait rien aujourd’hui…. Et on a fait ce qu’on a dit !

Lecture, foot, piscine, école, Ping-Pong, jeux aux Playmobil, film et notamment Encanto à la TV du camping…. Voici nos occupations de la journée. On a pensé à manger, rassurez-vous ! Et plutôt deux fois qu’une !!!


La pluie s’est présentée pendant l’école… dommage on avait prévu de retourner à la piscine pour se défouler ! On a rangé stylos et cahiers et surtout nous sommes rapidement allés fermer la remorque et la tente de toit pour espérer dormir au sec ce soir !

Nous sommes rassurés, malgré quelques déconvenues, nos visiteurs sont bien rentrés avec une différence de température notable !

Bon repos à eux.


Nous avons « finalisé » en partie notre probable dernière semaine en Colombie et nous commençons à parcourir le guide de l’équateur pour avoir une idée de notre futur parcours.

La carte sur le guide est plane, en revanche il y a du relief dans ce pays ! On va voir si on passe partout…


Une famille française de voyageurs va passer la frontière pour se retrouver en Équateur demain ou lundi. On a pris contact pour essayer de les rencontrer.


Bon anniversaire Tatie Ginette pour demain !


Journée du 23 janvier


Aujourd’hui c’est route au programme. Mais pas pour très longtemps : 3h. On a quand même tous super hâte puisqu’on va chez Kika.

Mais qui c’est Kika ?

On a eu son contact grâce à Gérôme et Caro De la famille Cap à Quatre. Elle s’occupe d’un groupe WhatsApp de voyageurs en Amérique du Sud. On s’est permis de la contacter en direct puis Kika nous a gentiment aidé à faire notre programme de voyage en Colombie, lorsqu’on était à Carthagène. Une mine de renseignements… il nous tardait d’arriver ici à la Bonanza ou tout est calme et tranquille, même si notre visa colombien tire à sa fin… c’est vers le Sud du pays.


La route était agréable. On est passé de 28 degrés ce matin à 22. C’est à 2300 m d’altitude, il n’y aura pas de moustiques cependant l’air est plus frais 😉 nous avons vu des camions tractant 4 remorques chargées de canne à sucre. Une femme faisant du Roller sur la 2x2 voies…


Nous nous sommes arrêtés pour manger puis nous avons cheminé jusqu’à ce petit coin de paradis.

Et quel accueil ! On n’en revient toujours pas.

Les enfants ont de l’espace pour se défouler. Et il y a même un compagnon de jeux Bidoucha qui va veiller sur nous durant la nuit. Elle a même déjà choisi son chouchou… et c’est évidemment Maxence qu’elle ne lâche pas d’une semelle.


Demain nous avons rdv avec Jojo, un Toulousain installé dans la vallée d’en face. En visitant la propriété de Kika et Anouar on a même pu voir leur maison-atelier. Oui nous amenons Pat et Patrouille pour des ajustements et autres petites déconvenues.


Ensuite, on pourra se balader, un peu aider aux travaux de la propriété et préparer notre arrivée en Équateur !

On a prévu d’y rester 3 nuits. Ouf on se pose. C’est chouette ici. Pas de problème de demi-tour…

D’après Anouar, il y a déjà des enfants qui se sont cachés ici pour retarder leur départ. Que vont nous faire les nôtres ?


Journée du 24 janvier

Ce fut une journée bien particulière

Ce matin rdv avec Jojo pour le 4x4 et la remorque à 8h.

Autant vous dire qu’on n’était pas prêt !

Olivier part tout seul avec Pat et Patrouille.


Gla et les enfants restent chez Kika. On déjeune puis on se met à l'école !

Super Maxence en action pour des divisions !

On ne s'en contentera pas et on évoquera aussi le périmètre l'aire et les homophones grammaticaux.


Jules et Martin se sont lancés dans la résolution de problèmes...

Tom quant à lui a regardé des vidéos de Pat Patrouille en espagnol et a colorié.


Et dans l’après-midi, parties de cache-cache avec les garçons.

Merci à la chienne Bidoucha qui nous a permis d'en trouver un ou deux ! Et plus d’accord pour un cachant volant dans un si grand espace.

La journée d'Olivier fut un peu plus animée.

Ça a commencé avec une mauvaise surprise en arrivant chez Jojo, en partant dans la précipitation on (oui Olivier…) avait oublié de sangler le frigo, résultat : cable arraché et grille de protection du ventilateur bien abimé…

Cette réparation imprévue est devenue la priorité du jour.


En fin de journée vers 17h00 toutes les réparations ou ajustements avaient été réalisées dont notamment

- Frigo réparé et fonctionnel … et bien sangler par Jojo tout en permettant son ouverture

- Notre remorque recharge enfin avec l’alternateur du 4x4


En synthèse, une journée éprouvante sachant que nous (Jojo et Olivier) n’avons pas mangé … chose impossible avec les ventres sur pattes.

On a quand même savouré une bière chez Kika & Anouar entre deux averses.

Bravo les gars et grand grand MERCI Jojo.

