#35 : Equateur clap de fin

Nous nous retrouvons tous les 6 pour cette dernière semaine en Equateur et nous décidons d'aller explorer la côte Pacifique pour fêter le Carnaval.

Journée du 24 février

Journée presque trop classique pour nous. On se lève tard à la suite de la fiesta de la veille !

Puis on se prépare tranquillement à quitter la vie en appartement.

Au passage, celui-ci est vraiment super avec machine à laver et sèche-linge en prime pour retrouver notre Patrouille !

On charge tout notre bazar.

Les garçons profitent un peu de jouer au foot au milieu de la rue avec les copains.

Il est temps de partir. Nous laissons les clés sur la porte…. Celle de l’appartement du dessous y sont depuis la veille.

Nous avons trois heures de route jusqu’à Machalilla, sur la côte équatorienne.

Nous faisons une halte à 14h pour manger dans un super petit resto de bord de route !

Nous reprenons la route. Il reste environ une heure. C’est plus animé dans la voiture… on trépigne d’impatience de voir la mer… ou plutôt l’océan ! Ça tourne un peu aussi. Il fait lourd…

Nous arrivons au camping La Canoa à Machalilla.

Nous nous installons et partons à Puerto Lopez à 15 min de là pour réserver une excursion pour le lendemain. Il y a un long week-end qui s’annonce : en effet, lundi et mardi c’est férié pour carnaval ici.

Il semblerait que les plages se remplissent de monde…

Aujourd’hui ça a l’air tout calme.

En rentrant au camping, Cristobal et Lidia nous accueillent (ils étaient absents tout à l’heure). Ils sont très sympas !

Nous avalons nos bouts de pizzas et partons nous coucher avec le bruit si paisible des vagues toutes proches.

Journée du 25 février

Nous avons eu du mal à nous lever… pourtant nous avons rdv ! A 9h15, à Puerto Lopez ! C’est à 17 minutes de notre camping, nous avions prévu la veille de partir à 8h40.

Nous partons à 55 !!! Il faut penser à refermer la jolie mais peu pratique barrière de guaduas !

Nous avons pensé à embarquer les affaires de snorkel, les t-shirt d’eau protection soleil, nos kway, le sac étanche, de l’eau … pour une fois, on est pas mal !

On sera tout juste à l’heure, en espérant pouvoir se garer tout proche !

C’était sans compter sur la policia !

Merci la corruption ici aussi !

Nous n’avions pas de possibilité de montrer nos passeports (que nous n’avons jamais sur nous mais que nous avons en version numérique ou imprimés) avec la date d’entrée en Équateur ! Néanmoins, nous avions le TIP en version numérique avec ladite date d’entrée en Equateur.

Il regarde dans la voiture : les enfants sont 4 à l’arrière et pas attachés !

L’heure tourne ! C’est cramé pour être à l’heure ! Gla propose de retourner en tuctuc au camping ! Le mec s’en balance, il veut du fric … Qu’on finira par lui donner ! 30 dollars pour des flics équatoriens corrompus ! Ça ne te rappelle rien Olive ? Et oui, idem au Panama !

La journée commence bien !

Si notre retard nous empêche de faire la sortie, ça va barder !!!

On arrive à 9h24 à notre point de rdv mais avions prévenu de notre retard !

Olivier dépose la joyeuse malgré tout petite troupe et s’en va en quête d’une place, qu’il trouvera plutôt aisément.

Nous sommes les premiers ! Nous attendons des personnes.

Un coup de pression pour rien !!

Nous rencontrons Jonny et Carmen les deux guides pour la journée. Puis nous voyons un couple qui se joint à nous pour l’excursion. Ils parlent français. L’homme porte un maillot de la Colombie. L’occasion d’engager la conversation… de poser la question s’ils viennent de Colombie ? …

D’autres personnes se greffent au groupe et nous montons à bord du bateau dont j’ai oublié le nom. Ça aurait été tellement plus simple de prendre le barracuda ! Celui-là bateau je n’ai pas oublié son prénom !

Au bout d’une heure de traversée nous voyons une côte. Est-ce l’isla de la plata ?

