#34 : A la découverte de l'Amazonie et de Cuenca
- olivier gavazzi
- 1 mars 2022
- 38 min de lecture
Les parents d'Olivier nous accompagne pour visiter la côte Est (Amazonie) et centrale (Cordillères des Andes) de l'Equateur. Récit de notre voyage haut en rebondissements.

Journée du 11 février
Aujourd’hui on reste au camping…
Chacun ses activités…
Olivier est parti en ville (banque, forfait téléphone, courses…).
Gla et les enfants ont travaillé scolairement parlant pendant ce temps.
Puis nous avons préparé le repas : lentilles et crêpes !
Ou bien crêpes et crêpes et rerererecrepes pour M. Tom !
Dès qu’Olivier est rentré, nous avons pu nous mettre en maillot de bain (qui sont rangés dans un des tiroirs du 4x4 !) et profiter de la piscine un peu et du jacuzzi beaucoup ! La preuve sur les mains de Tom !!!
On a joué, construit, dessiné, regardé des dessins animés… avec une musique de djeuns dans les oreilles et surtout en attendant nos visiteurs.
Jules a fait une super pancarte rigolote pour l’aéroport !
Nos visiteurs sont désormais partis avec nous pour 15j.
Un petit repas et on les laisse aller se reposer puisque ça fait près de 24h qu’ils sont debout !
L’avantage du camping où nous sommes est qu’il y a également des chambres d’hôtel et même des cabañas. Du coup, demain on sera tous ensemble.
Fin de soirée classique pour nous : jeux de cartes avec les enfants et Tom qui s’endort sur le ventre de sa mamouna qui a vêtu un super sur pyjama tout chaud !
Gla apprécie d’autant plus qu’elle se rend compte évidemment que ça ne va pas durer éternellement !
Nous sommes en réflexion pour la suite de notre parcours… et pourquoi ne pas mettre Pat et Patrouille sur un camion et passer en Bolivie ou en Argentine ?
A voir si c’est possible… ce serait vraiment top pour nous !
Journée du 12 février
Visite de Quito
Nous sommes 8. Nous ne pouvons pas partir tous dans le 4x4… ils rigolent moins ici !
De la rigueur, de la rigueur… ok on ne tente pas. Surtout qu’on n’a aucune assurance (c’est normal pour l’Equateur, pour autant ça nous fait vraiment bizarre).
On constitue deux équipes : Jules Martin et Gla partent en Uber et les autres dans le 4x4.
Première étape : Le marché d’Inaquito, est tout proche d’une jolie place, sous une halle. Nos visiteurs sont ravis de voir tous ces étals de fruits. C’est coloré, on se laisse tenter par des cerises et des fraises… quelle idée… et les pitayas et autres fruits méconnus chez nous ? Olivier a un mauvais souvenir intestinal d’un test de nouveauté de la sorte… on reste classique !
On achète aussi des petites pommes de terre comme au marché de Silvia, avec Kika. La petite dame a essayé de nous entourlouper ! Et oui, on n’a pas le compas dans l’œil, ni l’habitude de trouver le poids de l’agneau à gagner lors de la fête de la brebis à Requista mais elle va pas nous faire croire qu’il y a un 2,5 kg dans ce sac ! On a osé la mettre au défi et on lui a demandé de peser le sac ! Il y avait un kilo ! La coquine !!! ( c’est pour ne pas dire autre chose !!!). Elle a tenté une deuxième fois et s’est arrêtée à 2kg… bon on est pas à 50 cents mais là c’est récidive non ? Pour se faire « pardonner », elle a rajouté une petite poignée de patates dans le sac après être arrivée à presque 2,5kg.
Ahhh sacré madame ! C’est pas en Colombie que ça se passerait comme ça !
Allez, on reprend un tax’ pour le centre historique, notre deuxième et ultime étape du jour. Cette fois-ci Tom se joint aux groupe de 3. Nous faisons la balade conseillée sur le guide touristique mais à l’envers pour plus de facilité pour garer Pat.
On se régale à arpenter les rues pentues de Quito. On trouve un petit resto à l’angle de la place du teatro. Un almuerzo avec soupe, plat poulet riz banane flageolet) et jugo pour 2,5 dollars. Bon, il ne fallait pas voir l’état des toilettes… bref, on verra demain nos bides !
Allez, on va chercher une heladería en poursuivant notre promenade.
On fera une halte pour trouver des dedales (=dès à coudre) puis nous mangerons les glaces promises et tant espérées et la torta de chocolate au même endroit que la fois précédente.
Gla prendra soin de ne pas être assise à côté de Tom le dévoreur et profitera ainsi de sa délicieuse part de gâteau entière… on ne se moque pas… il y en a qui ont mangé un demi litre de glace !
Après ces délices, il est temps de rentrer au camping .
Les visiteurs Maxence et Tom prennent le taxi et nous partons retrouver Pat… en taxi puisque Jules et Martin ont préféré rentrer le plus rapidement possible… ça ne nous a pas franchement dérangé !
Arrivée au camping vers 18h30 : des voitures de partout, pas possible de garer le 4x4… la remorque est encerclée.
Et quelle ambiance, ça chante, ça danse, c’est dans le jacuzzi, dans la piscine et qu’est ce que ça picole !!!
On mangera des fruits pour ce soir.
Demain matin il faudra se lever tôt probablement pour remplir les petits estomacs !!!
On cherchera les câbles de la voiture pour aider des gens du groupe de festifs puis Maxence Martin et Tom éclaireront ceux qui décident de planter une tente au début de la nuit, en suivant un après midi arrosé !!!
Jules et Gla se lancent dans un jeu de société rigolo. Tom est carpette. Tic et tac dorment avec les visiteurs à l’hôtel ! Olivier se remémorent ces soirées festives d’antan… de façon nostalgique probablement
Journée du 13 février
Nous sommes allés au musée Intiñan juste à côté de la mitad del mundo et nous avons adoré la visite faite par Titi.
Elle nous a appris que Intiñan en quechua signifiait el camino del sol (le chemin du soleil).
Elle nous a montré des maisons où vivent les indigènes.
Ce qu’on a retenu de tout ça :
Les maisons sont faites en boue, bois, excréments d’animaux… structure globale qui acceptent les mouvements de sol
Autour du feu, il y a toujours trois pierres qui représentent par ordre de taille décroissant le père, la mère et les enfants
Les cochons d’Inde sont libres dans la maison. Selon les Indigènes, ils sont capables de capter les énergies des humains ! S’ils s’agitent quand une personne arrive et se mettent à courir dans tous les sens, cela signifie que la personne dégage des énergies négatives. La méfiance sera de rigueur. En revanche, si les cuyes restent calmes, c’est qu’il n’y a seulement que des énergies positives. Lors de la visite, les cochons d’Inde présents (dans un endroit fermé et non libres dans la maison) sont restés très calmes en notre présence. Jules a tiré la conclusion que nous dégagions des énergies positives 😁😁.
Le cochon d’Inde sert également à « purifier » le corps : si quelqu’un se sent mal ou est malade, un cochon d’Inde vivant va être promené sur l’organisme de la personne en question. Pour connaître la maladie en question, le cochon d’Inde ayant servi sera sacrifié et disséqué afin de repérer l’organe malade sur celui-ci qui est par projection celui de la personne malade. Le diagnostic est ainsi établi.
En Amazonie, en plus de la flore luxuriante il y a une faune gigantesque. Nous avons eu des explications sur
Les boas constrictor qui ne sont pas venimeux mais tuent leur proie par asphyxie
Les araignées qui peuvent avoir une taille jusqu’à 30 cm d’une patte à l’autre (ceux qui veulent imaginer peuvent prendre une feuille A4 !!!)