Tous ensemble, nous en profitons pour commencer notre planning de l'Équateur et surtout une vraie douche d'eau très chaude, un bonheur !!! C’est vrai Kika, ta douche est la meilleure de Colombie (à défaut de connaitre les autres douches sud américaines…)


Journée du 25 janvier

Holà niños como están ? Vous avez bien dormi ?

A celui qui va nous dire qu’il n’a rien entendu on va lui répondre qu’il a un sommeil très profond … ou qu’il est sourd comme un pot ! Ou les deux !


Cette nuit c’était orage chez Kika !

Et pas un petit… Gla n’était pas franchement rassurée surtout qu’Olivier et Martin était sur la tente de toit du 4x4. On voyait les éclairs à travers les fermetures !

Impressionnant ! Presque terrifiant…

Sans parler du bruit tonitruant de ces espèces de choses qui s’abattent du ciel jusque sur le sol.

Et cette flotte qui tombent du ciel, il pleut des chiens et des chats !!! Et ça dure...


Ce matin on va sortir nos petites têtes en espérant qu’il n’y ait pas trop de dégât dans la propriété de Kika. Et de notre côté on va faire le bilan niveau humidité…

Plus d’électricité chez Kika, le transfo n’a pas résisté aux coups de foudre.

Quant à la remorque et à la tente : ras ! On est ravis et ça confirme la qualité des matériaux. Merci Carlos et Jack Bushman.


Nous pouvons aller au marché indigène de Silvia avec notre super guide Kika.


Kika nous raconte l’histoire de cette contrée. Silvia est une ville de blancs qui se situe dans une cuvette entourées de collines où vivent 7 communautés indigènes, lesquelles ont leurs propres systèmes de santé, de police, d’éducation… .

Petit aparté, ici on parle de blancs, de noirs, d’indigènes… et c’est tout à fait normal et pas du tout péjoratif, raciste ou on ne sait quoi !


A Silvia, le mardi matin il y a le marché. Les populations indigènes descendent dans la vallée pour vendre leurs produits. Ces personnes ainsi que leur production montent à bord de chivas qui sont des gros bus qui grimpent partout et qui les amènent d’abord jusqu’à la ville où ils vendent ce qu’ils ont à vendre et dès les produits vendus et les emplettes faites, ils remontent à bord. Le chauffeur attend que ce soit complet pour regagner les terres indigènes. Chacun attend patiemment avant de retrouver son domicile.


On reconnaît les personnes appartenant à la communauté indigènes grâce à leurs costumes.


Nous faisons un arrêt au mirador pour les premières explications. Puis nous nous garons devant la photographe pour qu’elle nous garde la voiture... Kika connaît énormément de monde. C'est un peu comme Mamé à la foire de Réquista le deuxième jeudi du mois !!!

Nous dégustons des fruits de couleur orange cuits et épluchés légèrement salés au gout de châtaigne et nous nous lançons dans les entrailles du marché.


Des Colombiens veulent garder Tom, le petit blond qui fait des ravages en Colombie. Ils promettent de lui faire faire des études...


On fera le tour du marché plusieurs fois avant d’acheter. On goutte, on se régale, on achète, on négocie...

Un régal... C'est presque irréel de pouvoir côtoyer les communautés. On s'imagine leur vie, leur maison, leur journée...


Nous mangeons à Silvia, au meilleur restaurant de la ville 😏 après avoir observé la ville du haut de la Capilla de Belen. Tom nous a fait son show !


Après le repas, nous sommes partis curieux sur la route qui mène à la réserve indigène où on a vu :

- Des Chivas, ces grands bus qui passent partout

- Des indigènes en position amazone à moto

- Un jeune indigène avec des baskets blanches et de écouteurs

- Une femme portant un bébé dans le dos et tenant sa petite fille par la main

- Un cimetière particulier

- Des femmes filant la laine en marchant

- Des jeunes filles en train de discuter à une intersection

- Des enfants gardant des vaches

...

On en apprendra plus avec Kika en fin de journée autour d’un thé à la menthe.

La communauté des Misak compte environ 20.000 personnes.

Selon la légende, le 1er Misak est né de deux lagunes qui ont convergé formant ensuite un arc en ciel.


Ils sont reconnaissables grâce à leurs vêtements et leur chapeau qui peut être de deux types.

Soit un chapeau en spirale tissé à la main avec les couleurs de leur drapeau représentées :

  • Bleu pour l’eau

  • Rose pour la lutte et le sang

  • Noir pour la terre

  • Blanc pour l’air

Ces chapeaux en spirales ont 3 étages :

  1. 1er étage pour le « Territoire » avec ton lieu de naissance puis autour ta communauté puis les montagnes et enfin les autres communautés

  2. 2ème étage « l’Identité culturelle »

  3. 3ème étage « l’Esprit »

Soit un Chapeau melon noir


Nous apprendrons également

  • Leur langue est le Namri

  • Ils nomment un gouverneur tous les ans et ont une organisation très structurée avec des responsables de secteurs ou de groupement

  • Ils fonctionnent selon le principe de Minga qui favorise l’entraide mutuelle

  • Ils sont très soudés tant que ça reste dans la communauté.