Nous mangeons un morceau de cake à la banane et des bananes. Nous conservons les peaux dans un sceau. Et voilà que Jonny commence à en jeter des morceaux à l’eau. Nous sommes tout proche de la côte. Nous allons aborder mais avant nous avons le plaisir de voir des énormes tortues qui viennent à la surface pour avaler les aliments jetés !

Pas de ponton, il faut déchausser pour arriver jusqu’au sable.

Il y a des bancs de part et d’autre d’une réserve d’eau pour pouvoir se rincer les pieds avant de remettre les chaussures.

Jonny nous explique le plan !

Nous marchons 800m sur du plat puis 140 marches pour atteindre le mirador où se trouve un couple de Fous à pieds bleus. Les particularités sont les suivantes :

La femelle est plus grosse que le mâle. Les cris sont différents. Le mâle a des pupilles plus foncées et bordées de jaune. La couleur des pâtes indique sur l’âge de la bestiole : plus c’est bleu foncé, plus c’est âgé ! Et quand ce n’est pas bleu c’est que c’est un jeune qui n’a pas atteint sa maturité sexuelle soit environ 2 ans, soit ce n’est pas un fou à pieds bleus !!

Les petits acquièrent la faculté de voler à partir de deux mois. Ils sont d’autant plus vulnérables.

Un couple se forme pour une saison, ce qui selon Jonny, devrait être de mise pour toutes les espèces !!! La femelle pond généralement 2 œufs (parfois 1 ou 3) sur un nid, à même le sol, ce qui explique la mortalité élevée malgré le marquage du territoire à l’aide d’excréments tout autour du nid. (Auréoles blanches autour d’une légère crevasse)

Sur l’île, on aperçoit également des morceaux de tuyaux pvc dans lesquels il y a du poison pour les rats qui ont été introduits avec l’arrivée de bateaux ! Et qui représentent un danger pour la faune locale car ils mangent les œufs.

Des chats ont été introduits à l’époque où l’île était habitée. Ils permettaient de réguler les rats mais engendraient d’autres problèmes ! La solution « poison » est donc retenue.

Tom, Martin et Gla choisissent le circuit court le long de la côte tandis que Jules, Maxence et Olivier optent pour le circuit plus compliqué et plus long.

Olivier sera même le traducteur du groupe puis-je Carmen ne parle pas Anglais !!!

Il fait une chaleur incroyable ! L’île est légèrement végétalisée puisque c’est l’hiver mais l’été ici c’est sec sec sec !

Nous avons laissé le galon d’eau au groupe des sportifs chevronnés. Mais Tom à soif !

Dounya et Max, les Français, ne font ni une ni deux et ouvrent une de leur bouteille pour abreuver le petit Tom !

Un grand merci à tous les deux.

Nous avons un très bon feeling, ces deux-là respirent la bienveillance.

De retour à la maison de l’île, nous attendons les deux groupes avant de remonter sur le bateau.

On peut apercevoir un iguana marin qui vient des Galápagos. Il a dérivé sur plus de 1000km avec les courants marins. Pas sûr qu’il survive ici !

Une fois sur le bateau, c’est distribution de pastèque, sandwichs et boissons. Nous mangeons pendant la traversée pour aller à l’endroit où l’on doit faire du snorkel.

On mange donc puis on s’équipe !

Encore sur le bateau, on aperçoit des magnifiques poissons aux couleurs équatorienne !

Chacun descend du bateau comme il veut/peut !

Les enfants font comme s’ils n’avaient pas vu l’échelle !

Puis c’est le moment de regagner le bateau. En attendant tout le monde, concours de plongeons ou de plats c’est selon !

En rentrant, on décide de passer par la plage accompagnée de Dounya et Max.

Les enfants ne les lâchent pas d’une semelle.

Pour finir l’après-midi en beauté, on les retrouve dans un bar sur la plage.

On est tellement heureux de les avoir rencontrés. On a du mal à les quitter.

Merci beaucoup encore une fois pour les bracelets des enfants.