Des dauphins d’eau douce rose dû à leur nourriture faite de minéraux présents dans l’eau
La présence de poissons vampires qui ont la particularité d’être attiré par l’ammoniac de l’urine (surtout celle des hommes qui en est plus chargée) de remonter dans l’urètre et de se nourrir à l’intérieur de l’organisme humain hôte… Sympa de voir ce petit poisson jusqu’à ce qu’on connaisse l’histoire !!! Ceci explique pourquoi les hommes des populations indigènes qui vivent nus ont une sorte de ficelle qui leur coince le « bout » en l’air : de cette façon, les petits poissons ne peuvent pas s’immiscer dans leur organisme via leur phallus.
J’en connais quelques-uns qui ne vont pas faire pipi dans les rivières… à moins qu’ils s’attachent la zigounette avec une ficelle…
On leur laissera le choix !!!
Lors des affrontements, les ennemis étaient tués, décapités, dépecés en prenant bien soin de conserver les cheveux. Ensuite, la tête était mise au-dessus de vapeurs d’un mélange de 15 plantes secrètes afin de la faire réduire en taille : cabeza reducida. Le résultat obtenu était positionné au bout de lance ou bien fièrement porté autour du cou. Cette technique est interdite pour les humains depuis une quarantaine d’années mais se pratique toujours pour les animaux. Nous avons pu voir une vraie tête réduite d’un garçon de 12 ans, âge de la maturité… ça jette malgré tout un léger froid !
Pour rester dans les sujets un peu glauques sans vouloir porter de jugement aux pratiques indigènes, nous avons pu voir une reconstitution d’une tombe. Jusque là tout va bien… le défunt est positionné en position de fœtus et tous ce qui lui appartient est également déposé près de lui puisque les indigènes croient en une vie après la mort. Si le défunt est un chef ou quelqu’un d’important, sa femme vivante est également à ses côtés dans la tombe. Elle boit au préalable une boisson à base de cactus dont les propriétés sont hallucinogènes. Elle meurt ensuite par asphyxie.
Nous avons eu des explications sur le phénomène de Coriolis et fait une expérience au niveau de la ligne latitude 0,0 puis au nord et au sud.
Le cadran solaire n’est qu’à moitié : de 6 à 6 car le reste du temps il fait nuit
Les ombres sont visibles à droite de mars à septembre et à gauche de septembre à mars
Nous avons même vu une statue de Saint Sernin sur Rance en Aveyron … village situé à 10km de Coupiac où habitent les parents d'Olivier : un peu d’Aveyron dans l’Equateur.
Nous avons tenté de garder l’équilibre sur la ligne équatoriale
Nous avons fièrement mis l’œuf en équilibre sur la tête d’un clou
Nous avons fait tamponner une ordonnance vierge de 6 tampons latitude 0 à défaut des passeports que nous ne promenons pas avec nous
Nous avons vêtu les bracelets de l’Equateur
…
Pendant les explications, des colibris sont venus nous rendre visite. On a pu apprécier leur danse en plein vol, comme dans le livre de Tom : la légende du colibri.
Une visite instructive et passionnante, riche en informations qui ne sont d’ailleurs pas toutes scientifiquement prouvées. Peu importe nous concernant. On s’en contentera bien volontiers.
Nous partons à 8 dans le 4x4 jusqu’à la ville toute proche afin de nous remplir l’estomac.
Nous ferons le marché. La saint Valentin se fête également en Équateur à en croire la multitude de petites babioles présentes pour l’occasion.
Puis nous avons attendu près d’une demi-heure le taxi.
Les enfants sont tous rentrés en taxi avec papi Jean Pierre. Trop contents !!! Le chauffeur est un ancien joueur professionnel de Quito. J’aurai aimé être une petite souris dans la voiture !
En arrivant au camping, même stupéfaction que la veille : du monde de partout !
Quelle ambiance !
Certains font des jeux de société dans la remorque, d’autres s’accrochent à leur écran et d’autres encore tapent le ballon.
La pluie s’invite en fin d’après-midi, d’abord légèrement puis de façon plus sensible !
On fera rapide pour le soir : pizzas et fruits !
Journée du 14 février
Bon anniversaire Léna.
Bon anniversaire Tatie Monique
Et joyeuse saint Valentin à tous les amoureux de la vie !
En ce qui nous concerne, aujourd’hui on s’éloigne de la capitale équatorienne pour aller à la rencontre de l’Amazonie !!!
Mais avant, on range… mince, il nous reste 6 œufs… je les fais à la poêle ou dur les gars ? Ah ben non maman, on pourrait faire des crêpes ?!??!
Ok pour des crêpes de bon matin, un jour où on doit replier et partir à 10h : c’était l’idée mega géniale ! Bref, c’est passé ! Tout le monde a mis la main à la pâte !
Et on s’est régalé !
Olivier a réservé un taxi qui a modifié son tarif juste avant d’arriver ! Ah bon ? Ça se fait ça ?!?
ReBref, allez on y va ! S’il conduit bien tout le monde à bon port, tout ira bien !
Sur la route, on a vu :
Une pancarte de station-service : « Aqui un galon es un galon »
Des panneaux « cuidado osos cruzando »
La cime d’une montagne enneigée : nous avons fait un arrêt à 4060 m pour apprécier l’endroit et le moment. Nous étions si fiers de notre Pat qui a su nous amener, Patrouille et nous, si haut. C’était beau ! Il faisait un peu frais (8 degrés) mais nous étions bien, en T-shirt à contempler fièrement les deux compères stationnés devant ce volcan à la tête blanche…. Jules a sorti ses jumelles et a pu observer un ours dans la vallée. Tom l’a vu également !!!
C’était un moment presque magique, Rénial !
La route paraît peu fréquentée. Il y a souvent une double voie. C’est globalement très praticable. Les virages sont larges. Cependant, il peut y avoir par endroit des nids d’autruches tellement c’est énorme !
Une voiture transportant deux de nos enfants et nos visiteurs nous doublant au taquet !!!
On en parle des ponts chelous !?!?! « Faut pas hésiter qu’il dit ! » euh, ça doit nous rassurer ça chauffeur ?
Des palmiers à 1800 m d’altitude, qui ressemblaient beaucoup à ceux de la vallée de la Cocora
Du brouillard, de la pluie et puis plus rien d’un coup ! Tom dira : « c’est ça l’Amazonie ! »
Des « bouquets » géants de guaduas
Du chaud du chaud du chaud 30 degrés, c’est chouette ! Bon on commence à penser aux moustiques
Des ríos qui ne semblaient pas « plein » : normal c’est la saison sèche !
Des graines de cacao en train de se dorer la face sur le bitume !
Des policiers et des militaires à Puerto Napo. Y a t’il eut des manifestations comme évoqué par la señora du camping de ce matin ?
Nous avons reçu des messages sur le groupe de voyageurs nous indiquant un possible bonne nouvelle concernant les frontières péruviennes et leur ouverture… rien n’est fait ! Rien n’est certifié ! Simplement une tendance plutôt positive et c’est déjà beaucoup pour nous ! On reste « mitigé » et surtout on ne va pas se montrer trop impatient surtout que le devis du roro vient de tomber et c’est chaud patate : encore plus cher qu’en container.
On marche sur la tête !
Nous avons également contacté Nicolas, l’ancien propriétaire du 4x4 pour lui dire merci tellement on était fier de la performance du jour !
Nous sommes arrivés à destination en milieu d’après-midi.
Gla a eu la chance de recevoir un bouquet de la part de ses enfants pour la Saint Valentin (merci papi Jean Pierre !)