  • A partir d’un certain âge, les femmes se coupent les cheveux.

  • Au mariage, le couple doit danser plus ils dansent plus le mariage dure.

  • Leur maison est construite en rond, deux fenêtres et la porte

  • Quand les filles ont leur première règle, elles restent enfermées une semaine à faire des sacs pour les jeter en arrière dans la rivière sans se retourner

  • Cette communauté ne s’ouvre pas aux « étrangers » ce qui favorise l’inceste car dès qu’une fille est en âge de procréer, elle devient rapidement une « maman » car dès qu’ils ont des enfants, le gouvernement donne 5 ans de produits de nécessité et il fut un temps un terrain … sachant que les enfants sont une aide pour le travail

  • Leur propre justice est intransigeante et très dure

  • Ils ont un grand pouvoir dans la région et n’hésitent pas à bloquer la panaméricaine (l’autoroute qui est le poumon économique de la région) pour revendiquer des choses.

  • Leur système de santé est un des meilleurs de la région notamment leur hôpital le Mamá Dominga où les personnes sont soignées avec les technologies derniers cris mais aussi (et surtout) avec les plantes médicinales régionales.

  • Les enfants les plus doués sont envoyés dans les universités les plus prestigieuses en Colombie mais également à l’étranger pour faire connaitre leur mode de vie et … récupérer des subventions pour le perpétuer.

  • Leur culture profonde est le Pacha Mama … et sont en en même temps mangé par la colonisation

  • Les témoins de Jehova se sont immiscés dans leur communauté, ils ont été chassés mais depuis les Misak sont méfiants des « étrangers »

=> Pour information, 41,3% de la population de Colombie sont des indigènes… et ont leur siège de représentants à l’ONU.


Oui, nous pensons un peu déjà au Pérou, à la Bolivie... Même si pour l'instant rien n'est encore sûr !


Au menu de ce soir olluco (petites pommes de terre) bicolores achetées sur le marché aujourd'hui et miel indigène !

Un régal !


Niveau pratique, l'électricité est revenue en début de soirée et pas d'orage à l'horizon pour l'instant.

On enfile les sur pyjamas pour les frileux et au dodo.


Journée du 26 janvier


Journée à la Bonanza chez Kika & Anouar, c’est beau il y a beaucoup d’espace, les enfants se régalent et les maîtres des lieux sont tellement géniaux.


Nous avançons l’école et notamment avec maître Lucas sur YouTube.


La lessive aura-t-elle le temps de sécher ? On tente. Et on a bien fait !

Un petit shooting photo des 4 terreurs avec Bidoucha, la chienne.

Au menu ce midi super couscous marocain d’Anouar.

Presque aussi bon que celui de ma maman 😉

Puis mission du jour pour les gars : déplacer le trailer ! Anouar, Jojo et Olivier se sont pliés à la tâche avec brio.

Seules quelques briques de bordures et des fleurs n’ont pas résisté au passage du convoi !

Goûter avec des crêpes bien mérité avant d’aller donner les épluchures aux poules, n’est-ce pas Tom le persévérant pour rester poli !!!

Super jeu de société avec Kika et Maya.

Le froid arrive avec la tombée de la nuit, et la pluie aussi.


On refait des olluco pour le repas du soir et on attend que la pluie se calme… on entend l’orage au loin cette fois. On croise les doigts pour qu’il ne s’approche pas.


De nouveau soirée devant des vidéos de voyageurs.

Demain c’est le départ… il faut descendre rejoindre la frontière…


Journée du 27 janvier


C’est le départ…

Cette nuit il a plu et notre maison sur roues est toujours aussi bien étanche.

On n’a pas envie, on voudrait bien rester ici tellement c’est si bien en tous points de vue.

Je suis triste… je penserai souvent à toi Kika ! Un si grand MERCI pour ce que tu es, pour ce que tu fais, pour ce que tu donnes… pour tout ça, pour toi Kika !

On part vite, on n'aime pas trop les au-revoir...


… la route est bonne… on chemine tranquillement jusqu’à notre camping. On va au Green Hostal Popayan. C’est Alexandra et Sylvain qui nous ont donné le contact.

C’est un petit hôtel récent (2019) et qui donc a souffert et souffre encore du faible nombre de touristes dû au COVID. Nous allons camper là-bas, nous serons les 1er avec ce type de voyage : ils sont ok. Et puis si on peut les aider un peu…


C’est dans une ferme. Nous avons été accueillis par des chiens adorables puis par Sofia la maîtresse des lieux. Elle nous a fait visiter la ferme, d’abord les petits veaux puis les chevaux, le lapin, les coqs, le jardin potager, le poulailler avec ses 60 poules qui ont toutes un prénom !!!

Mais, comment fait-elle pour les reconnaître ? Les poules sont baguées à la pâte et portent un numéro. À chaque numéro son prénom choisit par le parrain de la poule, c’est à dire la personne qui a contribuée à l’introduction de ladite poule à la finca Green Hostal.

Puis nous sommes allés au mirador là où se trouve le tank de lait de vache pour avoir des explications sur la production de lait de vache et sur le rio, la quebrada et les guaduas… Les explications de la Granja de Mama Lulu nous ont bien servi !!!



