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#37 : Du Nord vers le Centre

  • Photo du rédacteur: olivier gavazzi
    olivier gavazzi
  • 21 mars 2022
  • 38 min de lecture

Le Pérou ce pays si vaste où les distances entre chaque étapes sembleraient interminables s'il n'y avait pas la magie des paysages.


Journée du 12 mars


Bon anniversaire Sylvie 😉


Elle a débuté tôt cette journée !

A 4h20, le réveil de Jules a sonné. Jules s'est réveillé, il a ensuite réveillé son frère Maxou avec lequel il dormait puis tous les deux se sont habillés avant d'aller réveiller Olivier.

A 4h30, on fait réchauffer les spaghettis de la veille... la Bialetti siffle, le café d'Olivier est prêt.

Et eux sont-ils prêts ?

Les deux petits : gonflés à bloc !

Leur père : deux orteils probablement cassés depuis la virée sur le ponton d'Acapulco, ça couine un peu dans les chaussures de randonnée !

Le pique-nique est prêt lui aussi ! Les feuilles de coca à mastiquer sont accessibles facilement depuis le sac d'Olivier !

On vérifie les autres sacs : eau, barres de céréales, bonbons (??!??), affaires de rechange, masques en rab s'il en faut deux, médicaments et pansements...


Et les autres trois, que font-ils ?

Martin et Gla sont réveillés pour aider à la préparation et surtout pour soutien moral et par fierté pour le trio sportif. Tominou a ainsi tout le lit que pour lui ! Mais ce n'est que de courte durée puisque Martin et Gla comptent bien retourner au lit faire une grasse mat en bonne et due forme. Ah bon, je rêve ?!?!?




A 5h05, c'est le départ pour attendre le bus dans la rue : petit shooting photos (il y aura au moins celles-ci de la journée, lol !!!).


A 5h20, le trio sportif monte dans le bus alors que Martin et Gla rejoignent petit Tom pour poursuivre leur nuit.


A 5h37, ils sont toujours dans Huaraz en attendant probablement les derniers passagers. Déjà 31 personnes dont 7 français en comptant les nôtres !


2h30 de bus et un arrêt pour déjeuner, nous voilà parti pour 14km aller-retour. Particularité... La randonnée commence à 3900m et se termine à 4600m d'altitude.

Au début tout va bien pour tout le monde, on apprécie le paysage malgré la montée incessante.


Jules n'a malheureusement pas pu aller jusqu'au bout car pris de vomissements donc on redescend vite : dommage il était à 150m de marche de l'arrivée.

Bravo à lui car il est allé là où son corps pouvait.

Pour Maxou, il a fini la montée avec le guide sans aucun problème.

Ses problèmes sont arrivés lors de la descente, ou lui aussi a été pris de vomissements...

Vive la famille vomito.

Pour moi (Olivier), aucun symptôme ni à la montée ni à la descente : merci mon corps d'athlète 😁

Le retour en bus a été long, très long pour tout le monde ... Olivier préfère largement conduire : impossible pour lui d’envisager ce type de voyage.

Mais tout est bien qui finit bien !!! On a tous le sourire et on s'est régalé a la Laguna 69.

Et pendant ce temps-là à la chaumière...

On a joué au Uno, à la bataille, au dobble, ... on (= Gla) a cassé une lampe de chevet !!! on a aussi beaucoup regardé la télé et un peu l'ordinateur... on a pensé à manger aussi ! Et à se laver !

Les mots de Tom

"Moi j'ai adoré le Guaimaro

Là on est au Pérou et avant on était en Équateur. Après on fait d'autres pays et on rentre en France à la maison !"


Nous sommes tellement fiers de nos grands sportifs.

J'en suis presque un peu jalouse !!!

Encore un grand bravo ! C'est exceptionnel ce que vous avez fait !


Jules est rapidement parti de coucher après la douche. Maxou a beaucoup mangé et avait l'air en super forme. Et Olivier n'a pas vraiment apprécié le trajet en bus !!! Un peu de nourriture et un bon sommeil !


Journée du 13 mars


Après l'exploit de la veille de Jules, Maxence et Olivier, on se met en route pour rejoindre la côte.

Nous sommes à 3000m d'altitude. Nous allons monter à 4000m pour redescendre au niveau de la mer. Temps annoncé par le gps : 4h mas o menos !

Alors que nous étions en train de ranger les affaires, un policier en moto s'arrête et s'interroge sur notre équipement !


Il questionne, Olivier raconte notre voyage et le policier raconte ses voyages à moto. Tous les ans, il part un mois en voyage parcourir un pays !


Il est temps de partir de Huaraz. Il est 11h. Il fait 20 degrés. Le temps de payer la lampe cassée et de dire au revoir à Luis qui nous gâte en nous offrant des petits pains ainsi que du dulce de lèche fabriquée dans le coin.




Nous sommes très touchés par cette attention.

Le brouillard ne tarde pas à faire son apparition ou plutôt nous ne tardons pas à rentrer dans un nuage bas (à 3600m quand même). Il fait 4degres et on ne se régale pas vraiment sur la route trouée de toutes part. A ce rythme-là, on va arriver à 20h ce soir !!!


Le temps de constater que des vieillards ou bien des enfants sont assis sur le bord de la route, à côté d'un sceau. Au passage de la voiture, il se lève et amène avec eux une poignée de poissons, probablement fraîchement pêchés par d'autres membres de la famille dans la rivière toute proche.


Très vite, enfin à vitesse de tracteur, on passe le col de la montagne, on sort du nuage et on rejoint des terres un peu moins hostiles. De grands troupeaux de chèvres guidées par des ânes d'abord, puis des vaches se faufilent entre les voitures.


On trouve les bas-côtés beaucoup plus propres. Il n'y a pas de déchets comme on a pu le voir précédemment sur ce tronçon de route.


On rejoint alors la panaméricaine pour quelques km encore avant le point de chute du jour.

C'est largement plus roulable.

La route est passée très vite. Nous avons un peu pris le temps de discuter de notre organisation à notre retour en France ! Bien des choses auront changé... ce qui est sûr c'est qu'il va falloir reprendre le chemin de l'école et du travail et probablement à pied, à vélo ou en train vu le prix du carburant en ce moment (2,20€) ....


On arrive alors à l'Albufeira de Medio Mundo pour passer la nuit.

On paie l'entrée de la réserve et on se dirige sur la zona de estacionamiento comme convenu, après être passé sous la barrière.


C'est juste magnifique : une petite étendue d'eau au bord de la mer, avec la faune qui va avec. Olivier remarque que ça faisait bien longtemps qu'on ne s'était pas installés avec la pluie !


Les grands jouent au foot pendant que Tom regarde une vidéo, que Gla range les affaires et fait un peu de ménage et qu'Olivier trie des vidéos de la route prises ces derniers jours avec la GoPro.


La partie de foot terminée, les grands vont piquer une tête dans l'étang, en slip (ah non on ne salit pas les maillots !). Il est proche de 18h.

La température de l'eau semble convenir, par contre, à l'extérieur ça commence à piquer dans tous les sens du terme !

Eh oui, ici le taux de mousticité est assez élevé, on s'en doutait !!!