Au plaisir de vous recevoir chez nous autour d’un barbecue avec vos copains aveyronnais 😉, on ne veut pas fâcher des personnes qui ont la chance d’être vos amis !

Nous allons manger des Hamburgers à l’endroit conseillé.

On se régale !

Des personnes entourées de policier discuteront un moment avec les cuisiniers puis s’approcheront de nous pour nous questionner sur le vaccin de la grippe et celui du Covid.

On apprendra en partant qu’un des employés qui n’était pas encore vacciné l’avait été sur le champ à quelques mètres du restaurant. Il avait les larmes aux yeux en revenant… il nous indique ne pas avoir eu le choix pour continuer à exercer son travail.

Allez, cette fois on rentre au camping. Une bonne douche froide (eh oui, ça faisait longtemps !) et un gros dodo ! Enfin, c’est ce que l’on espérait !!!!!

Journée du 26 février

Dans un premier temps, la pluie légère et douce apparaît joyeusement comme pour ponctuer la soirée.

Puis, c’est la fête dans la maison d’à côté. Impossible de dire combien sont-ils !

On ne peut même pas leur en vouloir, cette musique, le merengue, est juste si belle et … endiablée. Les airs d’accordéon, la guitare… on a envie de danser. On oublie les petites péripéties de l’Equateur, on se remémore la jolie Colombie mais aussi le folklore aveyronnais de ma jeunesse revient à toute vitesse me donner de la nostalgie de ce temps que j’aimais tant. J’adorais voir danser mes grands-parents… ces bals d’été dans les chapiteaux plein à craquer, et cette ambiance de de fête de village… cette génération qui s’éteint… et c’est les yeux larmoyants que je tente de retrouver le sommeil aux côtés de mes petits imperturbables, ensommeillés et heureux.

En tous les cas, ils ont un super matos les gars, pas une mauvaise note… que du bon son qui parfois laisse surgir le bruit d’une vague qui s’écrase un peu trop violemment…

Ou bien le contraste avec ses morceaux sortis de boîtes de nuit, aux consonances anglaises, comme du temps du Keops à Requista, du Star à Albi, du Rétro de Barraqueville où du Valadie de Naucelle… et de cette génération qui cette fois ci s’approche dangereusement de la quarantaine !

En y regardant de plus près, il semblerait qu’ils ne soient que 3 ou 4, attablés et bien bourrés ! Ils animent la nuit du village !

Moi je fais des bonds dans le passé ! N’en déplaise à mon petit cœur !

Il est désormais 4h du mat’… ça fait maintenant près de 5h que la petite blague à commencer…

ça serait bien que ça s’arrête un peu ou bien que le son diminue !

Il n’en sera rien de tel… nous sommes contraints de quitter le camping faute de coopération et de manque de respect de la part de ces gens-là qui se sont appropriés une maison vide pour le week end du carnaval ! Il y a toujours autant de « bruit » …

A un moment donné on a eu espoir… mais ce n’était que de courte durée… le karma existe ?!?!

Nous rangeons tout et après l’appel à petit Lulu, grand Marcel et Papi et Mamie, nous détalons aussi vite que possible.

Olivier a trouvé un camping à 25 minutes… le propriétaire ne répond pas sur WhatsApp… on y va, on verra bien !

Et c’est avec semble-t-il un réel plaisir que Samuel nous accueille en nous faisant visiter son domaine !

On s’installe rapidement pour profiter de l’après-midi pour aller à la plage toute proche. Alors que nous racontons nous péripéties de la veille à notre hôte, la musique se fait entendre. Samuel, un Suisse expatrié depuis 13 ans nous indique qu’il n’y a pas de juste milieu ici. C’est d’emblée à fond !

Nous allons à la plage de Puerto Cayo après que Samuel nous ait préparé des toasts beurrés avec des morceaux de fromage français !

Nous allons sous une tente (tant pis les promesses de ne jamais faire ça !) puisque nous avons pris de bonnes couleurs la veille.

Tom joue pendant près de deux heures seules sous la tente avec ses petites voitures. Les grands ont pris les bodyboard et s’en donnent à cœur joie !