Bref, de quoi se régaler quelques jours… s’il n’y a pas trop de moustiques ! Mais ce n’est pas grave, on a maintenant la fiole magique de Kika ! On en revient toujours à toi Kika !

Jules s’en est badigeonné de partout en arrivant !


Nous avons mangé les bons œufs des poules, avec de l'agua con panela caliente !

On avait goûté froid mais jamais chaud... Bof, on préfère une bonne verveine !


Soirée tranquille et réservation dans un restaurant pour demain soir.

La 1ère fois de notre voyage que nous réservons un resto… une raison ? Il y a du bon fromage paraît-il … on va manger une fondue !!!


Sur ce, on se souhaite une bonne nuit en écoutant les sons de la campagne.


Journée du 28 janvier


Ça y est c’est reparti, on ne sait plus quel jour on est !

Vendredi... Oui c'est ça !

Bon anniversaire Pascal.


Après une super bonne nuit de sommeil au calme de la campagne, nous avons pris un petit déjeuner plein de vitamines afin de cheminer vers la cascada avec Sofia et son frère Carlos.


Les garçons marchent, se font des bâtons, discutent, mangent des framboises sauvages... Au bout de 30 minutes, nous arrivons à la cascade. Waouh, c'est tout beau.

Carlos s'y engage en premier suivi de près par Jules qui n'a jamais froid puis Sofia puis Maxence... Martin trempe les pieds puis parviendra à y aller jusqu'au nombril. Tom lui préfère jouer avec les chiens rebaptisés Ferrari et Lamborghini tant ils nous ont fait des dépassements dignes de ce type de véhicule.


Dans la cascade, une petite bataille d'eau se déclenche. Il ne s'agit pas simplement de venir voir la cascade et d'y tremper les pieds... Allons-y gaiement et en entier s'il vous plaît !

Carlos aide Maxence dans la nage à contre-courant. Ils s'approchent tous aussi près que possible de la grande chute d'eau. La force est conséquente.

Ils ressortent un bon quart d'heure après, enchantés. Cette cascade a des pouvoirs magiques, comme toutes les cascades colombiennes, comme la Colombie en fait !

Maxence est ravi mais gelé ! Le retour va nous réchauffer. Une banane pour reprendre des forces et Carlos par en tête. Nos 4 petits gars lui emboîtent le pas.



Ahhhh, quelle matinée !

Il est temps de se laver et de partir visiter Popayan.

Tom qui ne voulait pas passer sous l'eau fera des siennes !!! Il faudra que ses frères prennent le relais puisqu'il avait décidé de rage de ne pas s'habiller !


Avant de faire nos premiers pas dans la jolie ville coloniale blanche de Popayan, nous nous rendons dans une zone pour tenter de faire recharger nos bouteilles de gaz… que nous tentons vainement de recharger depuis notre arrivée en Colombie.

On croise les doigts, il y a des avis récents sur Ioverlander...

On arrive à l'entrée d’un parc. On demande si c'est bien là. Affirmatif.

Par contre, les personnes de moins de 18 ans ne peuvent pas rentrer dans la zone depuis la pandémie.

Olivier gare Pat’ à l'ombre, les vitres ouvertes et on laisse la surveillance des enfants au gardien !

Nous portons chacun une bouteille plus ou moins vide et avançons vers un bâtiment où un homme nous fait signe et nous demande d'avancer. Nous nous exécutons.

Il nous informe que c'est bien ici.

Il demande à un de ses supposés employés de le rejoindre pour trouver le bon adaptateur. Le petit homme arrive avec une espèce de « jenesaisquoi »

Le patron attrape un raccord, le passe à la meuleuse et l'insère dans notre bouteille de gaz Campingaz.

Il a l'air satisfait … et nous confiants.

Le petit homme attrape une des bouteilles, fixe le raccord, ouvre son robinet puis le patron ouvre le grand robinet et voilà que le remplissage se déroule à merveille. 1,7 galons pour la première bouteille et 1,3 pour la seconde.

Olivier est satisfait. Nous avons des provisions pour quelques temps.


Nous demandons (au cas où) où nous pouvons nous procurer cet embout et l'adaptateur.

La réponse, avec le sourire en coin était prévisible : le petit homme a fabriqué lui-même son matériel... et n’est pas vendeur.

Nous payons la somme de 30.000 COP soit 7€ avant de remercier chaleureusement nos deux débrouillards.



Alors que nous repartions vers la sortie avec chacun notre bouteille de gaz complètement pleine dans les mains, le patron jette les clés au petit homme et nous ordonne gentiment de monter dans son 4x4 Toyota.

Nous n'avons pas eu la possibilité de faire autrement. Nous voilà à l'arrière de ce qu'Olivier appelle son rêve de véhicule 4x4 .. Avec les sièges en cuir, boite auto, régulateur de vitesse, … afin de regagner la sortie du parc et de retrouver nos enfants et leur nounou.


C'est avec satisfaction que nous montons dans notre Nissan Patrol (on l’aime beaucoup ce véhicule) et que nous racontons aux enfants notre excursion de 15-20 min.