La trempette terminée, la douche prise, on va passer à table.


Les mots de Tom du jour :

"Là, j'ai tiré comme un fadas ! Et là comme un cornichon !"

On apprend le nom des doigts. Maman nomme, précise pourquoi on appelle le riquiqui auriculaire Tom répète et demande : "et celui qui va dans le nez, il s'appelle comment ?"


Après le repas, on rentre vite se mettre à l'abris dans la remorque. Une chasse aux moustiques sans pitié est déclenchée ! On devient performant ! Le tout est d'être bien équipé : après avoir revêtu la frontale, on prend une lingette dans chaque main et y a plus qu'à bien viser !


Désormais, place au sommeil, au son des vagues déchaînées au loin.


Journée du 14 mars


Pas d'entourloupe, tout s'est passé comme prévu, une nuit au bord d'un étang à écouter le son des animaux et des vagues au loin.

Ce n'est qu'à 5h du matin, quand petit Tom a voulu aller faire pipi.... Nous sommes sortis, la gueule enfarinée, on ne va pas se mentir mais ce qui nous attendait était au-delà de nos espérances !!!

Alors comment ça se passe tout ça ???

Et bien Gla se réveille, secouée par petit Tom qui dit que "ça presse"... on se lève, Gla ouvre un œil ou les deux à moitié, tend le bras et cherche à tâtons sa frontale qui est dans la banane, tente de se diriger vers la sortie en prenant garde de ne pas écrabouiller les autres dormeurs, met ses chaussures, ouvre la fermeture éclair de la tente de remorque et ouvre enfin la porte de la remorque après avoir mis sur le côté la moustiquaire puis descend une marche puis la deuxième du marche-pieds, se retrouve les deux pieds au sol, on stabilise, on se tourne, on attrape le petit, on s'éloigne un peu de la remorque, vers l'arrière. Tom sans chaussures s'installe sur les pieds de sa mère, et tout ça en un temps record parce que "vite, maman, viiiite, ça presse", puis il dégaine et c'est parti ! La vessie libérée délivrée, il est temps de retourner se coucher.

La fraîcheur nous saisit un moment. Alors que nous regagnons notre couchage, nous constatons qu'un des chiens du camping est couché à côté de l'entrée de la remorque, il nous veille ! Mais ce n'est pas là notre grande surprise ! Les chiens ont une bienveillance naturelle et ce n'est pas la première fois qu'un animal se couche près de nous pour la nuit. Maxence, c'est comme Yakari, il doit communiquer avec les animaux, y a un truc ! Et il attire tout le temps les bestioles !

Bon, elle va le lâcher le morceau ?!??


Oui, ça arrive, c'est pour maintenant !


... alors que nous étions sur le chemin du retour, à peu près à 3m de notre destination finale, les yeux sont presque complètement ouverts à ce moment... il s'est passé quasi 4min30s quand même... nous levons les yeux au ciel et... spectacle de la nature : un ciel etoilé de toute beauté. A ce moment-là, les mots manquent : "ohhhh", "whaaaaaou" ! Et les yeux s'ouvrent parfaitement !

Nous sommes tous les deux émerveillés. Nous restons quelques instants encore à contempler la merveille... puis nous pensons qu'il serait raisonnable de rejoindre les frères pour finir la nuit !


Tom se rendormira facilement. Gla n'en fera pas autant ! Elle sera prise de "cogitation"...


Le jour se lève. Une petite lueur qui transperce par une fermeture laissée ouverte permet de constater qu'il y a des enfants dans tous les sens...

Puis, les enfants commencent à se réveiller. Olivier aussi... pour autant, on prend le temps ce matin. Un petit déjeuner sous le soleil, au bord de l'étang... seul...


Plus de gaz !!! Le café n'est pas terminé... il faut changer la bouteille. C'est Jules et Martin qui s'y colle. Gla filme le moment. On le veut celui-là, c'est la première fois qu'on change une bouteille de gaz depuis le début de notre périple ! C'est bon, on a ce qu'il faut depuis Popayan.

Les gars ne s’en sortent pas si mal mais y a un moment où ils ont besoin d'aide. Leur mère a du mal à tilter... elle filme ! Lol ! Puis, ça arrive au cerveau et elle va prendre le relais après avoir mis le téléphone à l'abri, devant la porte de la remorque, si proche des chaussures de Spiderman...

Le café finit de couler et peut être déguster...

Bon, ce n’est pas tout mais on a quand même 6h de route. Et il faut faire le plein !

On sort du parc en empruntant le même chemin qu'à l'aller et en passant sous la barrière mais cette fois c'est Gla qui l'ouvre !


On arrive ensuite sur la panaméricaine. Il est 8h30, il fait 25 degrés.

Les accrocs sur la robe de plage de Gla sont rapiécés rapidement.

Nous avons ensuite la bonne idée de passer Lima sur les coups de 11h30-12h !

La circulation est dense et la capitale est un ramassis de gens qui ne savent pas conduire selon nos critères... ça klaxonne de partout. Le plus gros à la priorité !

Olivier s'en sort péniblement mais bien... on retrouve le chemin un peu plus calme.

Il fait 30 degrés. Les murs des maisons et bâtiments sont sales de pollution...

Nous passons beaucoup de péages. Par contre, on paie que pour un ! L'astuce d'Olivier c'est de préparer l'appoint pour la voiture. Ces fois-ci, 100% de réussite, la remorque est passée à l'œil !


On roule encore... la route, ça fait aussi partie du voyage... et les podcasts aussi.

Aujourd'hui, c'était génial. L'expérience d'un bénévole coach de foot et d'un explorateur au micro d'Alex.


On risque de craquer pour le livre de l'explorateur !

Il a donné tout plein de conseils aux voyageurs... on en reparlera prochainement...


Le temps passe, les km défilent... on se rapproche de notre destination : Paracas.

On est accueilli parfaitement bien au camping. On se gare et on constate que c'est un petit paradis pour les enfants en termes d'infrastructures...

Nous devions aller faire un tour à Ica, c'est à une heure de route aller, pour la fête des vendanges...


La route s'est bien passée mais pour autant on ne se rajoute pas deux heures aujourd'hui. Il fait super chaud en plus...

Les enfants sont ravis de pouvoir aller à la piscine.

Puis, vers 18h, nous décidons d'aller à Pisco (comme le vin) pour manger et faire quelques courses.


De retour au camping à 21h, hay que lavar Los dientes ninos ! Y dormir !!!

Demain matin, on fera des crêpes !!! Puis on ira à Ica...


Journée du 15 mars


On a bien dormi dans la remorque garée chez Diego.

Il y a eu un peu de bruit la nuit au niveau de la route, un peu plus haut mais rien de bien méchant.


Ce matin, des vendeurs sont passés dans la rue et on a même entendu des chèvres et des coqs. On a fait des crêpes pour le petit déjeuner. La dame du camping nous avait préparé un gâteau.


Puis nous avons fait une petite dictée avant de partir pour Ica.

Il y a une heure de route et un péage.

Nous avons réservé le tour sur les dunes en buggy à 17h.

De là, nous avons voulu visiter un domaine : en réalité, avec cette chaleur nous avons opté pour une explication lors de la dégustation suivie d'un repas.