Olivier est KO après une nuit sans dormir ! Il est allongé sur le sable !

Tom et Gla font ensuite un couloir de pierres puis c’est la tournée des glaces à l’italienne ! Et enfin, Tom décide d’aller à l’eau. C’est Jules qui s’en occupe à merveille.

C’est l’heure de rentrer pour douche (il y en a une « tibia » cad tiède !) puis spaghettis et dodo.

Quelle surprise en rentrant : de la muuuuusiqueeee… Olivier se décompose !

Les garçons ont de l’eau très chaude, c’est cool mais pour éteindre le robinet ils prennent le jus !

Oliver se douche et enfin le rinçage des cheveux de Gla se fait à l’eau froide ! Il n’y a plus d’électricité.

Samuel aide les enfants pour mettre la table, fait chauffer une casserole d’eau pour les pâtes et allume des petites bougies.

On partage la pastèque et lui propose des spaghettis alors qu’il nous prépare des morceaux d’ananas ! C’est vraiment très gentil !

Pas d’électricité = pas de musique assourdissante !!

Youpi !!! On va se coucher vite pour dormir un peu au cas où elle reviendrait !!!

Journée du 27 février

De la pluie, beaucoup beaucoup beaucoup pendant la nuit… très peu fréquent ! Étonnant même d’après Samuel !

Ça aura fait du bien aux plantes !

Nous avons bien dormi ! Ça fait du bien !

Nous avons passé la matinée au camping, de l’école, des jeux, et nous avons profité d’une éclaircie pour partir à la plage !

Olivier nous amène à la plus belle plage de l’Equateur ! C’est la plage de Los frailes, juste à côté du camping précédent… nous n’avons pas pu y aller puisque nous avons dû déguerpir pour éviter le bruit !

Nous voilà donc en route pour voir et admirer The beach !

Les gars, c’est à 25 min !

Il y a du monde sur la plage…

Oh tiens ça te rappelle rien cet endroit ? C’est ça oui, c’est là où nous nous sommes fait arrêter par des flics corrompus ! Et aujourd’hui aussi, il y a la policia ! C’est bon nous avons tout cette fois dans la voiture ! On peut se faire arrêter !

Et on se fait arrêter pour nous dire de circuler et de revenir demain à partir de 8h…

En gros, la magnifique, splendide, bellissime plage de Los Frailes est « fermée » !

L’équateur ne nous aime définitivement pas… mais nous non plus d’ailleurs et toc !

Nous reprenons la route pour aller sur la plage de la veille pour profiter de l’océan et du sable…

Nous rentrons avant la pluie. Il y a des bagarres de mousse pour le carnaval. Ce soir c’est la fête.

John, le bénévole qui travaille chez Samuel revient vers 22h couvert de mousse et racontant avec émerveillement la fête dans les rues du pueblo de Puerto Cayo.

Pour notre part, nous irons nous coucher, avec bouchons d’oreilles même si la musique n’était pas au niveau d’un point de vue décibel à celui du camping précédent, c’était tout à fait compatible et dormable !

Journée du 28 février

On se lève, on déjeune, on range et … on joue aux échecs !

Samuel s’est dépêcher d’aller faire ses courses pour revenir faire une partie contre les enfants ! Il les a éclatés !!!

Sa fiancée est arrivée.

Nous sommes partis enchantés du camping et de l’accueil de Samuel ! Olivier met un mot très positif sur l’application Ioverlander !

Nous partons à l’appartement de Cécilia, oui là où nous avons été avec Papi et Maminou ! Ça va nous faire bizarre qu’ils ne soient pas là. On a tous adoré leur visite.

Et nous y voilà de nuevo !

Les petits voisins sont ravis ! Il pleut ! Nous (=les parents) ne sommes pas d’accord pour qu’ils aillent jouer au foot !

On monte toutes les affaires… il y en a des tonnes… on veut en profiter pour tout laver : couettes, draps, serviettes, vêtements de plage…

Tout le monde met la main à la pâte !

