#33 : Ecuador : Dios, patria y libertad

L'équateur aurait du être la destination de notre voyage de noces mais nous avions préféré aller au Mexique. On a hâte de découvrir ce pays.

Journée du 02 février

Ce soir impossible de trouver le sommeil…

Même les chaussures de Tom s’activent et s’illuminent !!!

Demain nous tenterons de passer la frontière pour aller en Équateur, ce pays qui aurait pu être la destination de notre en voyage de noces en 2016… nous étions alors allés au Mexique.

Il faudrait faire la liste de tous les bons moments (et les un peu moins bons aussi) passés dans ce formidable pays… mais Gla n’y arrive pas… pourtant Gla adore faire des listes…

« Colombia te quiero tanto » nous aussi on peut le dire à défaut de le chanter !!!

Demain on va pleurer de te quitter ça on en est certain.

Un petit message à Kika pour son anniversaire de mariage 😉

Et voilà 7h : Gla est sur le qui vive ! Il faudrait arriver à la frontière assez tôt si possible !

Petit à petit, tout le monde se réveille et chacun effectue une tâche de façon à fluidifier le processus…

Maxence et Jules s’occupent du petit déjeuner, Martin réveille papa et prépare Tom, Gla range les couettes et vêtements de nuit de façon à pouvoir fermer la remorque très prochainement…

Olivier et Maxence partent au laboratoire chercher les résultats des tests PCR négatifs en version papier, exigée à l’immigration puis vont faire des photocopies et reviennent au camping. On a payé la veille, on peut partir quand on veut.

Pendant ce temps, au camping Jules arrive à convaincre sa mère de plier la remorque tous les deux !

On met Martin à la caméra et nous nous lançons et y parvenons. Jules est fier ! Il est aussi super costaud !

Peu de temps après, le 4x4 revient. Maxence et Olivier sont ravis de trouver tout prêt pour le départ.

Nos voisins Sylvia et Richard viennent nous saluer. On se verra peut-être chez Hans ?

On prend la route vers la frontière… il aura fallu en tout et pour tout 5 min… on ne pouvait pas dormir plus proche.

On est obligé de se garer au Parking et du coup de faire quelques manœuvres…

Nous allons d’abord faire tamponner nos passeports à la douane colombienne : on était presque au terme de nos 90j ! Tout se passe très bien.

On va ensuite effectuer la sortie de Pat et Patrouille. C’est plus complexe dans le sens où on n’est pas sûr de ce qu’il faut faire. Bref, le douanier nous indique que c’est ok informatiquement et que nous allons recevoir un email.

On attend quelques minutes pour avoir une preuve mais aucun email n’arrive, on décide de continuer.

Nous allons récupérer nos compagnons laissés au parking juste après un dernier pipi en Colombie… et on traverse le pont.

On se garera plus facilement, un peu au milieu… bref et Olivier ira présenter les 6 tests PCR négatifs à des officiers sous une tente blanche au milieu de la route, sur le pont. Il reviendra avec un papier de 5cm sur 5 avec inscrits nos noms et prénoms et un tampon…

Nous allons ensuite à la « migración » côté Équateur pour valider qu’ils veuillent bien de nous …

La douanière est adorable. Celui d’à côté avait l’air plus rigide… il a refusé l’entrée à un jeune Suisse … on s’estime chanceux d’avoir affaire à la dame.

Tout est ok, on a même droit à la petite blague sur « falta la niña ! » ça faisait longtemps…

Et on va faire rentrer Pat et Patrouille.

Là c’était un peu plus long…

La douanière cherche les informations sur la carte grise française et finalement nous demande où elles sont… Elle sortira pour faire des photos du véhicule et de la remorque.

« y falta la niña !!! » « no falta nadie y usted tiene hijos ? » permettra de discuter en traversant la chaussée pour accéder aux véhicules. La douanière à un garçon et une fille…

Bref, on s’en moque hein mais je peux vous dire que les enfants que ce soit en Colombie ou bien ici en Équateur ça peut aider et alors quand ils arrivent à les compter et qu’ils en trouvent 4 … je vous dis pas, ils sont trop cools avec nous les douaniers…

Allez les gars, courage, ça fait deux heures qu’on est dans la paperasserie mais on tient le bon bout. Il ne manque que l’impression du papier du véhicule et celui de la remorque…

En réalité, nous aurons un seul papier pour les deux et en revanche aucune assurance nécessaire ni proposée !!!