Les garçons frustrés de ne pas pouvoir boire directement au gobelet de dégustation ont malgré tout trempé leur index à plusieurs reprises...

Ils ont également appris quelques "comptines". Olivier a tenté d'apprécier mais... rien de comparable à nos vignobles de France !


Nous tentons de faire des impressions pour les billets de train du Machu Picchu. Nous trouverons dans un petit village aux abords d'Ica.

Nous devons également trouver la banco de la nacion pour payer l'entrée au Machu Picchu. Pas compliqué à trouver : il suffit de regarder dans le centre-ville une longue file d'attente. Non, vraiment vraiment très longue genre 150m. On se demande comment ils ont la patience d'attendre... et d'attendre quoi en fait ?

On ne sait pas si c'est pour déposer de l'argent, en retirer ou faire d'autres opérations... Vous imaginez, quand Olivier a vu la file, il n'a pas réfléchi longtemps : no way !!! A t-il rétorqué !


Nous voilà en route vers .... oui le home center pour acheter... des cadenas extérieurs.

Olivier ira voir pendant que nous apprenons tout plein de choses sur les triangles ! Bientôt, ils n'auront plus de secret pour Maxence !

C'est l'heure de partir à l'oasis de Huancachina.

Nous arrivons en avance mais notre tour est décalé à 5h20 pour voir le coucher du soleil, et potentiellement trouver un peu plus de monde pour remplir le buggy.

Des vendeurs s'approchent et nous proposent des protections contre le sable. Le tour de cou aux 7 fonctions (ne nous demandez pas lesquelles !!) est affichés à 20 soles.

Les arguments sont bons et en plus c'est moins cher que dans les boutiques en contrebas, paroles de vendeur ☺️.

Nous l'informons que ce n'est pas possible d'en acheter 4 et que nous ne pouvons pas simplement en acheter deux et sacrifier deux enfants !

En plus, Olivier (ministre des Finances) risque d'être fâché et on n'a pas envie : tant pis pour le sable dans les oreilles.

Olivier revient de son petit tour. Il nous voit en pleine négociation.

Maxence arrive avec le dernier prix : 20 soles les quatre !

C'est ok pour Olivier. Les voilà pourvu de tour de cou. Le sable n'aura pas les oreilles de nos enfants !!


Nous avons encore le temps... on se laisse tenter par des glaces et granitas. Non mais ça sent les vacances ça !!! Avant de dire Adieu au slip des mignons de Tom !


C'est l'heure, nous avançons vers l'agence où nous avons réservé.


Nous grimpons jusqu'au buggy. Tom arrive à marcher pieds nus, la température du sable a considérablement baissé comparativement à tout à l'heure Lorsque nous avons réservé sur les coups de midi.

Le gringo Tom est repéré !


On voit enfin les buggys. Cool on prend le vert clair.

On s'installe : les enfants à l'arrière, les parents à l’avant à côté du chauffeur, laissant la rangée du milieu pour trois autres personnes.


C'est génial, et tout plein de sensations fortes.

Les enfants sont bien attachés.

On entend des rires et des whaaaaaa.

Après quelques minutes, les sandboards sont sortis et chacun trimballe sa planche afin de la faire paraffiner. Qui se lance ?


Nous avons des volontaires...

Nous en ferons tous... même Tom sur le dos de Juju et Gla mais seulement une fois !!!!

Nous apercevons le coucher de soleil sur les dunes en revenant.

Nous sommes ravis. Le sable n'a pas été trop gênant visiblement peut être grâce aux tours de cou !!!

Mais ça ne leur suffit pas. Ils ne sont pas rassasiés nos marmots. Les voici en train de dévaler les dunes en courant. En arrivant en bas, les voilà qu'ils remontent !

La course dans le sable a duré un bon moment.

Et le sable est rentré de partout !


La nuit arrive, nous allons au camping pour rencontrer Alban et Sonya et les enfants.

Merci pour votre accueil. Nous sommes enchantés.

Les enfants sont allés à la piscine, au trampoline, ils ont fait un feu (trop fort Manoa !) et n'ont fait qu'une bouchée des chamallows et des bananes au chocolat.

Il faut rentrer quand même, il est presque 21h30 et nous avons une heure de route.

Ça roupille vite.

La douche de décrassage s'impose en douceur malgré le sommeil dès notre arrivée.


Et un bon sommeil sous les étoiles !


Journée du 16 mars


Ce matin le petit chat du camping était monté sur le toit de la tente de toit du 4x4 alors qu'elle était ouverte !!! Il a sauté et a dû trouver ça un peu haut. Enfin, c'est ce qu'on en a déduit suite à son miaulement !!!


Ce matin, nous allons au port pour une sortie en bateau aux îles Ballestas.

Nous devons partir du camping à 8h.,

A 7h, le réveil d'Olivier sonne... des enfants étaient déjà prêts !!!

On déjeune, non ! pas des crêpes ce matin Tom !

Et on se dirige vers le 4x4 : le pneu arrière droit est légèrement dégonflé ! Oui celui qui a un clou où quelque chose du style à l'intérieur !! Ça on s'en est aperçu à Zorritos, au camping de Melba et Jacques.


Diego met de l'eau dessus pour voir si fuite d'air il y a !! Ça bulle ! Ok on regonfle pour aller au bateau ce matin mais il serait certainement plus prudent d'aller chez un llantero dès notre retour au camping. Et ça tombe bien, Diego en connaît un et c'est juste à la sortie du village !


Diego est prêt depuis déjà un moment. Il nous accompagne au volant de sa voiture rouge.

On replie la tente de toit, on range vite fait le compresseur, c'est à dire pas à sa place et on s'en va, à la poursuite de Diego. Il est 8h13 !


Quelques km plus tard, appels de phares... Diego comprend qu'il faut qu'il s'arrête ! Olivier n'a pas son téléphone et le nécessaire du petit déjeuner à dû rester sur la table, en plan !!

On explique à Diego qu'on doit repartir au camping. Il est ok, il nous attend. Il a toujours le sourire cet homme ! Olivier arrive à se repérer et à retrouver le camping... pas facile quand tout se ressemble !!

Un jeune est à côté du portail et nous ouvre le portillon du camping. Nous courons récupérer le téléphone et ranger vite fait la table du petit déjeuner, c'est à dire pas les choses à leur place !!!


Premier faux départ !!! Les boulets que nous sommes !

Nous retrouvons Diego. Nouveaux appels de phare et la petite voiture rouge de Diego se met en route vers le port de Paracas.


On se gare sur la place du village. Diego nous accompagne et nous confie à une dame qui s'occupe du bateau et de l'entrée aux îles !

On commence à comprendre, à la vue du monde, que c'est une attraction plus que touristique.


Diego reste là, il attend.

On nous demande de se placer en file indienne ! On se placera à la française c'est à dire : "en tas" !


C'est l'heure d'avancer vers le bateau. Mais quelle heure est-il au fait ? Il est plus que l'heure !! On avait initialement prévu le tour en bateau à 8h30, sauf qu'à 32, nous repartions tout juste du camping pour la deuxième fois !

Quand on commence à se diriger vers le bateau, il doit être 9h15.