En parlant de pâte, on se lance dans le pain ! Et c’est Martin qui s’y colle aujourd’hui ! Merci mamie pour l’envoie de la levure ! Ça a l’air mieux… on verra ce soir ou demain !

Il y a du gaz dans l’appartement, du coup, demain on pourra même faire des crêpes pour déjeuner. Ça c’est top de pouvoir se dire ça !

Tom a pensé à acheter des œufs pour l’occasion !

Les courses sont faites. On goûte/déjeune à 16h30.

Il ne pleut plus… les gars demandent à aller jouer au foot : Ok ninos !

Les copains les retrouvent ravis !

Ils y restent jusqu’à 19h30.

3h à gambader, que dis-je à sprinter derrière le ballon. 3 contre 3 sur un terrain assez grand, ça en fait des km…

Pendant ce temps, les lessives avancent très bien et le pain est fameux !

Le wifi est excellent, à vos téléchargements les gars ! Ça va vite !

On peut mettre un peu le blog à jour ! C’était dans la liste de Gla !

Ce soir, on profite de s’étaler et de dormir deux par deux plutôt que tous ensemble !

La nuit va être réparatrice j’en suis persuadée !

Journée du 01 mars

C’est férié aujourd’hui ici : c’est mardi gras !

Les enfants ont rdv avec les copains. Hier, ils se sont dit : « a mañana, en la mañana ! »

On mange les crêpes et ils sortent jouer au foot mais d’abord c’est attaque à la mousse et « éclatage » de bombes à eau !

L’envie de foot va vite les ramener sur le terrain !

Ils y restent jusqu’à 13h. L’appel du ventre probablement…

Nous étions affairés sur les ordinateurs… nous n’avons pas vu la matinée passer.

On mange des féculents pour l’après midi studieuse et sportive qui nous attend.

Maxence reprend la phrase de Ruben de la Pat Patrouille à sa sauce à lui : « bien manger, c’est bien joué ! »

Tom joue avec les petites voitures. Il a des voitures filles et des voitures garçons… et à la course ce sont les voitures garçons qui gagnent… il y a un truc à revoir petit mec !!!!

Allez, des leçons en veux-tu en voilà…

Puis du foot du foot du foot.

Tom et Gla font le tour du terrain en courant, non pas une fois mais pas 15, non pas deux fois mais pas 15, non pas trois fois mais pas 15, non pas quatre fois mais pas 15, non pas cinq fois mais pas 15, non pas six fois mais pas 15, non pas sept fois mais plus 15, non pas huit fois mais pas 15, non pas neuf fois mais pas 15, non pas dix fois mais pas 15, non pas onze fois mais pas 15, non pas douze fois mais pas 15, non pas treize fois mais pas 15, non pas quatorze fois mais pas 15, non pas quinze fois mais pas 15… ah ben ?! Ah ben si 15 fois !

Il fait chaud et humide, c’est moite !

Les garçons s’abreuvent à l’aide des tuyaux d’arrosage automatique, comme les copains !!! Ouais bof, c’est moyen non ?

Les coureurs rentrent se doucher pendant que les footballeurs engagent le match Ecuador -Francia (la Francia a survolé le match ! Il faut revoir les équipes pour rééquilibrer). Les papas équatoriens viennent apporter leur aide pendant qu’Olivier se met dans la peau d’un réalisateur et le résultat, au terme d’un dur labeur, est vraiment plutôt pas mal ! Bravo, quel plaisir de pouvoir regarder ces deux vidéos ! On espère avoir l’occasion d’en voir d’autres tout aussi abouties !

Jules rentre, Olivier va faire un tour, Tom et Gla préparent le repas et font la course des voitures pour montrer l’efficacité des voitures filles !

Puis Olivier revient vers 19h30. Il fait nuit et il n’y a plus personne sur le terrain. Euh, mais où sont Tic et Tac ?

Gla part affolée… puis se rassure rapidement.

Ils sont bien là en train de jouer ENCORE !!!

On mange, une histoire et au lit. Quand on dort bien, on grandit bien… ça c’est maman qui le disait souvent à ses trois grands quand ils étaient riquiqui !!!