Mais ils ont pas laissés les enfants seuls dans un 4x4 sur le bord d'une route en Colombie ?!?!

Rassurez-vous les mamies, Pat' est un excellent gardien...

Il est 14h30. Il est temps de nous remplir l'estomac mais pas trop quand même il faut garder de la place pour la fondue au fromage de ce soir.

Les maillots jaunes de la sélection nationale sont de sortie. Normal, il y a un match à 16h.


On mettra plus de temps que prévu pour arriver à Popayan, le temps de trouver le cœur historique, de se garer, de se décider pour un resto. Finalement nous choisissons des glaces pour certains et des burgers, crêpes pour les autres. Les desserts arrivant en premier, nous ferons notre repas à l'envers. Les garçons adorent ça commencer par le dessert.


Le match Colombie-Pérou bat son plein : 0-0 à la mi temps.

Ça nous laisse à peine le temps de regagner le 4x4 en s'arrêtant quelques temps sur la place principale à contempler un groupe de danseurs… et en retournant au restaurant chercher une casquette oubliée !


Direction le centre commercial, Tic et Tac ont besoin de chaussures.

Martin trouvera son bonheur,

Maxence rentrera bredouille.

Les Colombiens ont perdu face au Pérou. L'ambiance est malgré tout à la fête.


Quelques courses et nous voilà repartis vers Popayan centre pour aller au « Restaurante Italiano » manger notre fondue tant attendue.

On se régale puis on rentre faire un gros dodo


Journée du 29 janvier


Eh oui, on est resté un jour supplémentaire au Green Hostal Popayán ! Normal, les garçons n’avaient pas eu le temps d’aller à la traite des vaches…

Mais qu’avons-nous bien pu faire de plus ici ?

Alors comment dire, c’est un peu comme à Pomarède, il y a toujours quelqu’un qui passe par là ou quelque chose à faire.

Jules a ramassé 47 œufs ce matin après avoir nourri les poules.

Nous avons fait la connaissance de Paola, la fiancée de Carlos.

Elle et Carlos ont délicatement nettoyé les œufs avec des chiffons puis les ont calibrés en 4 catégories pour la future vente.

Nous sommes ensuite partis avec Maxence et Tom en direction de Popayan pour acheter des chaussures pour Maxence, en laissant Jules et Martin, censés effectuer des exercices de maths et un peu de conjugaison…. Ouais il y a 3 points de suspension !!!!


Nous changeons de centre commercial pour espérer trouver la perle rare : Maxence est pointilleux dans le choix de ses chaussures et vêtements….

Ça peut vite devenir un miracle de trouver une paire de chaussures ou bien un supplice de devoir en chercher, c’est à vous de voir !

Surtout qu’il a une idée de LA paire de chaussures qu’il lui faudrait !

Ne riez pas, ça peut être très crispant ces moments-là…

C’est la première fois en Colombie qu’on peut se garer en parking sous terrain. Gla et Maxence sont sortis pour vérifier si ça passait tellement cette situation ne nous est pas familière avec les 2m35 de Pat et la tente de toit.


…. Et le miracle opéra : c’est au deuxième magasin de chaussures que Maxence trouvera son bonheur après avoir essayé seulement deux paires de chaussures et quasi du premier coup dans la bonne pointure.

Il est loin de son record à Luchon où il avait essayé quasiment tout le magasin des Espagnols de Luchon, hein papi et mamie ?!?!) et Tom trouvera également de quoi couvrir ses chaussettes à aération mais quelle horreur !

Jamais de la vie on ne pensait pouvoir acheter un truc pareil : des chaussures Spiderman … qui clignottent : le summum du gout !!!

Bref, on a fait deux types heureux !!!

Il faut vite repartir puisqu’à 15h il y a la traite !

Sur le chemin du retour, nous recevons une vidéo du camping sur laquelle on voit deux autres types heureux sur un cheval ! Euhhh, ils n’étaient pas censés étudier ?!?!

Ils auront le toupet de nous dire qu’ils ne pouvaient pas refuser … et puis comme ça ils avaient parlé espagnol ! Mouaismouaismouais…


Olivier dépose le chargement au camping avant de repartir faire des photocopies, acheter une poêle à crêpes et faire le plein.

Gla et les enfants vont à la traite des vaches en plein champ. Il y a 3 vaches à traire. Les garçons se débrouillent à merveilles. Ça se voit qu’ils ont déjà fait ça.



Le reste de la journée sera ponctué de

- Fabrication d’arc en bambous

- Préparation de crêpes

- Et d’un repas tacos avec toute la famille du Green Hostal : super convivial avec des acclamations et des « BRAVO » à chaque coup de fourchette.


Journée du 30 janvier


Aujourd’hui on a une grosse journée de route mais avant levé à 6h pour faire le travail à la ferme.

D’abord les enfants sont allés traire (ordeñar) les vaches et sont revenus avec un gros bidon et un seau plein à ras bord. Il a fallu le remonter tout ce lait : du fond du champ jusqu’au chemin et du chemin jusqu’au tank, sous le mirador.