Nous embarquons sur un bateau ouvert. En gros, on va morfler avec le soleil !


On entre dans les premiers et on nous place à l'avant.

On revêt les gilets de sauvetage, on attend que le bateau soit plein et c'est parti. Très vite, des dauphins se pointent pour notre plus grand plaisir.

On reste là à les regarder. Puis ils s'en vont eux, et nous, nous restons là. On comprend qu’il y a un problème technique ! Au bout de quelques instants, dans un calme certain, nous retournons sur les quais.

Nous débarquons rapidement mas o menos !


Deuxième faux départ !!! Les boulets de ce matin n'y sont pour rien cette fois ci !

On embarque dans un autre bateau. Nous sommes également dans les premiers et nous demandons d'aller tout au fond du bateau, sur la dernière rangée, tous ensemble ! Ça me rappelle quand on voulait tous aller au fond du bus, sur les cinq places de l'arrière.

La guide un peu hésitante accepte notre demande. Nous sommes ravis. Elle nous indique qu'on risque d'être mouillés. Pas de problème, nous avons ce qu'il faut : coupe-vent, gilets de sauvetage, casquette, capuche et tour de cou pour certains.

Et devinez qui se met juste devant nous ? Les filles qui étaient dans le buggy hier soir avec nous !!


On ne s'attarde pas dans la baie pour voir les dauphins... on trace jusqu'à islas Ballestas en longeant la péninsule.


On observe, on profite de cette balade en mer, même si c'est un tour avec beaucoup beaucoup de touristes. On espère juste que ça ne va pas dénaturer à terme le site.


On aperçoit des bateaux chargés comme le nôtre qui rentrent déjà de leur excursion. Il est 10h30.

Les îles apparaissent d'abord lointaines puis de plus en plus proche.


Nous sommes étonnés de voir une si grande quantité de volatiles. Et ces traces blanches, c'est quoi ? C'est le guano, ou caca de piafs !

Les garçons vont faire un exposé, ils en parleront.

Il y a des jolis crabes qui escaladent les falaises.

Puis nous voyons ce qu'on est venus voir : lobos de mar ou lions de mer. On adore... d'abord on aperçoit en pleine mer une maman et son petit de 2,5 mois : il apprend à nager.

Ensuite, un énorme mâle est affalé sur la falaise. Et petit à petit nous nous approchons d'une plage où des centaines de mammifères cohabitent. La guide nous indique la maternité. Nous sommes stupéfaits du bruit qui émane de cette côte, on se croirait dans une bergerie.


Encore un petit tour pour observer les pingouins d'Humboldt et c'est l'heure de rentrer.

Nous sommes bien installés sur notre banquette, à l'arrière.

Olivier et Tom n'hésitent pas une seconde à s'endormir, bercés par les mouvements du bateau.


La guide s'approche de nous pour savoir si nous avons des questions sur ce qu'elle vient d'expliquer. Un peu gênée, Gla répondra qu'on n'a pas écouté du tout ce qu'elle était en train de raconter, trop absorbés par le spectacle de ces animaux qu'on connaît très peu.


Elle rigole et nous indique qu'elle peut nous parler de la faune.

Nous sommes ravis et profitons de son savoir pour en acquérir un peu aujourd'hui.

Ceci également fera partie de l'exposé des garçons !!


Les propos disgracient et le monsieur de la rangée de gauche, juste devant nous, prend part à la conversation. Il est de Puno. Il veut évidemment nous aider dans notre voyage.

Il rassure Gla en disant qu'on peut passer la frontière avec la Bolivie par la route ! Ouf !!! C’est quelque chose qui effraie Gla de devoir emprunter les voies navigables avec Pat et Patrouille. Ils ne savent pas nager faut dire !


En discutant, et Tom dormant, le trajet du retour est passé à grande vitesse.

Nous débarquons pour aller manger. Bizarrement, le sandwich au thon proposé par Gla n'enchante personne !!

Nous allons donc manger le menu du jour dans la ville de Paracas.

A un resto près, nous aurions été servis par des jolies serveuses au probable mal de dos ! Question de posture … et aussi de protubérance mammaire !!!


On décide de faire un tour dans la réserve nationale de Paracas. On passera un bon moment à sillonner en 4x4 les routes qui contournent les dunes et longent la baie, pour le plaisir des yeux.

Il fait 20 degrés. On pourrait penser qu'il en fait au moins le double !


Les grands voudraient bien rentrer. Tom nous indique qu'il va garder ses frères et que c'est que les parents qui continuent la balade. Il nous indique également qu'il est d'accord pour faire des crêpes. Mais ce n’est pas le sujet mon p'tit choux !!



On rentre au camping pour se poser. Piscine, temps scolaire, jeux sont au programme sans oublier d'aller faire réparer la roue arrière droite de Pat'.


Le llantero s'occupe de nous après avoir réparé une roue de gros camion.

En un rien de temps, le 4x4 est sur 3 roues, la roue testée pour connaître l'ampleur des dégâts, puis dégonflée, l'objet intrus retiré (il s'agit d'une vis, pas pointue du tout), la rustine placée, la roue regonflée et remontée. Tout ça pour 20 Soles.


La mauvaise nouvelle du jour est que les pneus du 4x4 seront probablement très durs à trouver ici !!! Problème de taille de la jante !!!




Petit Tom qui était venu avec nous à la llanteria, nous accompagnera voir le sunset et tester la roue par la même occasion.

Pour le motiver, Olivier rejoint la piste qui lui faisait envie déjà la veille et s'amuse un peu avec Pat et Tom.


Le soleil, quant à lui, descend rapidement. Nous n’avons pas eu le temps de nous placer convenablement pour faire les photos espérées par Gla !




Nous rentrons à l'hôtel. Les gars ont bien étendu le linge. Ils n'ont pas non plus oublié de jouer à la tablette !!


Ce soir le riz proposé n'emballe là non plus personne. On se laisse tenter par des pizzas.


Tom demande à aller au lit ! On ne se fait pas prier.

Les grands se poseront des questions existentielles comme : y a t-il plus d'oiseaux que d'êtres humains ? Ou encore combien de personnes travaillent chez Amazon ?


Allez les gars, au lit ! On discutera demain.


Journée du 17 mars


Ce matin nous partons de Paracas pour faire étape à Nazca.

Il y a 4h de route. Nous partons vers 10h30 après la photo avec Diego.


Nous avons déjà chaud.

Nous écoutons les podcasts d'Alex. Aujourd'hui encore, on adore les deux !


On essaie de prendre des conseils, et on voit ce qu'on pourrait faire de mieux et aussi ce qu'on fait déjà très bien !!

Du coup, aujourd'hui on a décidé de mettre en place un conseil de famille pour que chacun explique de façon plus formelle ce qui lui va et ce qui lui va moins bien. On va aussi peut être attribuer des taches à chacun même si les gars participent beaucoup. Il est également conseillé d’apprendre à s’ennuyer. Ça on savait !

On apprend d’ailleurs mais on a encore un bon bout de chemin à parcourir avant que ce soit en bonne voie !