On le savait car lu sur des sites de voyageurs mais ça fait toujours bizarre.

On remercie tout le monde et on peut enfin savourer nos bonbons puisque nous sommes admis sur le sol équatorien.

Nous nous attendons à nous faire arrêter plusieurs fois par la Police pour contrôle, les enfants sont attachés et un par siège !!!

On fait une pause au cimetière de Tulcan à un petit quart d’heure de la frontière.

On est étonné de voir 4 gros camions décorés à l’entrée du cimetière. Le gardien nous indique que c’est pour le fils d’un colonel de la ville.

Nous entrons et sommes conquis par ce lieu avec ses haies si délicatement taillées.

Nous prenons le temps de nous balader jusqu’à ce qu’on entende un remue-ménage de Klaxons : ceux des camions de l’entrée du cimetière.

Nous regagnons la sortie pour nous stopper net puisque face à nous un convoi funéraire faisait son entrée.

On range appareil photo et on laisse passer le cercueil suivi de quelques centaines de personnes masquées.

Nous ressortons et pour changer un peu de l’atmosphère lourde de l’après convoi, nous choisissons le décor préféré des lettres de la ville de Tulcan. Tom a choisi le « C »… peut être dû à la couleur.

Il nous reste quelques dollars du Panama. Nous retirerons plus tard.

On mange une glace « à la paisa » : voilà comment s’appelle ces glaces faites dans des récipients en cuivre…

Nous reprenons en suivant la route en direction de chez Hans. Et quelle route… la panaméricaine avec son enrobé net, ses voies larges et ses zones de dépassement… on se croirait aux US !

Et quels paysages… on est encore à plus de 2000 m d’altitude et on peut observer des sommets alentours bien plus hauts.

Olivier avait besoin de sucre, le paquet de bonbon y est passé !!!

Pas de monde aux feux ou aux péages contrairement à la Colombie.

En revanche, en Équateur, aux péages on paie un supplément pour la remorque !

On arrive chez Hans, à la finca Sommerwind c’est super ! C’est grand, c’est beau, mais il y a des moustiques en soirée parait-il …

Et oui, on confirme les petites bêtes passent à l’assaut vers 17h30… et on apprécie le spray de Kika.

On n’aura pas le courage de faire des crêpes pour la chandeleur.

En revanche, on apprécie la douche chaude… oui ça faisait longtemps… enfin Tom dira juste ça fait que 4j maman, ce n’est pas beaucoup !

Le sommeil devrait nous prendre assez tôt ce soir.

On se mettra à jour de lessive demain, enfin si le temps le permet et on décidera si on va au bord de l’océan ou bien si on reste chez Hanz avant l’arrivée d’autres visiteurs…

Journée du 03 février

Ce matin on fait le bilan de la nuit en termes de piqûres de moustiques : ras, ils étaient très nombreux hier soir mais visiblement pas si féroces que ça !

Après un petit déj copieux où Gla précisera à Martin de bien déjeuner puisqu’il fait prévoir de tenir jusqu’à 13h, celui-ci répondra par une question : « le 13h d’aujourd’hui où de demain ? » ahahah, sacré Martin !

Nous attaquons le grand match contre le linge sale. Il n’y avait pas une poche de linge sale, il n’y avait pas deux poches de linge sale, il n’y avait pas trois poches de linge sale… ah beh, ah ben si, il y avait 3 poches de linge sale.

C’est donc deux machines pleines à craquer qui ont tourné l’une après l’autre. Notre malédiction de : « faire la lessive = pluie dans la foulée » semble vaincue ! Hourra.

Il y avait non seulement le soleil mais un petit vent léger parfait pour un séchage efficace et rapide !

Pendant ce temps à la remorque c’était studieux pour M&M. Martin a décidé de « tutorer » son frère notamment en maths et en anglais. Rassurez-vous, pour l’anglais c’est YouTube qui a donné l’accent et pas leur mère !

Jules avait besoin d’être seul et en a profité pour construire quelque chose en bambous. Ses frères l’ont rejoint en fin de matinée pour également construire ou améliorer l’existant de leurs créations. Petit Tom apprend tranquillement à compter… on est presque à 20 sans oubli… il faudrait fabriquer des cartes de « uno de nombres » pour qu’il les apprenne en jouant.