Ensuite, Max et Martin ont donné un biberon (bouteille de coca) de lait à la petite vêle (ternera)

Il reste désormais un seul sur les deux veaux présents hier matin puisque Don Alfonso a échangé le veau contre deux superbes canards à touffe … pas la transaction du siècle selon Sofia sa fille.

Puis ils ont aidé à mettre le « pasto » (herbe verte comme des roseaux) dans la machine pour le broyer et ainsi préparer la ration des animaux.

Enfin ils ont été préparer les seaux de grains pour les poules et sont allés les nourrir et relever les œufs. Il y en avait bien moins qu’hier.

Les chiens ont également eu leur petit déj avant de passer au nôtre, en commun, tous ensemble sur la terrasse à l’extérieur. C’était super…

On n’a même pas réussi à finir les crêpes !

Ni le nutulu… le Nutella local.


Un gran abrazo et c’est le moment de partir…

On gardera le contact et on enverra des idées de prénoms pour les canards et aussi pour le bébé de Paola y Carlos. Gla adore Valentina mais c’est déjà le prénom d’une vache !!!

Pour le canard mâle on a proposé « canard » mais c’est trop proche de co**** car Carlos parle un peu Français.


On n’a pas osé raconter notre histoire du lapin à la Granja de Mama Lulu.

Pour rappel, Katalina nous a demandé comment se traduisait « conejo » en français : nous avons répondu « lapin » mais Olivier a proposé la prochaine fois de dire « se dice « couille » en Francès » gros fou rire pour nos visiteurs du moment et les gavazz’6 ! Même Tom s’est poêlé ! Sans savoir peut-être trop pourquoi…

Ce matin, on est parti avec des bananos, des plátanos et un bocal de lait et d’agua con panela ! Sacré équipe au Green Hostal Popayan.

Ravis les amis d’avoir fait votre connaissance. Bonne chance pour la suite.


Il est l’heure (bien passée) de prendre la route en direction de Pasto.

Beaucoup de camions, voitures, motos ... sur la panaméricaine.

Il paraît qu’on va descendre sous le niveau de la mer et qu’il va y faire très chaud…

On a aussi eu des recommandations de Paola qui sont similaires à celles de Kika : on reste sur la route principale et on ne s’arrête pas … cette région est réputée pour son agriculture plus ou moins officielle.


Alors effectivement il a fait jusqu’à 33 degrés. Avec l’altimètre du téléphone d’Olivier on a regardé souvent et ont était toujours au-dessus de zéro… en revanche, juste avant d’arriver à la Laguna de la cocha on est passé à un sommet de 3245 m.

Sinon cette route, elle était comment ?

Si on vous dit que ça ressemblait à une route colombienne, ça aide ?

Si on rajoute qu’on a du passer la cordillère des Andes, c’est mieux ?

Et si on vous dit qu’on a fait presque 350km en 8h non stop, là on est sûr que voyez de quoi on parle…

Bon alors oui la route est étroite et sinueuse, alors oui il y a beaucoup de circulation, alors oui il y a des éboulements et des parties où il y a de la circulation alternée mais qu’est-ce que c’était beau !

On a quand pas résisté à l’envie de faire des photos… de l’intérieur de la voiture, il n’était pas question de prendre des risques pour une photo.

On a apprécié ces changements de paysages, de températures, d’environnements, … on s’est plu à imaginer la vie des gens croisés d’un regard au bord de la route…

On a mangé les bananes de Don Alfonso.

Tom a prévenu à deux reprises de ses maux des transports… les deux fois à temps ! On (ses frères) devient super réactif !!!


On a enfin vu de haut la ville de Pasto.

Sur les hauteurs il y avait beaucoup de monde, comme si les gens venaient prendre l’air (frais : 14°C), faire un pique-nique, une partie de football ou simplement discuter un moment en amoureux, entre amis ou en famille.


Après le contournement de Pasto nous reprenons de la hauteur. Et ne voilà t-il pas qu’il y a des voitures arrêtées sur le bord de la route… mais que peuvent bien t’ils faire ???

Ils font la queue pour manger quelquechose qui se mangent dans un pot et qui est tourné manuellement dans une petite casserole en cuivre… comme celle pour faire fondre les gratous.

On ne sait pas ce que c’était, on était pressé de nous installer, il était 17h… on ne s’est pas arrêté.

Peut-être demain pour en savoir un peu plus.


Nous arrivons au chalet Guimaez où nous pouvons rester sur le parking pour la nuit.

C’est super. Le demi-tour est easy !!!

Si demain on a le temps, on va pouvoir s’entraîner !!!


Nous allons manger au restaurant.

La serveuse comprend vite mais faut expliquer longtemps...

On attrape un fou rire… bref, on se rappelle d’un film qu’on a vu à Bogotá où serveur qui crache dans l’assiette d’un c** de client ! Donc on reste raisonnable dans nos moqueries…


Après un bon repas et un petit film, nous voilà dans notre maison roulante prêts à faire un bon sommeil réparateur.

Il fait un peu moins de 10 degrés. On a sorti les grosses couettes.

Demain, si le temps le permet et si le cœur nous en dit on ira se promener au bord de l’eau.