Suite aux podcasts, Olivier dira : « ça va être dur de rentrer ! ». Gla n’est pas tout à fait de cet avis. Il suffira d’avoir d’autres projets 😉


Oups la go pro couine !!! Qu’est ce qu’elle a ? Plus de batterie ? Non on l’a chargé la nuit… plus de mémoire ? A ça se pourrait bien. Olivier l’attrape pour remédier à ce pb… elle est brûlante !

Elle couine et c’est bien normal ! Elle signale un problème. C’est vrai qu’il fait quelques 35 degrés ! La pauvre, juste collée au pare-brise !


On traverse encore des paysages qui nous font sentir tout petit et qui permettent à notre esprit de partir, de partir si loin et en même temps si proche à la fois...


Il y a beaucoup de camions. On se demandera si nous nous sommes pas plantés de route ! Et non, nous sommes bien sur la panaméricaine.


A quelques 80 km de Nazca, il y a un ralentissement… on se serre mais des camions doublent et c’est le bazar !

On arrive à s’en sortir… c’était un camion chargé de sac de patates qui s’était à moitié vidé !!


On fera un autre arrêt : au mirador, km 424 ! Pour voir quelques lignes…

Olivier a une théorie sur ces lignes… ce n’est absolument pas racontable par contre

Seulement 4 d’entre nous grimpe les marches pour accéder au mirador. On voit très bien les lignes. Il est vrai que nous les verrions certainement beaucoup mieux en les survolant. Toutefois, ce n’est pas prévu par le comptable !

Il faut compter entre 80 et 100 dollars par personne.

On retourne à la voiture et Olivier de dire à Martin et Maxence qui étaient restés à la voiture :

« vous savez quoi les enfants, vous avez raté la plus grosse arnaque du siècle ! » le reste n’est pas non plus de l’ordre du racontable !

Nous arrivons à Nazca, à 500 m d’altitude.

Il fait très chaud. Il n’y a pas de moustiques, du moins pour l’instant.


On se présente devant l’hôtel. (Aucun camping !!), pas envie de dormir au bord de la panam puisque demain c’est grosse journée de route.)


Il n’y a personne. On s’autorise à se garer juste devant l’entrée.

Olivier bagarre et vérifie la réservation effectuée la veille. Tout est ok de notre côté. Il insiste au téléphone en écumant tous les numéros possibles.

Pendant ce temps, c’est pique nique sur le dos de patrouille. Et pour les curieux, c’est sandwichs au thon !!! Hummmm, on ne s’en lasse pas mais vivement le pâté et la saucisse dans la baguette !




Nous attendons une bonne demi-heure dans le doute… puis Olivier arrive à joindre une dame qui s’excuse et lui dit qu’elle arrive dans deux minutes. Trente minutes plus tard, nous rentrons dans le bâtiment et elle nous donne les clés des deux chambres.

C’est super ici.

Alors que Tom et Gla sont dans la chambre, les quatre autres font la rencontre de trois français en vadrouille.

Évidemment on échange entre français en voyage. Ils étaient ce matin à Paracas comme nous et sont allés voir les îles Ballestas.

Demain ils iront à Arequipa. Nous, nous nous approcherons du Machu Picchu. Arequipa, c’est pour après.


Gla et Jules font l’exposé.


Il est vite l’heure d’aller manger.

On ne va pas détailler chaque plat mais il y en avait pour tout un régiment : la taille des escalopes à la milanaise !!! Rappelez-vous les gars ?!?!


Tom a même insisté pour dire au revoir à la serveuse qui n'était guère beaucoup plus grande que lui !

On repartira avec une boîte pour le repas de demain midi. Il y aura au moins ça ! Parce que le chauffeur a décidé de ne pas faire de pause !!! Bon manger du riz en voiture, ça ce n’est pas l’idée géniale non plus. En même temps, si je leur refais le coup des sandwichs au thon, ça risque de pas le faire ! Rassurez-vous les mamies, le thon c’est bon pour la santé 😉


Nous rentrons à quatre tandis que Olivier et Maxence partent en ville. Pas de glace ! Mais des danses et de la musique !


Tom s’exclamera, après le brossage des dents : « hey les gars, on est les plus grands cracheurs du monde ! »

Tom se régale d’écouter Encanto et s’endort rapidement !

Les grands mettront un peu plus de temps.


Journée du 18 mars


Bon anniversaire Joy


Réveil matinal à Nazca et pour cause le camion garé à l'envers qui s'en va et le camion poubelle lui qui avance en marche arrière avec ses gros biiipbipppbiiiipp... sans parler des chiens et des coricocos...

C'est normal, il fait jour vers 5h45 !

Tom a dormi dans la chambre avec son papa et sa maman tandis que les grands frères ont dormi seuls dans une chambre.

Ont-ils bien dormi les loulous ?

Ça en a l'air !

On prend le petit déjeuner et on discute avec les trois français qui vont survoler les lignes de Nazca en coucou.


Peut-être qu'on aura de la visite en septembre 😉

Ils nous informent que les bouteilles d'eau devant les murs de la maison servent à éviter que les chiens urinent à ces endroits !


On démarre. Il nous reste 4-5-6 km ou 456 ! 6h30 affichée, on n'y croit pas une seconde !

Il est déjà 9h. On n'a pas intérêt de traîner si on veut arriver avant la nuit.

Il fait 23 degrés. L'humeur est maussade ce matin... pas comme le temps. Serait-ce l'effet de la pleine lune ?

Dans les échoppes, il y a des pastèques énormes. En plus, il y en a des quantités astronomiques !

On parle du Machu Picchu et on en profite pour faire le point sur les sept merveilles du monde. On confond un peu, on va devoir demander à Google.


Très vite, la route grimpe. Les paysages changent. Et on commence à voir de la verdure sur les collines, puis du vert et des cactus et puis encore du vert et du jaune, on dirait des fleurs de colza !

Ça grimpe encore et ça tourne. C'est magnifique ! En revanche, ça fout la trouille le précipice !

Plus on monte, plus la température diminue. Nous sommes à 2500m, il fait 16 degrés sous un ciel grand bleu, ça fait 1h qu'on roule et on a déjà perdu 15 min sur le temps d'arrivée !

On aperçoit des vaches d'abord qui pâturent. Il y a quelques sapins en plus ou moins grande forme !

Le premier village est à 1h30 de route : c'est Nuevo Santiago de Jesus, en contrebas.

La température diminue considérablement au fur et à mesure de notre ascension. En effet, nous arrivons sur les hauts plateaux andins à 3700m, il fait 11 degrés un peu avant midi.

A 3800 m, Gla commence à bailler !


Sur les lignes droites, on double plusieurs gros camions transportant du combustible.

Et c'est enfin à partir de là que nous verrons des lamas, enfin ! Avec leurs petits morceaux de laines accrochés aux oreilles, peut-être un moyen pour les repérer et informer de leur appartenance. Tous ne sont pas gardés. D'ailleurs ils traversent à leur guise, oui c'est ça, quand ça leur chante. Tom dira : " c'est la fête du lama ici !"

Pendant qu'on est dans les mots de Tom : " papi il a une grande ferme avec des brebis et mamie elle reste à la maison pour garder Marcel et Lulu" dit-il au groupe de français ce matin !


Le podcast du jour nous apprendra entre autres qu'il serait bien qu'on se mette au yoga ! A bon entendeur !