Notre longue matinée à la remorque nous a permis également de préparer notre voyage en Équateur de manière plus approfondie grâce à Hans le propriétaire du camping

Un sandwich au thon préparé par Martin avant de partir pour le mall… et la traditionnelle visite d’un supermarché…

Alors on va comparer évidemment avec la Colombie et la France …

• Klaxon : un peu plus qu’en France et beaucoup moins qu’en Colombie

• Pas de monde aux feux ou sur le bord des routes

• Voies/routes larges ici

• Gasoil 1,90 dollar le galon (soit presque 4L)

• Alimentation : c’est plus cher qu’en Colombie… le petit pot de Nutella à 14 dollars c’était ouf !

• Ici masque omniprésent et même contrôle des pass-sanitaire dans le supermarché et d’autres magasins du centre commercial

• Il y a la queue aux distributeurs de certaines banques comme en Colombie

Nous en avons profité pour effectuer un retrait et nous ne devrions pas avoir de frais bancaire avec notre carte.

On ne sait pas encore si ici ils sont plus carte bancaire ou effectivo même si la file d’attente aux distributeurs peut nous laisser présager d’une tendance.

Puis l’achat indispensable d’une carte SIM : Olivier a choisi Movistar pour l’équateur.

Pour la petite histoire, l’autre opérateur possible qui fonctionne bien en Équateur est Claro. Nous avons au préalable été à la boutique et la vendeuse nous a indiqué qu’on trouverait ce dont nous avions besoin à la pharmacie… et on a compris ça tous les deux…

En Colombie, on peut acheter des glaces en pharmacie ça on savait… en Équateur paraît-il qu’on peut acheter des forfaits téléphone à la pharmacie….

Au supermarché, on achète deux trois bricoles et surtout des œufs puisque Tom voudrait bien manger des crêpes. On est légèrement en retard pour la chandeleur… on va se rattraper ce soir !

Et en plus, on fait des croques monsieur avec notre super appareil Petromax !!!

Gla a failli s’arracher les cheveux avec ce maudit truc mais finalement tout le monde s’est régalé !

Ce soir c’est dodo tôt et début de préparation du bilan de la Colombie même si on risque d’être amené à y retourner puisqu’il semblerait que les frontières terrestres avec le Pérou restent fermées jusqu’en août 2022… ( c’est Hans qui nous a prévenu de cette information) !

Petit coup de blues pour Olivier qui a expliqué nos options de suite de parcours… avec le cœur un peu lourd, faut bien se l’avouer…

Journée du 4 février 2022

Ce matin on s’active un peu puisqu’on voudrait aller au marché à Otavalo puis peut être faire une randonnée autour d’une laguna.

On prend tous le petit déj ensemble. On en profite pour terminer les crêpes de la veille.

Nous sommes chanceux, il fait déjà beau.

Nous nous garons dans une rue à Otavalo. C’est plus calme qu’en Colombie et c’’est gratuit.

Il n’y a pas ce fouillis de personnes à 3/4 ou5 sur les motos. C’est très propre comme ville. Les gens portent rigoureusement le masque.

On arrive sur la place du marché. Il y a des hamacs, des ponchos, des instruments de musique et divers petites choses bien sympathiques. C’est l’heure du repas pour les vendeurs ce qui ne les empêchent pas de nous proposer leurs produits au « meilleur » prix !

On fait nos emplettes avec négociation.

C’est eux qui ont commencé ! Bon Olivier s’est bien défendu…

Il fait une vingtaine de degrés. On est en t-shirt et ça le fait !

Un arrêt sur la jolie place pour trouver un restaurant. On joue avec les balles en crochet. On demandera à Mamou de nous expliquer le crochet ou le tricot.

Au restaurant, on est abasourdi par les prix… ça pique par rapport à la Colombie.

Nous mangeons bien. Le Churasco est ici aussi semelle… dommage.

Il faudra attendre un peu pour manger de la bonne viande rouge.

Nous allons voir la laguna de Cuicocha à 3000m d’altitude. Il y a un sentier du tour de la laguna qui fait 13km… pour aujourd’hui c’est trop tard, il est déjà 15h30 mais pourquoi pas le prévoir pour demain ou dimanche.

On s’enregistre à l’entrée du parc mais c’est gratuit, le parking aussi.

On retourne au camping et les 3 grands se lancent dans une compétition de tir à l’arc pendant que Tom et Gla s’éclate à la balançoire.