Journée du 02 mars

La pluie est tombée une grande partie de la nuit.

L’avantage d’être en appartement quand il pleut c’est que si tu as envie d’aller faire pipi, pas besoin de se retenir, tu ne devrais pas te mouiller !

Dans la remorque, on y réfléchit à deux fois !

On a le plaisir de voir tous ensemble les deux vidéos. Les gars adorent et rigolent !

Bravo encore une fois et MERCI !

On range, on part vers midi et sur la route on aperçoit un camion : les gourmandises d’Yves Thuries ! On est trop contents. On s’en lèche les babines ! Si on avait su, on aurait sûrement succombé au plaisir !

Mamé nous appelle… on n’arrive pas à lui parler… la connexion est mauvaise.

On s’appelle dès que possible.

Prochaine station-service, on s’arrête… oui il était temps !!! Hum hum !

Nous roulons pendant près de 4h, entre les champs de bananiers et les rizières, principalement sous la pluie. Les képis sont malgré tout de sortie… ça n’a pas été pour nous cette fois ci !

On mange… euh on n’avait pas dit plus jamais ça ?!?! Bon on l’a encore dit ce soir en découvrant l’état de l’arrière : « bon c’est décidé, on ne mange plus dans la voiture à partir de maintenant ! »

Sur les panneaux, on peut lire Huaquillas et aussi Peru 😉

Nous sortons de la route principale. Il reste 10km et 30 min affichés au GPS. Ça donne le ton ! Une petite route, Olivier passera en mode 4x4 une seule fois seulement ! Nous voyons des panneaux indiquant le camping Rio Blanco : c’est bon, on est sur la bonne voie !

On arrive enfin… bon, c’est ce qu’on croyait. Les enfants et Gla remontent dans le 4x4 puisque l’homme qui nous accompagne prend sa moto !!!! Mais où va ton aller ? Peut-on se perdre plus qu’ici ?

On suit méthodiquement l’homme à la moto jusqu’à arriver à une superbe aire de camping avec des îlots pour chaque emplacement ! C’est top. Il amène un bidon d’eau potable.

Il nous montre l’accès à la cascade mais nous déconseille de s’y baigner l’après-midi puisque avec la pluie, l’eau peut monter vite.

Olivier ira la voir.

Nous ne sommes pas emballés pour rester trop longtemps ici…

On l’indique à notre guide. Il semble déçu… on va donc y réfléchir… mais l’idée de passer la frontière rapidement devient prédominante… et pressante ! On sait qu’il faut éviter les fins de semaines… on est mercredi : c’est demain ou ? …

Par message, on ne nous avait pas indiqué le prix de la nuit. En revanche, on nous avait indiqué qu’on pouvait faire un échange de bons procédés, c’est à dire dormir et utiliser les infrastructures à disposition en échange de photos et vidéos… ce à quoi on s’était empressé de répondre que nous n’étions ni photographe et encore moins cinéaste !

Aujourd’hui, nous ne relançons pas le sujet mais nous décidons de préparer des photos et des vidéos de drones mais également de leur proposer de les ajouter sur Ioverlander.

Leur camping est vraiment très chouette mais il est aussi génial que perdu !

Pour les amoureux de nature et de bestioles vous serez servis !

En parlant de bestioles, le jeune homme tatoué à la moto a brusquement attrapé Tom qui était appuyé sur une barrière en guadua en indiquant que cette petite bête était très dangereuse…

Euh ok, on va se rentrer !!!?! Et sinon, il y a d’autres choses étranges par ici ?

On est trop des citadins nous 😞

même pas capable d’apprécier d’être au milieu de nulle part ! Dommage !

Nous préparons des lentilles à la va vite, entre deux averses, les garçons font des plans de remorque idéale, aménagée de la meilleure de leur façon ( il y a des idées… à voir avec Carlos si c’est réalisable !), nous mangeons puis nous voyons arriver un autre homme à la moto… il va faire une fogata ! Quoi ? Ici ? Maintenant ? Mais pour quoi faire ? C’est pour faire fuir les bêtes féroces ? Ou bien quoi ? Nous tenterons de poser des questions… les enfants proposeront leur aide pour trouver de la madera seca… rien n’y fit… l’homme est peut-être mouette !?!?