Des femmes tricotent en gardant les lamas. On voit beaucoup de personnes devant la porte de chez eux, on a l'impression qu'ils vivent dehors et qu'ils partagent beaucoup. On voit aussi les jeunes accrochés au téléphone !

Les brebis sont sur le terrain de foot ici. Là-bas, ce sera la grosse truie noire.


Tom est attentif à ce qui l'entoure. Et pour cause, il nous informe quand on est "à la ville" ou bien quand on passe devant une station-service, il demande à son papa s'il y a assez de gasoil !

A 4000m d'altitude, un camion est renversé. Il y a de l'aide. On poursuit.

On improvisera un pique-nique à 4200m, après la pause pipi, mais de courte durée puisque il ne fait que quelques degrés !


D'en haut, on peut apercevoir des vallées. Dans ces vallées, il y a souvent des animaux qui pâturent au bord du ruisseau, abrités par les flancs des montagnes autour.

On dirait les bisons dans Yakari (pour les plus jeunes) ou dans danse avec les loups (pour les autres)


Nous arrivons maintenant sur des hauts plateaux, à plus de 4570 m d'altitude. Ces grandes étendues nous coupent le souffle en plus du manque d'oxygène ! En réalité, on ne force pas trop nous. On a juste touché Tom pour voir s'il respirait puisque ça faisait un moment qu'il était silencieux et statique ! Le bonhomme faisait simplement un petit somme !


Rien ne pare le vent. Et la pluie se rajoute à l'affaire. Olivier redouble de vigilance.

On va bientôt redescendre dans la vallée.


Tom et Maxence discutent. Tom raconte qu'il a vu "un petit lama qui tétait sa maman parce qu'elle avait du lait".


On regarde le thermomètre, on se prépare à avoir un peu froid cette nuit. Du coup, on projette de faire un petit feu.

Les enfants se répartissent les tâches : Tom et Maxence iront chercher du bois et des brindilles tandis que Martin et Jules prépareront le foyer et les allumettes à moins qu'ils préfèrent frotter les cailloux. Olivier a prévu de s'asseoir et de boire une bière. Gla, quant à elle, filmera tout ce petit monde pour son plus grand plaisir.


On commence à redescendre. On aperçoit un village en bas, qui nous apparaît si petit : on aurait dit des ruches !


Nous traversons le village de Huarracoyoc pourvu d'un gigantesque panneau pour trois maisons qui se battent en duel !


Plus loin, les maisons sont recouvertes d'un toit en tuiles. Maxence a observé ce détail. Il émet l'hypothèse d'une possible richesse des villageois ou bien de la fabrique de tuiles ici même.


Après cette journée de route, on est encore émerveillé par tous ces paysages. Difficile de trouver des préférences ! On devient "boulimiques" de cette nature extraordinaire.


On traverse une cascade qui croise la route, à moins que ça ne soit la réciproque !

Elle nous lavera le pare-brise. Bien pratique et plus que nécessaire !


A un moment donné, on est drôlement redescendu en peu de temps, et on se croirait presque à St Aff´ (parole d'Olivier !).

On se fait arrêter par un policier. On prépare les papiers, l'assurance, le Tip... il s'en fiche pas mal, il nous indique qu'il faut allumer les feux 24h/24 sur ces routes. Bien m'sieur !

Il nous reste encore un peu de route. Nous énumérons les modes de transport qu'on a emprunté au cours de notre voyage : avion, bateau, bus, voiture, bientôt train, cheval et nos pieds pendant les randonnées

Et ceux qu'on n'a pas utilisé : hélicoptère, vélo, montgolfière, dos de chameaux ou d'éléphants...

Bref, ça fait passer quelques minutes et ça permet aussi de montrer la chance qu'on a.

C'est du 2 en 1 !


On arrive au camping, il est 17h. Pas de problème pour se garer et faire demi-tour. On est très bien accueilli par une mamie péruvienne qui est allée voir le Machu Picchu pour la première fois il y a 2j. Elle nous raconte que c'était magnifique. Nous on se dit qu'il y a deux mondes ! On apprécie encore davantage la chance qu'on a d'être ici.

Attention, taux de mousticité ++++ et des fourbes en plus ! Tous en pantalon, enfin c'est un conseil !

On s'installe et on se lance dans un toro : les adultes ne vont pas au milieu... jusqu'à l'heure du repas que l'on prendra dans la cuisine de notre hôte : cette abuelita qui cuisine pour nous ce soir et qui ressemble tant à nos grands-mères. Elle cuit des truites et des "vraies" frittes sous le regard attentif et émerveillé des enfants qui ont souhaité aider à cuisiner. Elle s'installe ensuite avec nous à table, conformément à notre souhait et pour notre plus grand bonheur.

Elle nous raconte un peu sa vie, son histoire. Elle a 9 enfants. Un de ses fils arrive avec des courses pour le week-end : il y a du monde qui vient ici !


On aidera à faire la vaisselle. Elle semble fière et contente que les enfants participent.

Elle nous parlera de la guerre en Ukraine.

Quel "savoir" ! Nous sommes épatés qu'elle "s'intéresse " au monde !


Ninos, hay que lavar los dientes !!!

Et au dodo !


On va assurer en sortant la grosse couette, on est à 2500 quand même !


Journée du 19 mars


Les enfants se réveillent tranquillement aujourd'hui. On prend le petit déjeuner et ils se mettent à jouer au trampoline pour Jules et Tom et au foot pour Martin et Maxence.

On replie la remorque et la tente de toit et il est alors temps d'aller payer, remercier et dire au revoir.

Nous faisons la connaissance de Don Jose, c'était écrit au dos de sa camiseta ! Il nous raconte qu'il a lu 20 000 lieues sous les mers de Jules Vernes.

Il est intrigué par les cheveux frisés de Martin !

Ça nous fait beaucoup rire.


Il s'en va dans la cuisine et revient avec un sac rempli d'avocats !

C'est vraiment très gentil. Pendant ce temps, un de leur fils nous demande de s'assoir pour goûter les pâtes faites à Abancay. On ne peut refuser... il amène un plat de pâtes que les enfants apprécieront !!!

On demande à Jose si on peut faire une photo de lui. Il nous indique que oui et il ajoute :

"espera, con mi Cleopatra ! "

et il s'en va dans la cocina chercher Rina, la petite abuelita de la veille.

Ils sont vraiment trop mignons tous les deux. Ils nous invitent à revenir. On leur a expliqué que ça ne serait pas possible lors de ce voyage mais on a promis que si on revenait au Pérou, on retournerait passer plus de temps chez eux ! On a adoré, adultes comme enfants, pas tant pour le camping (qui était très bien) mais plutôt pour eux ! Eux se préparent à recevoir du monde tous le week-end, comme tous les week-end mais attendent avec impatience les voyageurs motorisés avec l’ouverture des frontières.

Leur camping est idéalement situé entre Cusco & Nazca.


Il est déjà 10h, il faudrait vraiment prendre la route. Temps annoncé 6h, mais on se méfie… il fait 17 degrés et c’est un peu nuageux.

On longe d’abord la rivière. Des gens profitent de l’écoulement d’eau sur la route pour laver leur véhicule.