L’heure studieuse se profile et est assez facilement digérée et appréciée…

On mange les restes de victuailles de Colombie… dont des spaghettis pas chers … on oubliera la prochaine fois. Mais on ne gâche pas la nourriture donc avec un peu plus de sauce et du fromage…. Et le nez pincé ça passe large maman !!!

Aujourd’hui, Olivier a reçu :

• Un devis pour shipping Carthagène Montevideo

• Un devis pour une semaine aux Galapagos

Conclusion, on a pris non pas un mais deux gros coups de massue sur la cabeza !!!

Autre conclusion : tenter de trouver d’autres alternatives / agences / dates / …. Promotions / miracles !

Journée du 05 février

Bon anniversaire Papou !

Non partons pour la Laguna de Cuicocha, à 40 min d’Ibarra.

C’est un lac au centre d’un cratère volcanique effondré à 3100m.

Large de 3 km et profond de 200m, il comprend deux îlots surgis lors d’éruptions postérieures. Leur forme évoque des dos de cochons d’Inde, d’où le nom de « cuicocha » signifie « lac cochon d’Inde » en quechua.

Superbe randonnée de presque 13 km en altitude !

Ça passe (pas si large) mais ça passe !

On se permettra même de faire quelques foulées à 3473m !!! Et Maxence fera une rondade sur un pont en bois surplombant une rivière de cailloux ! Olé !

Les nuages ne nous ont pas permis de contempler le sommet du Cotacachi mais nous ont bien protégé du soleil ! Nous avons eu quelques gouttes de pluie et nous avons entendu le tonnerre… les enfants ont cru que c’était le volcan qui se réveillait ! Surtout que parfois il est possible de voir des échappées de gaz !

Et surtout : ON NE S’EST PAS PERDU !!!!

On est fier de nous ! Et sans ralerie ni dispute…. On est encore plus fier de nous !

Bon, en réalité on ne pouvait pas se perdre… il y avait un seul chemin ! Et parfois, il y avait des bouts de bois formant des escaliers pour faciliter les ascensions et les descentes… c’est très bien entretenu et très propre.

Les enfants ont montré un vrai goût pour l’effort du jour. Ça fait super plaisir !

En plus, on avait prévu le pique-nique et un sachet de graines types amandes, raisins secs… sans compter les bananes et les pommes qui nous attendaient à la voiture.

On s’améliore, on prend note des erreurs du passé. Seul hic : prévoir plus d’eau !

Maxence et Jules ont eu un petit peu mal à la tête.

On a été émerveillé par la beauté et le calme régnant. C’est reposant !

On décide de ne pas faire le tour en bateau. On risquerait d’être déçu !

On rentre tranquillement. On évoque l’idée d’aller manger au KFC (c’était une demande de Maxence pour son anniversaire !) … On exaucera le souhait de Maxence 1,5 mois après.

Puis douche et dodo puisque les adultes sont cramés !

Nous dormons à côté d’un lac qui nous fait penser à celui d’Annecy. Nous prévoyions d’en faire le tour de 10km demain en courant… on verra l’état des jambes… surtout celles des adultes !

Ce soir au camping c’est fiesta. Bon comme dirait Olivier on n’est pas convié !!!

En tous cas, il y a plus de monde que les jours précédents.

Journée du 06 février 22

Joyeux anniversaire tontoncle !

Il est effectivement plus logique de le mettre en début de journée (la bonne) plutôt que la veille lorsqu’on envoie le message (avec le décalage horaire on a souvent la chance d’être les premiers à le souhaiter 😉)

Hier il y avait beaucoup de monde au camping… hier soir il y a eu de la musique jusqu’à tard… ce matin, les enfants ont fait un peu de raffut de bonnes heures…

Bref, on ne nous a pas trop regardé de travers !

Les enfants avaient journée libre… ils ont pensé à faire une ou deux leçons, en autonomie !

Puis ils ont construit et finalisé / consolidé les maisons en carton qu’ils avaient commencé quelques jours avant. C’est très ingénieux. De futurs architectes… ou pas !

On a ensuite joué au ballon : celui qui le fait passer dans le pneu est un vrai champion ! Que des champions aujourd’hui ! Les vrais on les verra demain après un peu plus d’entraînement…

Tom s’est invité chez les voisins pour jouer au mini baby-foot. En fait, on l’a vu partir. Il est allé se planter devant eux puis quelques temps après on a regardé où il était : en train de jouer ! Il a dû se faire comprendre ou comprendre quand on lui a proposé de jouer !