Journée du 31 janvier


Nuit cool, tranquille.

Réveil et petit déjeuner au grand air où le soleil pointait timidement : Ça nous réchauffe l’atmosphère.

Vaisselle en extérieur par Maxence et Juju : merci les gars.


On s’approche un peu de la lagune. On apprécie la vue.

Les enfants apprécient les jeux en extérieur.


Longue rencontre avec des gens de Medellin qui ont voulu visiter la remorque et en savoir un peu plus… ils ont pris le numéro d’Olivier.

Selon Gla des futurs acheteurs de notre ensemble magique.


C’est l’heure de partir…


On ne goûtera pas les glaces faites dans les récipients en cuivre. Il n’y a plus personne sur le bord de la route. C’était simplement le week end peut être cette affluence !

Dommage.

On va encore vers le Sud : Ipiales : la dernière ville avant l’Équateur.

Il y a toujours des camions… mais la route est récente jusqu’à ce qu’elle soit en cours de réalisation. C’est donc sur un chemin que nous terminerons notre route du jour. On est tout proche de la frontière, à moins d’1 km.

Au Colibri Campestre, notre camping on y trouve un couple de Suisse. La dame parle très bien le français. Ils étaient également à la Laguna De La Cocha les jours précédents et ils vont chez Hanz tout comme nous en Équateur.


Il est déjà 14h30, on va vite dans le centre pour faire les tests PCR.

On se gare et on se dirige vers l’édifice indiqué sur le groupe de voyageurs qui malheureusement ne fait pas de test PCR. Ah bon ? Bizarre ? Énigmatique ? La semaine précédente une famille française a fait les tests ici …

Bref, on part ailleurs. Le monsieur du parking nous demande de payer même si c’était pour quelques minutes, il a eu droit à un gentil Co**** d’Olivier avec le sourire.


Nous trouvons un autre parking près du laboratoire, on en profite pour faire faire une beauté à Pat’.


Le laboratoire est bien habilité à faire des tests.

Olivier inscrit nos noms passeports adresse numéro de téléphone e-mail 6 fois sur des petits papiers puis une dame reprend manuellement toutes les informations de chacun de nous.

Oui, elle recopie ce qu’Olivier vient d’écrire et complète avec les vaccins et autres informations telles que profession notamment.

Puis Olivier se dirige vers le comptoir pour la saisie informatique des même données… au bout d’une heure on ne s’est pas encore fait tester.

Tout ce temps avec notre Tom les deux mains se bouchant le nez en guise de manifestation de désaccord au test !!!


Mais imaginez notre Olive !!!! Il n’en pouvait plus… quel « rembal ». Quel intérêt de faire toutes ces mêmes démarches plusieurs fois … il était à 2 doigts de faire un scandale et de leur expliquer le terme efficacité.


On doit payer… ça fait d’abord mal aux fesses avant le nez !!!

Bref… vient le moment d’y passer... c’est Gla et Tom qui s’y collent en premier. Puis les autres frères suivront et pour finir Olivier qui était parti se cacher dans les toilettes et qui a failli y rester coincé !

Olivier vérifie ensuite l’adresse email sur le ticket à conserver : la moitié (3/6) était erronée… il manquait une lettre…

Toujours pas d’esclandre de sa part : la sagesse du voyage surement !!!

On sort après avoir montré une vidéo de la remorque à la dame effectuant les tests.

On espère désormais qu’ils seront tous négatifs !

Verdict mardi soir au plus tard.

Il est 17h…

Vite on veut manger : ce sera chocolat chaud et viennoiseries.


On se dépêche d’aller chercher le 4x4 tout propre et on décide de se rendre à Las Lajas (sanctuaire sur les flancs d’une montagne) à quelques km après avoir fait le plein… on était en réserve depuis plusieurs km … et Gla n’est pas joueuse mais sachant que le carburant est moins cher de l’autre côté de la frontière et que la frontière n’est qu’à quelques kilomètres ça a donné des idées à Olivier… NON, ON FAIT LE PLEIN TOUT DE SUITE OLIVE … pas le choix, il faut s’exécuter.


Jules se permet de rappeler à son père les propos de Kika concernant les pompes à essence en Argentine : quand tu en vois une tu remplis ! Olivier a bien retenu la leçon… on espère qu’il la mettra en application.


Le sanctuaire de Las Lajas est éclairé. On observe et contemple les successions de couleurs. C’est splendide. On s’aperçoit qu’il y a un teleférico. On verra si demain on se laisse tenter…


Nous allons à la Merced, c’est un restaurant réputé, le meilleur de la ville selon le propriétaire du lavadero

On valide : on y mange très bien et les prix étaient plus que corrects.


Nous voici de retour au camping. On ouvre notre Patrouille dans le noir de la nuit sans lune apparente.


Journée du 01 février


Et si en faisant laver la voiture à Ipiales on avait fait rentrer le loup dans la bergerie…

Les garçons n’étaient pas emballés de laisser les clés pour laver l’extérieur.