La traversée de Abancay est longue puisqu’il y a beaucoup beaucoup de monde en voitures, camions, motos, tuctucs… et à pied.


La route traverse ensuite une forêt de sapins.

Oupsss, Gla commence à bailler… on vérifie l’altimètre, on est à 3700m d’altitude. Et ça caille un peu.

Le ciel est bleu, comme le maillot des vainqueurs du grand chelem ! Bravo les Français !

La route tourne et retourne.

Aujourd’hui, pour l’instant, il y a moins de grands paysages, on ressent moins l’immensité, la puissance de cette nature.

Des petits arbustes à fleurs jaunes jonchent la route.

On aperçoit des gens devant leur maison. Certains font la lessive à la main, d’autres cultivent les champs et d’autres encore gardent des animaux.


Progressivement, on sent bien qu’on redescend. La température quant à elle remonte aux alentours des 20 degrés. On sillonne une route dont les abords sont formés par des champs de maïs : du petit, du moyen, du grand… du vert, du moins vert et du jaune près à récolter… on arrive à être contemplatif devant un champ de maïs ! Un champ de maïs quoi !!! Faut voir où on en est !!!

On regardera le champ du bouti différemment maintenant ! Ça nous ramènera peut-être aux contrées péruviennes !


On note la hauteur des portes en bois. Elles ne sont pas au standard européen ! Normal, me direz-vous, les Péruviens sont globalement de taille inférieure à la nôtre.


Vers 13h15, on fait une pause pour acheter des fruits aux marchands des bords de route. D’ailleurs, sur cet axe, il y a beaucoup plus de villages.

Hummm les mini bananes, un régal. On a craqué pour des pommes qui ne sont pas au niveau de celles de nos vergers.


On longe à nouveau un cours d’eau, c’est le mythique fleuve Urubamba.

Il fait bon dans la vallée, 27 degrés en milieu d’après-midi, à 2100m d’altitude.

On aperçoit même, en plus des cultures de maïs, blé, pommes de terre et même café ! On comprend alors qu’on met un pied, voire les deux dans la vallée sacrée, le grenier des Incas, ou la terre est si fertile.


Le podcast d’Alex : je t’emmène en voyage du jour nous confirme qu’il ne faut pas attendre de se révéler par les autres : il faut être proactif ! C’est un jeune de 17 ans qui l’a compris et le verbalise aujourd’hui.

Les jeunes oreilles dans la voiture sont toutes ouïes !


Le bois donne aussi du travail dans la région. Et le sol également puisque à certains endroits ils fabriquent des briques, de couleur marron foncé. On peut voir des vielles constructions avec ces briques là et des nouvelles également avec le même matériau local tandis que d’autres préfèrent utiliser la brique rouge que l’on connaît aussi chez nous. Souvent, on voit les armatures métalliques dépasser au niveau de la deuxième dalles… peut être au cas où ? Si jamais ils se lancent dans un deuxième étage ?


Hier, c'était la fête des lamas. Aujourd'hui à Anta, c’est la fête des tuctucs tellement ils sont nombreux.


On conseille aux garçons de se reposer... Jules nous dira : « je n’arrive pas à m'endormir. Dès que je ferme un œil, j'ai peur de louper quelque chose sur la route, c'est si beau !"

Eh oui Juju, pareil pour moi ! Les paysages reprennent de la grandeur, de l'immensité. Cette nature nous tient en haleine... ne voilà-t-il pas que nous apercevons à nouveau au loin un sommet enneigé ! Et ces champs de couleurs variées, on dirait qu'ils sont tracés au cordeau !


Impossible de dormir donc mais impossible aussi de poursuivre la lecture du livre de Benjamin Calmels !

On a trop peur, comme Jules, de manquer quelque chose. On veut en prendre encore plein les yeux et pour le plus longtemps possible !


A un endroit, il y a des nacelles accrochées à la falaise... c'est quoi ? Un hôtel ? Si oui, c'est original mais c'est sans moi ! Les gars eux aimeraient bien !!


Nous voici arrivés à notre destination : la belle Ollantaytambo ! On apprend à prononcer ton nom ! On s'en amuse désormais !

Cependant, tes pavés dès le début donnent le ton ! Cette ville n'est pas faite pour les véhicules ! Et encore moins pour les remorques. Patrouille, on va te trouver ton hôtel ! Tu seras bien à admirer la montagne. Nous on fait un aller-retour au Machu Picchu et on revient te chercher.

Mais pas si simple le parking en face la montagne... ou le parking tout court d'ailleurs !


Pourtant, ça avait bien commencé : un super grand parking plat et quasi vide ... mais c'est jusqu'à 17h et pas pour la nuit !!! On aurait bien pu s'en douter !!


Olivier et Jules iront à la recherche d'un endroit similaire mais 24h/24 étant donné que la virée de Gla, Martin et Maxence n'a rien donné !

Eux reviendront victorieux.

Patrouille aura bien son emplacement et pourra contempler la montagne !

Pat, lui, sera moins confortable, entre deux murs et avec tout plein de compagnes à deux roues ! Ça aurait été vraiment galère de rentrer les deux compères en marche arrière à cet endroit !


Arrivée à l’hôtel où on a un peu dû déranger le gars, on se pose, on négocie la nuit et le parking pour lundi soir et on ressort pour le repas du soir/jour !!!

Le train est à 10 minutes à pied. On partira demain à 7h15 de l'hôtel, ok tout le monde.


Au restaurant, la longue et pénible attente a été adoucie par le bon jugo de pina et la jarra de limonada !

Retour à l'hôtel dans l'optique d'une bonne douche chaude : vrai pour Jules et Tom mais pas pour les autres !!!

Dommage, on tentera demain matin de bonne heure.


Tom s'écroule dans le lit, les grands ont un peu plus de mal. Ils papotent. Mais il est déjà 22h.

Bonne nuit les petits. Demain on prend le train pour Aguas Calientes. Là peut être au moins qu'on aura de l'eau chaude 😂


Journée du 20 mars


Bravo Lulu pour tes premiers pas


C'est aujourd'hui le départ pour Aguas Calientes en train avant de découvrir le Machu Picchu demain matin ! Beaucoup d'excitation, énormément d'attentes... mais attente de quoi exactement ? Ben justement on ne sait pas l'expliquer, c'est quelque chose un peu magique, féerique qui nous rend heureux rien que d'y penser.

Mais avant, c'est le débarquement... les grands ont dormi au troisième étage alors que Tom et Olive et Gla était à l'étage en dessous. A 6h30, nos gaillards, réveillés depuis la minute précédente (avant même la sonnerie du réveil), sont déjà au top de leur forme, au taquet maman, sinon ce n’est pas drôle !


La chambre se réveille plus ou moins en douceur compte tenu de la délicatesse de nos garçons ! On est tous bien conscients qu'il est 6h30 et que potentiellement des gens veulent encore dormir ! Le respect est malgré tout de rigueur.


Il fait jour déjà, c'est humide, il a plu cette nuit.

Gla retenté la douche : c'est toujours très froid ! On fait l'impasse !!

Nous sommes tous prêts bien avant l'heure !!! Whaou, c'est nouveau ça !