Nous avons fait des lentilles avec des carottes à midi parce qu’ils adorent ça les gars puis des crêpes pour goutter parce qu’ils adorent ça aussi les gars !

La pluie a fait quelques apparitions.

Nous avons passé une bonne journée bien remplie finalement !

Et on en garde un peu pour demain matin.

Nous venons de trouver notre futur camping, près de Quito.

En route pour de nouvelles aventures en Équateur !!!

Journée du 07 février

Le jour où tu réalises que tu ne pourras pas aller dans l’archipel des Galápagos….

La journée a pourtant bien commencé. Nous partons aujourd’hui pour nous rapprocher de Quitó. Nous rangeons les affaires en jouant. Il y a le petit garçon de Franklin, un des gars qui travaille chez Hans. Franklin a fabriqué un récipient à base d’une noix de coco. Il l’a verni et donné aux enfants.

Nous emportons des flyers de chez Hans. On mettra un avis sur Ioverlander, c’est promis.

Nous avons peu de route. On se permet de faire un détour à El Reloj où passe l’équateur. Jules et Martin font une petite vidéo : le saut de l’hémisphère Nord à l’hémisphère Sud !!! On taira ce qu’Olivier a fait par contre.

C’est proche de la ville de Cayambe. Et vous connaissez la spécialité d’ici ? Ce sont les « biscochos » ! On a acheté 3 paquets et du fromage dans une feuille pour le conserver sauf qu’il n’a pas fait long feu le fromage… la feuille se conservera seule ! Ou bien on l’utilisera pour conserver autre chose.

On a échappé à la super grande aire de jeux (on l’a vu trop tard et faire demi-tour avec la remorque c’est un peu compliqué… on s’est rattrapé sur les gâteaux salés qui peuvent se manger en apéritif ou au petit déjeuner. Ça aura fait notre déjeuner !

Tom, dans la voiture, s’amuse à faire des tests à ses frères… il leur met un petit bonhomme dans l’oreille !!! Parfois il s’exclame : hé les gars l’Equateur c’est ouvert puisqu’on y est et l’Argentine ? »

On reprend la route après la petite pause gourmande dans l’hémisphère Sud !

On repense au supermarché, il y a deux jours, quand on s’est garé…

Olivier a « frôlé « le pare choc arrière du pickup garé à côté qui a malgré tout beaucoup bougé… ni vu ni connu on se gare mais en simultané d’être percuté à l’arrière le pickup a également été percuté à l’avant… à moins que Pat ne l’ai propulsé sur la voiture en train de se garer devant…

La route est large, la route est une deux fois 2 voies, la route est parfaitement bitumée… on est en altitude, cependant ça nous change fortement de la Colombie…

On arrive à notre camping, à côté de l’aéroport.

Bon les gars, on risque d’entendre les avions ok, pas de panique. Tu parles, eux la nuit ça ne va pas beaucoup les déranger !

On s’installe. Dur de trouver un endroit plat. Par contre, de la place pour les manœuvres.

En voulant aider à mettre le frein à main, Martin a failli assommer sa mère ! D’habitude, le frein de la remorque s’enclenche jusqu’au coffre assez violemment. Aujourd’hui, avec la même violence il s’est arrêté sur la tête de Gla !

Après avoir été sonné un petit moment, le cours normal des choses reprendra. On ne se débarrassera pas d’elle pour cette fois !

Des visiteurs curieux et épatés sont venus prendre des photos… l’un d’eux s’avère être le propriétaire du camping.

Nous préparons la remorque pour la nuit et partons se balader en 4x4.

Après une halte dans un centre commercial européen, nous mangerons dans un super resto où les enfants ont pu faire de la tyrolienne.

Ambiance guinguette bien sympathique

Nous rentrons à la remorque. Tom s’est endormi sur le trajet. Il se réveille juste pour constater qu’il lui manque des crayons reçus au restaurant.

On lui récupère les manquants et on part se coucher dans le froid des hauteurs de la proche capitale équatorienne.

Il y a des bruits étranges à l’extérieur… pas de décollage ni d’atterrissage…

Journée du 08 février

On n’a pas expliqué hier pourquoi on n’irait pas aux Galápagos….