De notre côté, nous allons dans la remorque et nous surveillons tout ça de près… en même temps, on n’a pas le choix, on est aux premières loges…. Mais qu’est-ce qu’il a fichu son foutu feu juste là ?

La pluie bat son plein, le feu un peu moins pour le coup !

On se lance dans la lecture du livre de Benjamin Calmels : « Une aventure sud - américaine » …

Qui qui va se régaler et pas dormir de la nuit ????

Journée du 03 mars

La nuit au fin fond de nulle part se passe bien. Le gardien qui a allumé le feu la veille a quitté le camp vers 6h ce matin.

Nous sommes prêts de bonne heure, 8h ! Pour nous c'est de bonne heure ! Nous avons hâte de rejoindre le Pérou... nous souhaitons arriver à la frontière le plus rapidement possible pour éviter la prétendue foule du week-end.

Nous partons en prenant le temps toutefois de faire quelques vidéos. L'homme aux tatouages n'a pas souhaité qu'on paye et a indiqué d'envoyer les vidéos par WhatsApp. Celles du drone de la veille sont plutôt chouettes... celles d'aujourd'hui, on va voir ce que ça donne !!!!

Moins convaincue !

On rejoint la route principale : la panaméricaine. Il n'y a personne, ni dans un sens ni dans l'autre... une quatre voies que pour nous ! on se pose la question du pourquoi ?

La frontière est-elle bien ouverte ?

On aura vite la réponse à cette question : affirmatif !

Nous sortons du véhicule pour montrer patte blanche à l'infirmière. Mais avant cela, Double masque pour tous ici !!! Le carnet de vaccination et le passeport sont demandés. Elle est étonnée que Tom soit vacciné ! Il s'en serait bien passé, on vous le garantit !

Une fois notre morceau de papier tamponné, cette fois ci c'est un pour chacun, on remonte dans la voiture, on fait quelques km et on se gare à l'endroit des bus.

On se met ensuite dans la file migration sortie Équateur pour ressortir et se mettre ensuite dans la file migration entrée Pérou.

Les guichets sont dans la même pièce... super ! l'organisation est "bizarre" mais on respecte la logique de la douane.

On a une fois de plus le droit à : "y la nina " "todos varones " "que guapos" " maravilloso"... ouais, c'est ça, vous voulez qu'on vous les laisse un peu pour voir ?!? On est quasi sûr que vous les trouverez peut-être un peu moins guapos !!!

Trêve de plaisanterie, on voudrait bien les tampons d'entrée au Pérou.

Olivier c'est fait ! On lui demande son travail, et sa situation familiale.

Aïe, que pasa ? Pour Gla, ça coince... on ne demande rien du travail ni de la situation familiale sauf que ce qui cloche c'est bien le nom de jeune fille... bref, après des avis à droite et à gauche, c'est tamponné. Ça ira très vite pour les enfants qui baissent les masques chacun leur tour. La gentille douanière péruvienne a même eu droit à un tirage de langue de la part de Tom qui aurait pu passer inaperçu s'il n'avait pas pris la peine de s'arracher la masquarilla récalcitrante mais cachant malgré tout l'insolence du gamin ! Elle éclate de rire et nous remercie en nous souhaitant la bienvenue au Pérou. Ce sera 70 j !

On sent déjà qu'on va l'aimer ce pays !

Pour nous c'est ok. Pour Pat et Patrouille c'est à faire. Et ça se fera tranquillement. Ici, il faut une assurance pour les véhicules mais pas de panique, c'est juste à côté et on peut payer en dollars ! Olive, heureusement qu'on en a gardé un peu hein ?

Olivier discute avec le douanier et l'accompagne pour faire le tour des véhicules avec chien renifleur fait avant. Ils sont très sales puisque nous avons fait du tout terrain hier. Gla aurait eu un peu honte... elle était en train de prendre les assurances...

Cette fois, tout le monde peut entrer au Pérou. Il est presque midi.