Nous avons visité les lieux puis nous avons profité de la mega piscine en regardant les petits singes sauter de branches en branches.
Tom joue avec les claquettes. Plus besoin de voiture !
Maxence se blesse à la piscine… même les granules d’arnica et les bisous magiques ne fonctionnent pas ! C’est plus important que prévu !
La señora du Lodge prépare une potion : sangre del árbol ! C’est rouge… elle le mélange avec une feuille de je ne sais pas quoi ! Elle l’applique. Instantanément, la bosse disparaît, Maxence se sent mieux. J’ai envie de dire : « c’est ça l’Amazonie ! »
Demain, un guide vient nous chercher et nous accompagner pour des activités… on devrait aller faire une balade dans la selva, sur le rio en canoa, puis tubing au programme… et pourquoi pas aller chercher de l’or ! En tous les cas, on ira chercher des pierres aux vertues purifiantes de la rivière !
Un repas du soir clôturé par des bananes avec coulis de chocolat et un gros dodo en perspective.
Demain, la journée s’annonce chargée !
Journée du 15 février
Nous avons passé une bonne nuit au Rio Napo Lodge.
Après le petit déjeuner copieux préparé à l’hôtel, nous rencontrons Gregory, notre guide pour la journée.
Il fait bon. On voit malgré tout des nuages… puis on sent quelques gouttes de pluie.
Avant d’embarquer dans le taxi, nous chaussons des bottes pour l’occasion !
Gregory prévoit quelques ponchos de pluie et nous arrivons jusqu’au pickup affrété pour nous !
Nos visiteurs passent sur la banquette arrière et les Gavazz’6 à l’arrière encore : à l’extérieur !
Nous étions ravis. Qu’est-ce qu’on a bien rigolé !
Nous arrivons devant le chemin qui va nous mener jusqu’à la selva au bout d’une dizaine de minutes.
Les gouttes de pluie deviennent de plus en plus nombreuses. Ceux qui le désirent se parent des ponchos bleu vif …
Les schtroumpfs en Amazonie !
Nous progressons dans la selva, guidés par Gregory. Nous traversons d’abord le bosque secundario où nous voyons les arbres à cacao, vanille (qu’elle odeur !), bananes… ce sont des bosques où l’homme est intervenu pour cultiver, planter, couper…
Puis nous arrivons au bosque primario ou selva virgen. Aucune intervention de l’homme. On voit clairement la différence. C’est beaucoup plus dense. On note trois types de végétaux en simplifiant : les très grands (plus de 40m), les moyens (15-20m), et ceux à portée de main (les arbustes).
Gregory nous montre un grand nombre de végétaux, nous expliquant les vertus et les utilisations par les populations locales. Son savoir est impressionnant, nous qui avons du mal à retenir le nom d’une plante. D’ailleurs, ses connaissances il les met au profit de ses congénères. C’est un savant soignant !
Il y a des plantes pour soigner tout un tas de pathologies…
Pendant ce temps-là là, la pluie continue à tomber… nous sommes en Amazonie les gars ! Ça rajoute de l’authenticité et de la vérité dans notre excursion !
Aussi, pendant cette matinée nous avons fait des bâtons (palos), mâché des tiges de cannelle, goûté la pulpe qui entoure les graines de cacao (c’est très doux et sucré), goûté des fourmis au citron (Gla avait l’impression que ces minuscules petite bêtes tentaient de remonter en arrière de l’oropharynx, ça a gratté un long moment ! Beuuurk ! ), fait tarzan avec une tige qui descend de haut en bas et non avec une liane qui monte de bas en haut en s’enroulant autour des troncs d’arbres, appliqué de la sangre de drago, cette substance rouge vif qui coule de saillies dans le tronc de cet arbre si particulier et qui permet de soulager, soigner, réduire, … tout un tas de maux, fait une toge à Jules à la mode du Pape François, dessiné une tête sur une fourmilière et pris Martin en photo à côté (la matière de cette fourmilière sent la terre, c’est avec ceci que les personnes s’enduisent avant de partir à la chasse pour masquer l’odeur humaine ce qui permet de ne pas se faire repérer par les animaux), brossé nos choux à l’aide d’une graines….
A la fin de la visite, après quelques chutes et/ou « embourbades » (= c’est le fait d’être embourber !!!), nous sommes enchantés de notre visite et nous retrouvons notre taxi du jour. Nous allons au bord du Rio Napo pour manger et ensuite embarquer sur des bateaux longs à moteur.
Pendant la pause déjeuner, nous décidons, aux vues des conditions météorologiques, que nous ne descendrons pas la rivière en faisant du « tubing » (bouée comme un pneu) au grand désarroi des enfants…
Nous faisons une halte à un refuge d’animaux sauvages.
Un volontaire français nous fait faire la visite.
Nous reprenons le bateau jusqu’à la lagune aux Caïmans. Nous prendrons le temps de regarder les enfants faire de la corde avant d’aller s’essayer à la sarbacane et nourrir les animaux voraces de la lagune.
Pour finir, nous regardons les chercheurs d’or avant de regagner notre embarcation pour retourner au taxi et à l’hôtel.
Olivier reconnaît avec certitude le 4x4 de baroudeurs que l’on connaît par message et via Polarsteps : la famille d’Alban !
On discute un peu au bord de la route et nous disons à très bientôt sur les routes.
Journée du 16 février
Ce matin nous partons à nouveau en visite.
On a hâte puisque hier on s’est tous régalés.
Nous prenons notre petit déjeuner toujours très copieux ici au Rio Napo Lodge (on s’est fait plaisir et on a opté pour 3 nuits à l’hôtel avec tout inclus !).
Nous partons prendre le bateau qui est le moyen de déplacement privilégié sur le Rio Napo jusqu’à une berge où vit une communauté Quechua. Silvia, une célibataire d’un certain âge, fortement édentée de ses dents mandibulaires, nous fait visiter d’abord le jardin avec les plantes médicinales puis nos visiteurs ont fait un tour avec le chaman local avant d’aller au musée ethno culturel : de la dobasse comme dirait Olivier, les enfants ne sont même pas rentrés
Ils essayaient de voir à travers la porte si leurs grands-parents allaient ressortir entier… de la séance de Chamanisme !!!
Puis nous avons rencontré Isaac, le singe domestique. Les garçons l’ont adoré… Tom était en train de manger des fruits secs et Isaac s’est jeté sur lui.
Depuis, il n’aime pas trop les singes en vrai !
Nous avons fait la visite extérieure pour voir un pécari, un tapir, un perroquet, des tortues d’eau… des gens construisant un petit bassin à la pelle.
Puis nous nous sommes installés pour la dégusta de chocolat : du sucre, du chocolat en poudre, le tout sur le feu puis une banane en lamelles et le chocolat par dessus : hummm c’était trop bon ! On a pu un peu goûter après avoir récupéré l’assiette que Tom et Maxence s’étaient accaparés ! Isaac est revenu nous voir. Il a sauté sur Gla qui a voulu protéger Tom. Maminou a empoigné le petit animal qui a bien fait comprendre sa colère et son énervement !
Silvia a pris Isaac loin de nous… au revoir Isaac.
Nous terminons la visite en passant par les artesanías… un peu poussiéreux et pas super !
On passe notre retour. On regagne notre embarcation, un peu déçus et sans savoir ce qui nous attendait par la suite…
Après quelques minutes de bateau nous débarquons à nouveau sur un autre site. L’allée qui mène au cœur du hameau est superbe.
Nous sommes accueillis par une femme en costume traditionnel. Elle sous traite l’explication de la piedra del saber, c’est une pierre sacrée qui a été déterrée où on peut reconnaître les formes de tout un tas d’animaux que l’anaconda qui vivaient dessus a mangé.