En réalité, nous avons reçu plusieurs devis pour faire une croisière de 5 jours/4 nuits fin février - début mars. En gros, pour 6 en comptant l’avion mais pas l’entrée au parc qui est de 100 dollars par personne il y en a environ pour 12.000 dollars. Non je n’ai pas mis un 0 en trop !

On a donc oublié la croisière et on a voulu tenter de voir pour rester sur une île… et faire des excursions à la journée… il ne reste pas beaucoup de logement et c’est également un énorme budget pour un si court moment.

L’autre donnée et non des moindres est que les frontières terrestres péruviennes sont fermées…et que si on veut visiter plus de deux pays (Équateur et Colombie), il nous faudra shipper c’est-à-dire (re)mettre Pat et Patrouille sur un bateau direction ???

Ce qui signifie - en d’autres termes - des frais de shipping pour notre casa rolante et des frais de billets d’avion et de logement pour nous 6 le temps de la traversée !

Les Galápagos, on verra plus tard ou bien jamais. On a décidé de ne rien regretter mais on ne peut pas claquer un budget si conséquent pour seulement 5 jours… sachant qu’à le faire on veut bien le faire et non uniquement se dire « on est allé aux Galapagos »

Pour info, en 3 mois en Colombie on a dépensé ¾ de 5 jours au Galapagos …

Alors aujourd’hui qu’a-t-on fait ?

Nous sommes restés au camping jusqu’en début d’après-midi. La matinée a été productive en termes d’apprentissages scolaires et en activités ménagères (lessive-rangement-organisation-désorganisation-réorganisation !)

Jules s’est beaucoup intéressé à la réalisation de tableaux Excel.

Maxence a reconstitué une ferme et y travaille beaucoup.

Tom est un mordu d’échec… il connaît presque le déplacement de toutes les pièces.

Martin fait non seulement le duolingo en espagnol mais également celui en anglais.

L’après-midi a été consacré à un petit aperçu du centre de Quito. Whaou les routes… de belles pentes. Rodez n’est pas à la hauteur !

Nous avons garé Pat on ne sait où puis nous nous sommes laissés guidés par notre intuition… nous avons passé des rues sans voir aucun touriste … d’ailleurs a-t-on vu des touristes ?

C’est animé Quito ! C’est commercial… on s’habitue vite à la foule. C’est agréable de déambuler dans cette capitale haute en altitude (2800m) et en couleurs harmonieuses.

On ressent de la bienveillance certes mais bien moins qu’en Colombie !

(Bon elle va s’arrêter avec sa Colombie, en plus elle avait peur d’y aller !)

On s’arrête pour grignoter… sandwich pour certains, demi-litre de glace pour d’autres et méga part de gâteau au chocolat pour encore une autre !

On se régale !

On retrouve Pat et on se dirige vers une aire de jeux proche de notre camping…

Pas d’aire de jeux… un resto mexicain fera l’affaire (2x combo 1-2-3) 😉 avant de rentrer se reposer aux sons du décollage et atterrissage… non je blague, après 21h on n’entend rien de la sorte !

Demain on va au centre du monde (non pas à Albi)

Journée du 09 février

Nous avons fait faire un autocollant pour la voiture. Il y a un QR code en plus… trop chouette !

Ensuite, nous sommes allés à la mitad del mundo ! Nous avons marché sur la ligne de l’équateur… au début, nous nous sommes questionnés sur cette ligne… s’agit-il du marquage Covid ou bel et bien de l’équateur ?

Il y a un grand parc avec des visites en tous genres et notamment des maisons des indigènes, le musée du Cacao, une chapelle et ce grand monument surmonté d’un globe de cuivre…

Il y a aussi des restaurants, des tiendas de souvenirs et une aire de jeux où les arbres sont habillés… nos loulous y ont passé un peu de temps.

Devant une tienda, il y avait une pointe sur laquelle on devait faire tenir un œuf…

Les garçons s’y sont lancés. Un seul essai… et Olivier a réussi… il a gagné un bracelet !! Youpi

On a mangé dans un restaurant du parc puisqu’il était près de 14h. Devant le restaurant un « cuy » embroché était en train de rôtir ! C’est un cochon d’Inde !

Vous savez les gars comment on dit cuy au pluriel ? Cuyes qui se prononce couillès… ça nous a rappelé l’histoire de lapin à la granja de Mama Lulu !

Nous sommes ensuite allés en voiture sur les hauteurs de la capitale voir la majestueuse Virgen de Quito et les volcans qui étaient dans les nuages.