Gla a fait des cauchemars cette nuit… elle s’est imaginé que des personnes avaient démonté les portières et caché des produits à l’intérieur…

Et une fois la frontière passée, on va se faire démonter la caisse pour que les personnes en Équateur puissent récupérer la marchandise….


Voici ce dont Gla a fait part à Olivier lors du petit déjeuner…

Olivier a dormi dans la tente de toit tout seul.

Il était encore en haut lorsque Richard, notre voisin nous informe que le test PCR de Sylvia est positif !

Il parle anglais… Gla est nullissime et essaie de bafouiller quelques phrases. On est triste pour eux… et inquiet pour nous ! On s’interdit d’imaginer un quelconque scénario… et si … ? Et si … ? Non, stop !

On attend les résultats et on avisera au moment ! Facile à dire… le conscient est ok avec ça, l’inconscient un peu moins !!!


Les enfants, une fois le petit dej grand luxe avec du Nutella avalé (non, toujours pas de placement de produits…. Et pourtant qui d’entre nous n’a pas rêvé d’avoir un pan de maison en pots de Nutella ?)

Alors qu’est-ce qu’ils font les enfants après le Nutella ? Ils se mettent à jouer autour de la remorque, en profitant du soleil timide.

Chacun des adultes vaque à ses occupations.

Gla se lance dans le décrassage des chaussures de randonnée.

Puis on revient vers la remorque : Martin et Maxence ont transformé des boîtes à chaussures en une charmante maison avec laquelle Tom joue. Jules quant à lui a fabriqué des flèches en bambous… c’est super !

Gla aidera un peu à la conception et sera autorisée à dessiner sur leurs œuvres.


Olivier et Gla se lance en parallèle à la mise en place des autocollants #Jackbushman.

Olivier fait ça avec beaucoup de précisions. Ça doit être impeccable ! Ce qui lui vaudra quelques gentilles moqueries de la part de Gla !


Il est presque 13h… la matinée est passée super vite.

On décide de partir au sanctuaire de las Lajas.

Nous nous garons au parking du teleférico et embarquons quelques minutes plus tard.


Cette petite descente de presque 20 minutes nous permet de voir cette magnifique construction.

C’est Jules qui s’occupe de la vidéo.


On prendra le temps de faire quelques … d’accord, beaucoup beaucoup trop de photos puis Tom géolocalisera une aire de jeux. Nous restons presque une heure à jouer au pied de cette belle église.

Olivier reprend le teleférico tandis que Gla et les garçons se dirigent vers le parking où Taxi Pat’ conduit par Olivier va nous retrouver !

Sur le chemin qui mène au parking, on se laissera tenter par des glaces et quelques empañadas.


Nous sommes super synchros : tout le monde dans taxi Pat et en route pour le centre-ville d’Ipiales. Cette ville n’a pas la chance d’être connue pour ses beautés architecturales…

On fera quelques rues pour passer le temps…on s’arrêtera au laboratoire où on a fait les tests la veille… toujours pas de résultat… nous poursuivons notre chemin. Un commerçant nous déconseillera de prendre une rue mentionnant la dangerosité du lieu. Gla précisera que nous allons tout juste au parking et que nous récupérons la voiture pour partir.

Il est près de 16h30


C’est étrange… on voit bien que c’est pauvre… on voit bien les gens avec des valises et des sacs à dos qui marchent sur le bord des routes, on voit bien que ça ne ressemble pas à Carthagène, à Bogotá ni à Medellin pour ne citer qu’elles… et, ça fait plusieurs fois qu’on nous prévient… on reste vigilant, prudent mais aussi triste pour eux et de leur sort.

Olivier pense que les personnes marchant sur les routes sont des Vénézuéliens qui fuient leur pays, impossible à vérifier mais sans doute proche de la réalité.


Un petit tour au supermarché pour trouver des sous-vêtements à petit bonhomme notamment !

On y trouvera même un couvre volant (oui c’est moche) car le volant de Pat’ s’effrite et Olivier en a marre du contact avec le scotch et un petit aspirateur à alimentation par allume cigare et du scotch pour éviter d’utiliser celui de leur père !


On rentre au camping, les enfants souhaitent continuer leur construction et tester le nouveau scotch 😉

Jules construira des carquois en utilisant la scie manuelle : beau travail ! La technique est avérée, il maîtrise parfaitement. Maxence s’initiera sous le regard inquiet de sa momon !


Il est temps de partir manger à la Merced, comme hier.

En plus il y a le match Argentine / Colombie aujourd’hui et au restaurant il y a des télés donc fortes probabilités pour que le match y soit diffusé.

Bingo, on va y avoir droit !


On mange super bien et on pensera à ramener le dessert à nos charmants voisins qui n’auront pas la chance de se présenter à la frontière demain matin.


Ce soir, Olivier s’occupe de préparer tous les documents pour le changement de pays. Gla a mis des dollars restants du Panama dans son portefeuille : il ne faudra tout de même pas trop tarder à retirer en Équateur.

On croise les doigts pour que ça se passe au mieux demain pour nous tous ce 1er passage de frontière en Amérique du Sud.

Spoiler : tout est ok, on publie ce post depuis Ibarra en Equateur

 
 
 

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