Ensuite, après avoir tapé sur la porte et sur la fenêtre de la pierre en guise de demande d’autorisation / permission, nous sommes montés jusqu’au sommet puis nous avons glissé non sans difficulté jusqu’au sol !
Là, nous attendaient des jeunes hommes tenant des animaux tels que boa, caïman, perroquets… si vous voulez une photo c’est un dollarito !
Et c’est pas tout, nous avons pu assister à la préparation de la chicha : boisson faite à partir de yuca fermenté avec le jus d’un autre tubercule. initialement c’était avec le suc salivaire que s’exerçait la fermentation !!!
Fort heureusement, nous n’avons pas eu l’opportunité de goûter : il faut laisser fermenter deux jours dans une feuille ! Ouf, on a eu chaud !
Et ce n’est pas tout… nous avons assisté à une danse… et nous avons dû danser avec ! Quelle ambiance, qu’est-ce que Gla s’est senti à l’aise ! Tout ce qu’on déteste. Olivier dira : « j’ai l’impression d’être dans un zoo de personnes, tout est programmé. On te dit où t’assoir et quoi faire : très peu pour nous !!! »
Et ce n’est pas tout… nous passons à nouveau par la case artesanía ! Ça avait l’air de meilleure qualité mais quand on voit une peluche de pat patrouille on se dit que c’est peut-être pas que du made in ici !!!
Nous regagnons la canoa un peu, voire beaucoup déçus. Incomparable à la superbe journée de la veille !
En arrivant à l’hôtel sur les coups de 13h, pour le repas, nous nous permettons d’informer Diana de notre ressenti. Elle n’a pas l’air étonné.
Petite sieste, piscine pour certains, massage pour d’autres et l’après-midi se passe plutôt rapidement !
Diana nous propose et accompagne pour voir des singes avant qu’ils ne partent dormir. Nous partons en marchant jusqu’à leur arbre. On verra Maki le mâle qui attend impatiemment sa compagne gourmande qui se fait attendre. Puis une moto avec un plateau derrière et un banc en bois charge les enfants et leurs grands-parents jusqu’à une lagune avant de faire demi-tour pour nous récupérer ! Tuctuc local.
Nous arrivons à la laguna. C’est la tombée de la nuit… nous montons dans la canoa et le chauffeur du tuctuc sera notre batelier à la force de ses bras.
Si la matinée était fade, quelle belle fin de journée… moment presque irréel et indescriptible… moment de recueillement, de paix, de calme… même les enfants ont été touchés ! C’était beau, c’était bien et ça clôture notre découverte de l’Amazonie en beauté et en émotions !
Et ça c’était avant de savoir qu’il y avait des caimans dans la laguna !!! Sinon on n’aurait peut-être pas eu le même type d’émotions et le même recueillement !
Nous rentrons en tuctuc en deux groupes avant de prendre le repas du soir.
Nous ne tardons pas à nous coucher… demain nous partons vers Baños.
Diana nous indique que nous prendrons le petit déjeuner au mirador puisqu’il y a une réunion dans la salle du restaurant avec les autorités concernant l’état d’avancement du pont ou plutôt le non-avancement, qui permettrait de relier ces berges au village sans faire 1h de voiture !
Olivier proposa l’idée du téléphérique ! (Oui, même en voyage, il ne peut pas s’empêcher de donner son avis)
C’est à l’étude il parait !
Journée du 17 février
Nous partons du Rio Napo Lodge ce matin après le petit déjeuner servi au mirador puisque dans le restaurant il y a une réunion au sujet du pont en construction !
C’est beau ! On apprécie ce cadre magnifique ! On se remémore le bon moment passé hier soir sur la lagune.
Nous récupérons les sacs de linge propre, on regarnit nos sacs et … Il est temps de partir. On fait les provisions de sangre de drago, on embrasse Diana qui nous a fort bien accueilli, on reprend Tom qu’elle aurait bien aimé garder avec elle ! Ça y est ça recommence ici aussi !
Elle lui a dit qu’elle serait contente de le recevoir quand il serait plus grand avec sa chica 😉
On tâchera de lui passer le message au moment voulu.
Jules et Tom prennent le taxi avec Papi et Maminou.
Sur la route, on voit un magnifique arbre avec des fleurs orange.
Il fait 26 degrés ce matin.
La route est sinueuse… le taxi est arrêté ! Petit Tom a vomi ! On le récupère dans le 4x4.
Il dormira jusqu’à l’arrivée !
Il y a des contrôles de police et de l’armée. On se fait arrêter et on nous demande ce qu’il y a sur le toit : es una carpa ! Ok siga !
Le taxi s’est aussi fait arrêté ! Ils ont demandé d’ouvrir les valises. Il contrôle le trafic illégal d’or !
Évidemment, il n’y avait rien de tout ça !
Au terme de 2h30 de tout, nous arrivons à notre hébergement. Olivier manœuvre afin de rentrer en marche arrière. Tout se passe parfaitement. Pourtant, ce n’était pas si simple.
Nous avons vue sur la cascade et la vallée. Du haut du pont, il y a des sauts à l’élastique ! Non, même pas la peine de demander les gars, c’est non !
On fera les boutiques dans les rues de Baños. Les garçons en manque d’écran se sont agglutinés à un vendeur qui jouaient à Fortnite !
Nous mangeons dans une superbe pizzeria ! On change du typique !
Puis nous regagnerons le logement et nous endormirons au doux bruit de la cascade.
Journée du 18 février
On profite du super petit déjeuner servi sur le balcon del cielo 😏 : c'est le nom de l'hôtel ou nous sommes pour deux nuits.
Puis nous partons voir la cascade El Pallion en voiture !
Après un demi-tour pour partir dans la bonne direction après 20 min à contre-sens, nous arrivons finalement à l'entrée de la cascade. Le pare-chocs arrière de Pat gardera un souvenir d'une pierre un peu plus grosse que prévue, à moins qu'elle ne se soit déplacée 😏
Nous payons l'entrée pour voir 3 cascades en 500m. Puis encore quelques cent pour l'usage des toilettes bien propres et nous descendons fortement sur un chemin très praticable jusqu'à... Un pont suspendu ! Ah non, pas le même que ceux de la vallée de la Cocorico ! Et en plus, devinez quoi ? Au bout du pont suspendu de 50m il y a un autre pont suspendu d'au moins autant !
Gla et Maminou feront escale ici. Les braves courageux garçons accompagnent leur père fièrement.
Les filles, de notre point de vue, avons pu admirer de belles chutes d'eau dans un site magnifiquement.
Le retour, en courant, des valeureux nous sortira de nos pensées et nous retournons tous ensemble jusqu'à la voiture.
Les odeurs de maïs grillé et autres bonnes choses donnent envie... Il est seulement 11h30, nous avons encore à faire avant de manger.
Nous ramenons M&M à l'hôtel et repartons avec les hurlements de Tom (qui voulait rester lui aussi) pendant près de 25 min, c'est à dire jusqu'à arriver à la Casa del Arbol.
Il fait bon, 20 degrés, le soleil, un peu de vent et la vue est à couper le souffle.
Nous profitons des balançoires pour s'envoyer en l'air puis de la tyrolienne sans oublier l'étape incontournable de la photo (ou plutôt des QUELQUES photos !!) sous le cœur et entre les colibris.
Un régal pour Tom et Jules, seuls enfants ayant voulu venir (Jules) ou contraint de venir (Tom).
Nous partons puisqu'il est pour le coup l'heure de grignoter !