Et c'est avec une immense joie et beaucoup de chaleur que nous foulons les terres péruviennes.

Le drapeau change évidemment mais cette fois ci les couleurs aussi !

Sur la route, on verra les motards colombiens présents en même temps que nous pour faire le TIP. On se klaxonnent, pour se souhaiter bonne route, c'est chaleureux !

On avance un peu et on se croirait presque au bord de la Colombie !

Dans Tumbes, la première grande ville, on verra un tuktuk Ferrari, rien que ça !!!

Puis des passagers sur le haillon d'un camion, montés probablement en douce !

Ce qui est moins joli, sans porter de jugement évidemment, ce dont les ordures qui jonchent çà et là et puis ici aussi...

Des champs de rizières à perte de vue nous ferons dire : mais c'est tout plat le Pérou !!!! Peut-être qu'on le dira moins fort dans quelques temps !!!

Les routes sont ponctuées de trous... au même titre que mes points de suspension... ou en travaux !

Ça y est, on a pu apercevoir l'océan et les plages.

On arrive ensuite dans la ville de Zorritos. Il y a des palmiers sans tête !

Puis des brebis dans la rue principale se baladent tranquillement entre copines...

On essaie de repérer une banque, un supermarché... non, on y retourna plus tard. On a juste vu le Claro pour la carte SIM !

Quelques km plus tard, nous voilà arrivés à destination : le camping Swiss Wassi.

On entre et on découvre l'emplacement : face à la mer ! Le rêve ! Ça ressemble un peu à Palomino en Colombie. Oui c'est ça les gars, là où ça avait pris feu pendant la nuit lors de la fête des bougies début décembre...

On s'installe en vitesse, on salue les personnes présentes : Marielle et Jérémie d'abord qui se déplacent à Bicicleta ! Puis Melba la propriétaire nous accueille en français et nous indique qu'ici c'est la suisse donc évidemment pas de masque !

Elle nous convie à un barbecue ce soir !

Super, Maxence s'empresse de dire : "on fera des crêpes !"

Nous allons faire les traditionnelles courses d'arrivée dans un pays : distributeur pour retirer des soles péruviennes. 1 € = 4,17 soles

C'est presque comme en Colombie, sans les milles !

Une fois qu'on a l'argent, on pense à manger, il est 15h quand même, un menu du jour... ceci ce ou soupe puis poisson grillé chèvre ou poulet avec du riz. Et une boisson !

Tout ça pour 10 soles par personne !

Allez ce n’est pas tout les gars mais si vous voulez vous baigner un peu, faut pas traîner. Nous enclenchons alors la marche rapide, à croire que l'argument plage fait son effet, (il fonctionne mieux que celui de faire l'école !!!) : Olivier part acheter une carte SIM et les garçons et Gla vont faire les courses au marché. Le petit monsieur qui se cachait pour remettre sa ceinture au pantalon tout en nous parlant nous servira étonné que nous venions de France avec autant d'enfants ! Gla devancera la question en précisant qu'il n'y aurait pas de Nina évidemment ! Il sourit !

Bref, nous retournons à l'emplacement du 4x4 les bras chargés de quelques bananes, raisins lait œufs sans oublier la sandia (pastèque) de 8kg ! La moitié d'un Tom ! Hein Juju !?!

Nous retournons au 4x4 ou plutôt à l'endroit où on était garé : plus de Pat'...

Pas d'inquiétude, Olivier ne va pas nous laisser poireauter là bien longtemps !

On aperçoit Pat et la tente de toit d'un blanc resplendissant ! Des grands signes, un coup de klaxon et nous voilà à nouveau tous les 6 pour retourner au camping et aller se baigner avant de faire les crêpes !

La baignade est bonne mais de courte durée puisque les vagues sont violentes et mettent des énormes raffuts à qui s'y frotte !

Les jeux sur la plage, ou plutôt l'entreprise de travaux publics entame le chantier de forages.

Une fois de plus, la nature reprend ses droits et remet de l'ordre sur la plage.

Il est temps de passer au dessablage !