Puis nous avons tenté de retrouver le magasin de jogging vu la veille… nous y sommes arrivés et on s’est même garé devant une fête foraine ... en se trompant de chemin !!!

Les enfants ont explosé de rire et de joie !!!

Nous rentrerons à la remorque pour manger et se coucher. Nous sommes ravis de l’absence de moustiques !

Nous pouvons préparer le reste du séjour… on a de la visite…

Journée du 10 février

4100 m d’altitude ! On y est arrivé !

Bon pas tout seul évidemment… et j’ai envie de dire ça se fait, c’était pas si terrible !!!

Normal Gla ! Pat nous a amené jusqu’au parking du téléphérique de Quito puis nous avons pris nos billets et les fesses bien installées sur le siège de la cabine nous avons parcourus 2,5 km en 10 min sur les flancs du volcan Pichincha pour sortir à 4000 m tout sourire !

Nous étions chaudement habillés et nous avons commencé par nous prélasser sur des grandes chaises… contemplant la belle capitale de haut !

Olivier est parti en éclaireur puis nous a convaincu de monter encore un peu pour faire de la balançoire. C’est ainsi que, par nos propres moyens cette fois, nous avons été jusqu’au sommet de la Cruz Loma à 4100 m d’altitude faire de la balançoire ! Petits et grands avons adoré ! L’air était vif, le soleil nous réchauffait. Le ciel était malgré tout bien encombré ce qui ne nous a pas permis d’admirer les Cymes alentours.

Peu importe, c’était trop chouette !

Nous n’avons pas ressenti de gêne particulière. Nous avons été prudents dans nos mouvements… enfin presque !

Tom en a assez ! Il veut redescendre à l’aire de jeux qu’on a vu en montant à pied. On a beau lui expliquer que c’est une aire pour les chiens, il n’en démord (ahahah!!!) pas !

Après une tentative de film made by Juju... on descend progressivement pour les uns, en courant pour les autres…

En passant devant ladite aire de jeux, Tom est bel et bien convaincu cette fois. Nous pouvons reprendre le teleferico de Quito pour descendre !

Le trajet retour se passe aussi tranquillement que la montée sauf que…. Œil de lynx (Maxence) a vu quelque chose !

Une vache d’abord puis un cheval ensuite… mais surtout… un parc d’attraction !!!!

Nous (les parents) avions connaissance de la présence de Vulcano park tout proche. D’ailleurs, le parking du parc et du téléphérique est commun. Nous sommes confiants … rien ne bouge la bas dedans. On s’approche et on arrive presque à convaincre les enfants que c’est fermé… jusqu’à ce qu’ils entendent de la musique…

Ils ont l’ouïe aussi fine que la vue ces marmots, c’est incroyable !

Nous nous jetons ainsi dans la gueule du loup de 13h à presque 17h !

Un parc d’attraction presque que pour nous… ça ne se refuse pas évidemment !

Les enfants ont adoré les auto tamponneuses même si Tom n’a pas pu les accompagner Maman a pourtant insisté, on était seul, on allait donc pouvoir faire très attention. No señora ! Ok señor !

Bouhhh qu’est ce qu’il sont rigides ces équatoriens…, maman était un peu en colère et triste pour Tom puisque les auto tamponneuses pour son âge ne fonctionnent pas !

Ils ont pu également faire du trampoline deux par deux. Les sauterelles s’en sont donné à cœur joie. Nous étions tellement ravis de les voir potentiellement se fatiguer… (c’est pas beau de penser ça hein, et que dire de l’écrire !!!)

Olivier a pu faire une session de kart, avec une piste uniquement pour lui !

Nous l’avons regardé s’éclater comme un gosse et aussi s’éclater contre des pneus…

Il fallait que la piste soit un peu mouillée pour un peu plus de fun a t’il dit !

Il (Le même) a même fait bugger un jeu de foot sur arcade ! L’ordinateur s’est coupé en pleine partie. Ça faisait près de 30 min qu’il jouait en ayant payé 65 cents !

Nous quittons le parc enchantés et ravis de notre journée. Nous tentons de trouver une banque ouverte… trop tard, faudra revenir demain matin !

Ce soir, les enfants n’étaient pas plus fatigués que d’habitude par contre ils étaient affamés ! L’altitude ?!?

On se couche, demain on a de la visite !!!