On passe récupérer Papi et M&M et on se dirige vers un resto réputé pour les arepas. Dommage, il est fermé ! On mangera un almuerzo dans un resto en face, en commençant par le dessert… servi en premier !
Nous sommes venus faire étape à Banos pour les Thermes, en plus du fait de devoir couper la route ! Alors, on va aux termales de la Virgen.
Première piscine : cerrada.
On poursuit avec la seconde entrée un peu plus loin, sous la cascade : il est 15h40, ça ferme de 16h à 18h puisqu'ils vident et remplissent à nouveau les bassins. On abandonne l'idée d'aller aux thermes pour plusieurs raisons, dont une est la couleur de l'eau et la vétusté des lieux...
Sans compter la gestion du temps : si nous allons aux thermes de 18 à 21h ce soir, on va se coucher tard et demain la journée de route risque d'être comment dire un calvaire !!!
On oublie également l'idée d'aller aux thermes du village voisin qui s'approvisionnent avec l'eau du même volcan … et on n'oublie pas de s'arrêter acheter des confiseries sur le chemin du retour jusqu'à l'hôtel.
Nous avons d'abord pu apprécier une partie de la confection de melcochas, puis goûter et dégoûter avant d'acheter ces petites douceurs.
Nous ne consommerons nullement avec modération... On tachera d'en laisser pour que Papi et Maminou puissent en ramener en France. Attention, ça peut décoller les couronnes et autres artifices dentaires...
On cherche désespérément de la laine pour occuper la journée de demain en bus pour les garçons. On trouvera le bazar Susanita ou quelque chose comme ça. Nous achetons de la laine : du vert fluo et du noir. Sauf que... Ce ne sont pas des pelotes.
La dame est très aimable et commence à faire une première bobine avec l'aide de Maminou qui se rappelle de ce geste exécuté pendant son enfance.
Gla prendra le relais pendant que la dame et Jules attaque l'autre couleur. Une course est lancée.
Gla et Maminou terminerons devant de justesse... Sans grande fierté puisque la Senora avait déjà fait la moitié du travail.

On la remercie chaleureusement. Elle nous indique que les enfants pourraient aller à l'école en Équateur. Il suffit de se rapprocher des institutions...
On achète au passage les billets de bus pour Papi, Maminou et les trois grands.
Nous retournons à l'hôtel le temps d'un court instant pour la préparation des affaires pour le lendemain et nous allons au resto d'arepa to go qui est ouvert !
On se régale tous. On discute parce qu'il faut recadrer los ninos et Papi Jean Pierre émet l'idée entre autres de se poser plusieurs semaines à un endroit afin de mettre les enfants à l'école.
Nous ne monterons pas à bord des bus bruyants, ouverts et illuminés à Banos. A voir si on peut faire ça dans une autre ville.
Allez au dodo et vite, demain c'est la route au programme...
Journée du 19 février
Départ pour Cuenca à 400km. On va vers le sud, sur la cordillère des Andes.
Temps prévu 6h06 !
On prend le petit déjeuner puis on accompagne l'équipe jusqu'au bus.
On vérifie bien que tout le monde prenne place puis nous retournons à l'hôtel avec notre petit bonhomme pour atteler et partir à notre tour.
On récupère le numéro de téléphone d’un gars de chez Nissan à Guayaquil au passage.
Au bout d'un court instant, petit Tom avait disparu de la circulation !
Il ne pouvait être que dans l'hôtel.
On le trouvera enfermé dans la chambre... Il ne voulait pas partir...
Il finira par nous ouvrir... Pas ravi !
On prend la route. C'est calme... Tom prononcera son premier mot depuis notre départ à 12h30... On est parti à 9h.
Il a bien dormi, vomi deux fois mais toujours en prévenant suffisamment tôt afin de nous laisser le temps d'ouvrir un sac et de le lui présenter !
C'est plus rapide quand un de ses frères est à côté, mais ça l'a fait super aujourd'hui.
Sur la route, on a vu : des cochons paturant de ci de là, des cochons pendus, des brebis, des taxis avec une enseigne bleu blanc rouge (à Banos, les taxis sont des pick-up), des hauts plateaux andins, du brouillard, ...
Le temps du trajet nous permet de s'évader encore un peu...
On a des bonnes nouvelles de l'équipe dans le bus.
On s'arrête rajouter un peu de diesel et on en profite pour ouvrir la remorque afin de récupérer quelques affaires dans les coffres après avoir demandé l'autorisation au pompiste … qui s'empresse de filmer la scène pour la mettre sur tiktok !
Nous trouvons le parking pour Patrouille et nous allons récupérer les clés de l'appartement.
On apprend que demain il y a une course cycliste de préparation ou qualification pour le tour de France ! Ah non, nous on est là par hasard mais on aime bien le cyclisme donc on est ravis, même si le marché du dimanche matin dans un village voisin semble compromis à cause de la probable fermeture de routes.
L’équipe du bus arrive enfin après une journée complète dans le bus.
Un Scrabble, du peppa piG en espagnol, du repos et on va se restaurer !
Un Libanais délicieux ! Ça change !!!
On profite de notre vie en appartement !
En revanche, Patrouille nous manque un peu… d’autant plus qu’il n’y a pas de volet ni de rideau aux fenêtres et que dans la rue c’est la fiesta !
Journée du 20 février
Ce matin Gla a décidé de se chouchouter et de prendre soin d’elle tant et si bien qu’elle s’est enfermée dans la salle de bain… ou plutôt elle s’est retrouvée enfermée dans la salle de bain !
Pas de panique, on éteint la lumière pour couper la ventilation et on tente de se faire entendre ! Olivier viendra rapidement sauver sa jeune et belle dulcinée armée d’une petite cuillère et de deux couteaux qu’il glissa délicat et si méticuleusement sous la porte !
Bon après elle se démerde, et elle se démerda, après avoir pensé à rallumer la lumière ! Et en démontant complètement le mécanisme !
Oui, en plus d’être plus si jeune et si belle elle est bourrin !!!
Mais elle est sortie saine et sauve et pas trop énervée !
Ce qui présage du bon pour la suite…
Patrouille tu me manques !!!! Au moins avec toi, je ne peux pas me retrouver coincée !
Il est temps de partir en vadrouille.
Ce sera le marché ou plutôt les marchés de Gualaceo, à quelques km de Cuenca.
On a vu en partant des coureurs cyclistes avec le maillot jaune de l’étape du tour en Équateur !
Que c’est bon de faire le marché. Note à moi-même : m’y rendre seule ou accompagnée plus régulièrement à Albi le samedi matin ou à la foire de Réquista le deuxième jeudi du mois !
Il y avait encore une fois des couleurs, des saveurs, des odeurs… et du bonheur par milliers !
Nous regagnons la voiture les bras chargés de fruits frais prêts à être grignotés. On a pu résister à la tentation puisque l’heure du repas est proche mais se fera dans le village voisin, celui de Choldeberg
Après avoir fait un demi-tour et une descente rocambolesque, nous étions en 4x4 donc ça l’a fait mais le Suv qui nous suivait y est peut-être encore … nous arrivons sur la Plaza de artesanía : elle est complètement vide !
On a dû se tromper de jour… on poursuit un peu notre route jusqu’à la place centrale qui nous plaît. On se gare et on s’y rend en se faisant arroser au pistolet à eau par un niño baignant dans la jolie fontaine !!! Tout le monde n’a pas trouvé ça drôle… il en a convenu !
Arrivés sur la place, nous entendons des chants et sommes aux premières loges d’une procession pré carnaval.
Il est temps d’aller grignoter… nous nous laissons tenter par des tortillas accompagné de moracho, c’est une boisson blanche chaude.
Merci encore Tom d’avoir renversé un verre, Gla n’en pouvait plus de ce truc !
Par contre, le reste un régal : des nachos excellents et des empanadas au queso sans parler du pastel de chocolate que l’on a su se partager !
La dame nous demande si elle peut nous prendre en photo ! On était tous avec le même t-shirt, c’est ça l’effet Kapitales !
Nous rentrons à la voiture sans craquer pour un quelconque bijou… la saint Valentin c’est passé ok ! C’est la spécialité de ce village équatosacien !
Choldeberg fait alsacien pour Gla… va savoir pourquoi.
Nous sommes obligés de nous arrêter, gênés par l’agitation et le bruit des enfants et de changer les places. Tom manifestera son désaccord un long moment avant que la fatigue ne l’emporte dans une longue et bonne sieste !
Jules, Martin et Maxence sont allés en ville avec Papi et Maminou. Tom et Gla ont fait de l’écriture et Olivier a pris l’air !!!
On est allés manger dans une chocolateria en amoureux même si le cœur n’était pas à la fête ce soir.
Journée du 21 février
Aujourd’hui, nous partons à la découverte un peu plus approfondie de Cuenca.
Cette charmante ville coloniale offre bien des merveilles et des surprises pour les yeux.
Nous partons en taxi après avoir mangé des crêpes direction place Calderón pour prendre un bus touristique. Nous étions sur le toit du bus !
C’est une première pour nous qui n’avons pas l’habitude de visiter une ville de cette façon. C’était génial, CHEVERE !!!
Une bonne heure à arpenter d’abord le centre historique puis ensuite après avoir traversé le rio Tomebanba - comme le nom de la ville sous l’empire Incas - la nueva ciudad.
Cette ville est agréable. Il fait très beau.
Nous descendons du bus pour faire une photo dans une tienda, sur les hauteurs de Cuenca… on vous explique : l’église et le mirador étant en travaux, impossible d’accéder à la belle vue d’en haut de Cuenca si ce n’est à l’intérieur de la boutique. Voilà le pourquoi du comment la de la photo dans la boutique sous le panneau C U E N C A !
Nous reprenons le bus après la pause glace pour Tom et boissons pour les autres.
Nous en prenons encore plein les mirettes jusqu’à revenir à l’endroit où on était monté initialement.
Visite de la splendide et imposante cathédrale et petite grimpette pour admirer de plus près les dômes de couleur bleue visibles de très loin.
Ça valait bien les 165 marches 😉
En mal du pays, nous allons déjeuner au bistrot français : tartiflette, cassoulet, sandwichs avec du « vrai » pain à croûte sont au menu du jour !
On se régale, on questionne le patron qui est de Cholet sur le pourquoi de Cuenca ! Il nous répondra qu’il est marié à une Équatorienne qui est aussi la maman de sa petite fille. Ce qui lui manque le plus à lui mis à part les proches, ce n’est pas la nourriture puisqu’il y arrive tant bien que mal (et même plutôt bien selon nous) à manger « français » mais plutôt le rythme des saisons qu’il n’y a pas en Équateur !
Nous ressortons du bistrot comme si on était en France et on s’en va voir des chapeaux Panama en Équateur !!!
Attend, ils sont bourrés ou bien ?! Rien de tout cela ! Cuenca est réputée pour ses chapeaux tissés en fibres de palmiers toquilla, et ce dont bien des panamas !
Nous allons donc au musée puis à la boutique indiquée sur le guide touristique qui est définitivement fermée.
Retour donc à la boutique du musée pour acheter des souvenirs et recraquer dans une autre boutique où l’on a pu davantage apprécier la chaîne de fabrication et d’expédition.
Au moment où nous visitions, ils préparaient une grosse expédition vers l’Allemagne.
Nous avons acheté ensuite les billets de bus pour le lendemain puisque nous partons à Guayaquil !
Papi et Maminou sont allés dans un magasin de meubles à 7 étages ! Les vendeurs ont dit qu’ils étaient fabricants mais ils n’y croient pas une seule seconde … on ne la leur fait pas, le meubles c’est leur domaine !!!
Nous mangeons du foie gras ce soir ! On fête quoi ? La sagesse des enfants ? Ah non, toujours pas ! On réessaiera demain !
Pas le foie gras, on a tout mangé !
Nous visionnons l’épisode « vu » du jour et nous prenons légèrement peur… entre l’Ukraine, les querelles dans la course à la présidentielle…
Journée du 22 février
Nous prenons la route vers Guayaquil à 11h, après :
Avoir amené l’équipe des 6 qui est partie en bus
Descendu tous les bagages sans s’enfermer dehors
Récupéré la remorque au parking et pris une photo avec un journaliste qui croyait qu’on était là pour l’étape du tour… non c’était un pur hasard bien qu’on adore le Tour de France !
Nous sommes passés par le parque nacional Cajas. Au plus haut à près de 4150 m d’altitude il ne faisait pas chaud. Nous avons pu apercevoir de la route des petits lacs splendides qui ne donnaient toutefois pas envie de s’y baigner !
Nous avons emprunté un chemin à un moment donné puisqu’il y avait des éboulements assez impressionnant sur la route…
Puis nous sommes descendus descendus descendus jusqu’au niveau de la mer avec des disques de frein chauds.
Après le brouillard et les températures hivernales nous voilà à côtoyer des champs de bananes à perte de vue par 28 degrés.
Se souvenant de notre mésaventure à Medellín que nous ne voulons pas réitérer.
Rappel : pas de parking pour notre Patrouille dans le centre et compliqué de vadrouiller confortablement dans les rues étroites et fortement pentues
Nous allons d’emblée proche de l’aéroport pour au final (on va la faire courte) se retrouver garés … devant la porte du airBnB !!!
Olivier s’est fait un nouvel ami : le gardien qui n’a pas voulu ouvrir la barrière de droite l’obligeant à manœuvre pour utiliser la barrière 2m à côté… ce gentil monsieur a eu droit à son « Buenas tardes co***** »
L’équipe du bus a pris un taxi et s’est débrouillée pour avoir les clés et s’installer dans l’appartement avant notre arrivée ! Bravo !
Heureusement parce qu’il pleuvait assez fort !
On se pose un peu… on en profite pour faire une machine puisque c’est grand luxe : lave-linge et sèche-linge !
Olivier accompagne Papi et Maminou faire les tests PCR puisque demain ils repartent en France après presque deux semaines en notre compagnie !
Un arrêt au stade pour acheter des billets pour le match demain soir ! Ah bon, on va au match demain 😳
Bon après promis on va à la mer !
Martin et Maxence surnommés respectivement « Griezmann » et « MBappe la tortuga » entameront un match international contre des enfants rencontrés en allant acheter des pizzas !
Vous avez deviné notre repas, en complément des petites pommes de terre achetées sur le marché de Quitó.
Dans l’appartement, il y a un congélateur et dans le congélateur on a mis des… et oui des glaces pour le dessert !
Et dans l’appartement il y a même l’eau chaude…
Trop la class !
Demain, visite de Guayaquil, aéroport et match !
Journée du 23 février
Une journée si inattendue !
Ah mais Gla, qu’est-ce que tu fais ? Tu ne vas pas écrire ta journée il est 23h37, heure équatorienne !
Ah mais que si… avec tout ce qui s’est passé ce soir, la montée d’adrénaline au taquet et tout et tout… c’est mieux quand on est encore dans l’ambiance, tu ne crois pas ?!
Et si on commençait par la fin ? Non, trop nul ! On fait parfois des repas à l’envers en commençant par le dessert mais une histoire comme ça, ça se raconte du début à….
Allez vas-y raconte vite ton histoire et éteint la lumière ! Euhhh, vite comment ?
Bon ok… ce matin, on a déjeuné à l’appartement de Cécilia puis on a chargé (= rempli à craquer !) les valises de Papi et Maminou (ce sont nos DHL free !!!).
Ensuite, nous avons contacté Marcel, notre voisin en France qui s’est super bien débrouillé à trouver le numéro de téléphone d’une personne de la ville de Pigüé en Argentine, en faisant appel à l’ami d’un ami à une connaissance… bref, un grand merci Marcel !
Pourquoi Pigüé ? Il y a des Aveyronnais là-bas ! Et ???? Et, on souhaiterait que les enfants intègrent une école pour quelques jours… Et ???? Et, on s’est dit que si on connaissait quelqu’un ou si on avait un contact ça faciliterait peut-être un peu les choses… Et ???? Et, on va faire un mail à ce contact de la part de l’ami à… bon bref, on envoie un mail pour demander une scolarisation temporaire un point c’est tout !
Et ???? Ben rien, c’est fini mais ce serait tellement bien pour nous !
Revenons à notre journée…
Après le petit dej, l’appel whatsapp et le remplissage des valises, nous partons pour le marché artisanal de Guayaquil !
Arrivée à l’adresse indiquée, point de marché… on continue un peu plus loin pour trouver LE marché artisanal !
Et on entrera dans les entrailles de ce bâtiment où toutes les tiendas saturées de maintes et maintes bricoles attirent le regard et pas que…
Pour la faire courte, sinon demain matin on y est encore, on craquera pour des maillots gris de l’Equateur, des chapeaux pour les enfants, des châles, des tortues aimantées… ah non Madame, le magnet des Galápagos tu peux te le mettre… où tu veux !
La vendeuse de chapeaux voudra la photo avec les 4 ninos aux effigies du Barcelone de Guayaquil ! Et aux chapeaux !!!

On trouve ensuite de quoi se remplir l’estomac : un almuerzo classique pour 2,5 dollars par personne. Un serveur super gentil, de la limonade à volonté et une combinaison d’aliments selon les goûts de chacun.
On retourne au parking (gratuit) et on rentre à l’appartement. Il faut encore rajouter des bricoles dans les valises…
Les grands vont avec Papi Jean Pierre au terrain de foot de l’urbanisation (cad du quartier) pendant que Maminou et Gla accompagne Tom au centre commercial. On sera frené par les prix rédhibitoires du cappuccino notamment. On se laisse tenter par des viennoiseries pour le goûter. (L’avenir dira qu’on a bien fait de les acheter). Puis on accompagne Tom à des jeux gonflables : 3 dolllars la demi heure, 5 ou 6 l’heure. C’est une garderie le temps que les adultes peuvent aller faire leurs achats ! Pas mal ! Tom se régale, il se fait même un copain… euh, il parle espagnol Tom ? Ah ben non pas du tout mais vraisemblablement pour jouer, pas besoin de parler la même langue.
Olivier est resté à l’appartement.
Bon Gla, alto, ça va faire 3 pages ta journée !
Si claro !!!
Il est l’heure de rentrer du mall, de récupérer les footeux et de partir à l’aéroport à 17h.
Après une bonne douche pour les sportifs et un petit goûter très bref nous nous rendons proche de l’avenue pour « attraper » non pas un mais deux taxis direction l’aéroport, départs internationaux.
Olivier paie le premier taxi 4 dollars puis va vers le deuxième taxi qui en demande 5 ! Euh mec t’as rêvé ! Pour le même trajet tu auras le même montant !
On entre dans l’aéroport après avoir contrôlé la température avec le distributeur de gel hydroalcoolique.
On laisse les voyageurs amener leur bagages. Zut !!! Il manque un papier !
Olivier rattrape le coup en utilisant les téléphones. Le temps passe, il y a du monde ! C’est bon ! Ils arrivent au comptoir d'enregistrement ! Les valises sont parties ! Et le vol à 1h de retard ! Ok, pas de panique alors.
Par contre, nous on peut se dépêcher si on veut voir le début du match !
Oui, nous allons voir Barcelone jouer ce soir à 19h30 !

Il est 18h45 ! Le stade est à 30 min de route et on a du mal à "attraper " un tax' ! On descend au niveau des arrivées, on aura un peu plus de chance !
Un gentil monsieur nous laisser passer et nous grimpons vitesse grand V dans le taxi.
Le chauffeur nous indique qu'il ne peut pas accéder au stade mais qu'il peut nous laisser en face au niveau du pont piéton qui relie les deux berges et qu'avec beaucoup de prudence nous devrons traverser en gardant la tête haute et en faisant preuve de beaucoup de vigilance, et Olivier de rajouter : en courant !!! pour atteindre l'objectif d'arriver avant le début du match.
Le taxi assure et se faufile. On s'en qu'il fait au mieux pour nous aider dans la quête de notre objectif du soir !
Il nous dépose comme prévu au niveau du pont ! Il est 19h20 !! Pour ceux qui veulent des détails sur les lieux : ce sont des quartiers d'abords de stade ! Non, ça vous dit rien ? Bon c'est noir, c'est lugubre, il y a beaucoup de monde. C'est très bruyant !
Tom est sur le dos de Gla dans le cascade prévu à cet effet. Les grands sont cramponnés à leurs parents et on se lance dans la traversée de ce pont qui va nous mener si près du stade ! Pas question de sortir le téléphone ! On retiendra l'émerveillement des enfants dès l'apparition du stade ! De la joie, de l'envie, des émotions fortes dans le cœur plus fortes que la peur ! Pour le moment !
Ça y est nous sommes passés sans encombre et en marchant vite de l'autre côté du pont, guidés par la foule et les clameurs du stade !
La hâte se rajoute aux émotions précédentes avant d'apercevoir la file pour rentrer dans le stade !
Le désespoir n'est pas encore au rendez-vous ! Nous nous incrustons en "début" de file profitant de l'obscurité et de l'agitation vers l'arrière.
Un homme nous intègre derrière lui ! Il nous indique que le bébé ne pourra pas rentrer ! Quoi ? Tom ? C'est pas un bébé, il a presque 4 ans. Il est sur mon dos puisque à la billetterie on nous a dit d'acheter 5 places et de porter le petit !
Ok, alors !
Soudain, des coups de feu retentissent.
Un mouvement de foule nous plaque contre le mur ! Des cris et nos enfants en panique ! C'est bon les gars, on est là ! Oui mais c'était quoi ? J'ai peur !
Les hommes de la police, certains à cheval d'autres armés avec bouclier et matraques font régner l'ordre !
Mais où est on ? Pourquoi avoir amener les enfants jusqu'ici !
Les minutes passent, l'agitation aussi !
Un homme s'approche de nous et nous indique que nous ne pourrons pas rentrer avec le petit ! Mais monsieur voyons, Olivier a acheté les places la veille à la billetterie officielle et a précisé la composition de notre famille ! Nos enfants sont tous vaccinés. Nous voulons simplement rentrer dans le stade et voir una partida ! Por favor señor !
Le monsieur nous demande de le suivre... nous quittons la file si proche de l'entrée...
nous sommes sur le côté, l'homme que l'on a suivi nous indique qu'une famille avec un petit vient de se faire refouler !
Gla commence à paniquer et s'énerver en disant : " je peux pas rester à l'extérieur du stade avec mon fils, seule. C'est trop dangereux et puis je ne peux même pas rentrer seule chez moi !
Il comprend mais ....
En se retournant, Gla constate qu'elle vient d'hurler sur un gars du staff !
Il nous demande "un retito" et s'approche de l'entrée pour discuter avec la sécurité !
Le temps passe, l'adrénaline dont on avait pu bénéficier à l'approche du stade diminue... contrairement à l'énergie qui se libère du stade ! Le match a commencé ! Ça sent mauvais pour nous... on émet évidemment l'hypothèse de tous repartir à l'appartement... jusqu'au moment où l'homme nous fait signe et nous indique de faire descendre Tom de mon dos et de couvrir le bébé des gens de devant dans la même situation que nous. Il y a des caméras ! Il faut donner le change. Tom est gaillard, ça va passer inaperçu ! Mais le petit bout devant n'est pas décidé à se laisser étouffer par la veste de son père avec cette moiteur ambiante et cette chaleur de début de soirée pesante !
On le suit à la traces, "somos con el señor !" S'évertue de crier Gla !
On passe un premier portique puis un second. L'adrénaline revient et le sourire aussi. On est rentré ! On s'approche !
Arrivés à l'ultime barrière, la famille avec le bébé couvert passe. Le señor du staff a nos 5 billets, Tom est tenu fermement par sa mère et un de ses grands frères. Ses pieds ne touchent pas tout le temps le sol mais il ne se plaint pas. Il n'a pas l'air de s'inquiéter de la situation ! Les grands manifestent encore un peu de peur et restent attentifs et vigilants sur l'environnement !
Nous sommes en file indienne, Olivier est si près de la barrière. Il s'apprête à la franchir alors que le señor a donné les 5 tíquets au gardien.
Refus ! Gla voit du fond de la file des 4 devant elle que le gars de la barrière rend les tickets au señor du staff !
En gros, on se fait refouler ! Mais pourquoi ?
Ben c'est très simple : on était à l'entrée des tribunes des socios, ces grands fous qui sautent tout le temps durant le match ou bien qui se ruent au plus près du terrain quand il y a un "gooooalll" !
Alors qu'Olivier avait acheté des places en Palco Bajo !
Le señor du staff se prend la tête entre ses mains ! Il a l'air gêné, embarrassé, "emmerdé"...
Il comprend alors notre insistance à vouloir rentrer coûte que coûte dans ce fichu stade de Barcelone de Guayaquil !
Nous comprendrons quelques instants plus tard sa réticence à nous faire rentrer ici, dans les tribunes des socios !
Il nous accompagnera jusqu'au bon endroit. Tom est à nouveau dans les bras de Gla ( on n'a que 5 places ! Et puis on a dû sauter des barrières et grimper un coin de verdure en courant pour tenter de voir un bout de première mi temps !)
Nous le remercions chaleureusement. Un homme bien !
Pas la peine de vous décrire le sourire des ninos à l'apparition du campo bordé de jaune de toutes part !
Bon et là on fait quoi ? De l'agitation, des chants, des chips, de la bière... mais pas de place !!!
On se met dans l'allée pour tenter d'apercevoir les joueurs. Tom est désormais sur les épaules de Gla ! Olivier part en quête de places assises.
Peu de temps après, un aficionados aux couleurs de Barcelone se retourne, nous compte et nous fait signe qu'il y a des places mais que c'est pas à côté. No es un problema !
On tracte les enfants et les grands sont enfin assis. Tom et Gla puis Olivier ensuite en feront de même. Merci msieur ! Le même homme qui nous demandera en cours de match si nous étions argentins d'abord et si y'a pas la télé en France !
Olivier expliquera à Gla la boutade !!!
L'homme boit et chante. Quelle ambiance !
On lève les yeux et on voit La Tribune !
Quelle merveille ! Mais aussi quelle folie !!!
Et c'est à cet instant que l'on comprend l'inquiétude et la fermeté du señor du staff!
On se pose un peu. On cherche l'écran du score et le temps de jeu.
C'est la 25 eme ! Il y a 0-0 !
On discute un peu avec la jeune dame d'à côté qui a flashé sur Tom !!! Elle le prend en photo sans arrêt !
Et on profite encore. Nous sommes un peu plus haut que les trois grands qui ont l'air de savourer ce match !
Gla qui pensait écrire sa journée pendant les 90 minutes de match n'a pas eu la moindre occasion de le faire tant les stimulations de ci de la étaient nombreuses.
Elle savoure elle aussi, elle fera même la "ola" trois fois de suite !!! C'était juste magique ! Sans compter les deux buts pour les locaux !
Match aller de grande importance contre le deportivo Lima ! Faudrait pas qu'on aille voir le match retour au Pérou !?!?
Si vous voulez des détails footballistiques il faudra qu'Olivier vous les livre ! Vous l'aurez bien compris, Gla était au spectacle pas au match !
L'arbitre met fin à la partie laissant guayaquil l'emporter 2-0 !
Nous laissons le stade se vider... nous sommes tous les 6 ! Le moment de faire des photos 😉😉😉
Nos voisins de siège nous questionnent et veulent aussi leur photo avec les français !!!
Nous tentons d’aller sur le stade, manière de fouler la pelouse fraîchement arrosée par la pluie fine qui s'abat délicatement depuis plusieurs minutes, nous escomptons un refus catégorique avant de se faire virer par la police chargée de vider les tribunes.
Nous nous résignons enfin à sortir, un peu contraints je dois le dire...
Jules aperçoit l'homme du staff. On aurait aimé le remercier à nouveau ! Il y avait trop de distance pour y parvenir. Nous reverrons l'homme qui nous avait aidé à trouver une place assise. Il nous tchekera en criant "viva la Francia!" Toujours avec une bière à la main. A priori c'était pas la même que la dernière fois qu'on l'a vu ! Il a quitté le stade avant le coup de sifflet final, comme beaucoup d'autres personnes ! Nous pensions que c'était pour rentrer plus vite chez lui ! Nous n'avions pas raison !
On reprend notre vigilance dès la sortie du stade !
Il ne reste plus qu'à espérer trouver un taxi !
Le site Uber ne fonctionne pas !
On est témoin d'une agitation commune des abords de stade. Des hommes montent délibérément à l'arrière de pickups avec ou sans autorisation des conducteurs.
On ne se voit pas faire de même...
Les taxis sont rares...
On change de cap ! On faisait demi tour, on revoit nos voisins de sièges qui nous souhaitent le meilleur pour notre voyage !
On persévère dans notre quête ! pas le choix de toutes façons, on ne va pas rentrer à pied ? Il y a plus de 10km... On avance un peu malgré la fatigue des enfants, dans la nuit noire de Guayaquil.
Un bus scolaire s'arrête : non pas possible on va pas dans cette direction !
Puis un taxi enfin veut bien de nous. Il est 22h30 ! Il accepte de nous prendre. Nous, nous avons peur De la cuenta !!!
C’est pas du pilote. On sent les à coups !!! Maxence qui est sur les genoux de Gla à l'avant est collé à sa mère afin d'éviter de se manger le pare brise ! On se demande encore comment il klaxonne !
Nous arrivons entier à destination pour 8 dollars, ah ouais, on s’est bien fait entuber à l’aller !!!
Les gardiens nous ouvrent le sourire aux lèvres de voir les bambins aux couleurs du club
Maman on n’a pas mangé ?!?! Ah oui c'est vrai ça !
Merci les viennoiseries !
Désormais c'est l'heure de dormir ! Ou d'écrire la journée
Je viens de finir de lire le si long et fabuleux récit sur notre séjour !! Merci à vous Deux d’avoir commenté si bien ces douze jours merveilleux passés avec Vous. À la lecture, les lecteurs n’ont pas besoin d’autres commentaires de ma part qu’un grand Merci ! ❤️