Nous sortons de la chambre, nous empruntons avec prudence les escaliers extérieurs mouillés et glissants pour nous retrouver dans le hall d'accueil de l'hôtel. Il est 7h15.

Le dueno nous reçoit, nous indique qu'il est le père du jeune homme qui nous a accueilli hier en fin d'après-midi, il remarque nos 4 enfants, todos varones, (on s'attend à : " y falta la Nina ?!?!?", mais non ou alors il a compris au : "Y es bueno como eso !!!") il nous indique qu'il a deux filles et seulement un garçon (il rajoute : celui qu'on a vu hier, ouais, c'est bon, on a compris) et nous attribue nos poches petit dej : une brique de jus de fruit, une banane, un pain beurré, un pain avec confiture par personne : c'est top, on est très contents et on se réjouit déjà de le manger dans le train, sur le trajet qui doit nous mener jusqu'à Aguas Caliente.


On indique que le 4x4 reste chez le voisin jusqu'à mardi matin et que nous dormirons à nouveau chez lui lundi soir en rentrant du Machu Picchu au prix convenu la veille avec son fils ! Nous évoquons l'eau froide ! Il est étonné ! A voir si ce sera chaud lundi !

Souriant, le dueno nous souhaite un bon voyage en train et une bonne visite, nous sortons accompagnés de son chien.

Une bonne chose de faite, nous n'avons pas à chercher un endroit pour dormir demain soir !


Nous empruntons le chemin pavé pour les piétons et que les tuctucs ne se gênent pas de prendre !! Accompagnés par Negro, le chien de l'hôtel, sur une bonne partie du trajet.

Il n'y a pas foule dans la ville, tout comme hier soir d'ailleurs, nous étions seul au restaurant !


Nous passons voir Patrouille, nous lui confions quelques affaires avant de poursuivre la descente jusqu'à la estacion de train !


Des chauffeurs de colectivos (les mini bus) nous accostent et proposent leur service pour aller jusqu'à Cusco. On refuse poliment.

La estacion approche. Les vendeurs sont eux aussi déjà en place. Ponchos, repelente, et visières sont les produits phares en tête de gondole !

Una senora nous propose des visières d'ailleurs pour le train en mentionnant que c'est une obligation pour l'accès au train. On est perplexe ! Les gens autour ne semblent pas en être pourvus ! Olivier insiste et repose la question sur l'obligation du port de visières ! Elle confirme l'obligation. Nous achetons 6 visières pour 10 soles.

Olivier est un peu rageux sur le coup. Il se fait à l'idée, si c'est obligatoire, on ne va pas y déroger...

Des hommes, chargés d'énormes sacs à dos, remontent en courant. Mais où vont-ils ? Sont-ils guides ?

Nous préparons les billets de train et les distribuons à chaque membre de la famille.

Arrivés devant les contrôleurs, près du portail, on nous indique que les mayores doivent avoir double masque. Bien m'sieur ! Et, qu'est-ce qu'il en est des visières ? No, no es necesario !

Et là, nous voyons notre Olive très rageux ! Il nous donne son billet de train, et nous crie en remontant la rue : "je reviens, attendez-moi là, j'en ai pour 3 minutes !"

Parole tenue ! 3 minutes après il était de retour, débarrassé des visières et avec les 10 soles en poche !

La dame n'a pas trouvé le bon pigeon !


Petit rappel de contexte :

  • Pendant la pandémie, Olivier a fait des centaines de visières pour les soignants.

  • Olivier s'est fait réveiller à 6h30 du mat' et en plus pour aller voir des pierres le lendemain !

  • Olivier n'a pas bu son café du matin

  • Olivier n'a pas pris sa douche puisque l'eau était glaciale !

On comprend tout de suite mieux pourquoi il n'a fait ni une deux et qu'il a dû refourguer les visières à la bonne femme arnaqueuse et menteuse. Je suis contente de ne pas avoir assisté à la scène !!


(Scène vu par l’intéressé) Scène qui n’a nécessité aucun dialogue de ma part pour se faire rembourser car quand la vendeuse m’a vu revenir elle a immédiatement ressorti le billet. J’ai repris le billet sans un merci, je n’aime pas être pris pour un con.


Munis des doubles masques, nous accédons au quai.

Il est 7h55. On a le temps de boire un café, un bon café comme Olivier les aime, qui se mérite puisqu'il y a une longue file d'attente, quelques cl de bon tinto au fond d'une tasse pour presque 10 soles, un café digne des terrasses de Paris !


On aperçoit encore des hommes qui attendent leur sac à dos à la sortie d'un wagon. Le train enfin déchargé, le voilà qu'il démarre, avance... et nous dépasse ! Ah ben on croyait que c'était lui notre train ?

Désormais il recule sur une autre voie afin de décrocher 2 wagons pour revenir enfin se garer devant nous.

Nous repérons notre wagon d'abord et ensuite les numéros de nos places : wagon E, places de 3 à 8 ! Pas la peine de chercher le numéro du quai, il y a un train à cette heure-ci, on ne peut pas se tromper.


Encore quelques minutes sur le quai et les escaliers sont déployés avec la lettre du wagon accrochée en hauteur de façon à être visible et repérable par le plus grand nombre.

Nous nous rangeons en double file, le long du train. Un contrôleur scanne nos billets tandis qu'un autre relève manuelle le numéro de place.

Olivier, une nouvelle fois, se bouffe les doigts … ce serait si simple de rendre les choses efficaces.


On grimpe dans le train, le sourire aux lèvres et le cœur palpitant.


Les enfants se placent tous les quatre autour d'une table. Les parents prennent les deux sièges restants, face à un couple pas espagnol ni anglais ou américain.

C'est assez spacieux, le toit est "panoramique". Les rayons du soleil pénètrent jusque dans le wagon.

Nous pouvons commencer notre petit déjeuner qui sera vite écourté par l'arrivée des contrôleurs qui précisent que la nourriture est interdite !!

Ok, disculpe !

On remettra ça à plus tard !


Le départ est prévu à 8h29. Il est 8h27 et le train prend le départ. On apprécie la ponctualité ! Non, non pas de comparaison, non, non, non !

Les règles de bonnes conduites sont expliquées en espagnol puis en anglais. Cela étant fait, une petite musique de fond où l'on reconnaît des flûtes de pan nous mettent déjà dans l'ambiance.

Il y a aussi le bruit de l'extincteur qui cogne contre les butées métalliques. Jules remédie vite à ce désagrément en bricolant une cale à l'aide d'une brique de jus de fruits. Problème cerné, problème résolu ! Merci mon chéri !

Nos voisins d’en face nous diront «a future engineer »

Les rails longent le fleuve Urubamba, ses eaux turbulentes et marron, des champs de maïs et des montagnes enivrantes.

Ah, tiens, distribution de solution hydroalcoolique !

Les enfants discutent et restent patients. Ils adorent quand le train pénètre dans un tunnel ou bien quand le conducteur klaxonne.

A un moment, le train s'arrête. Nous ne sommes pourtant pas arrivés ! Il reprend très vite les rails !

On sort le Uno, Olivier lit pour éviter d'être malade : paye ton concept !

(concept qui vise à occuper le cerveau pour ne pas penser aux ballotements du train)


Le trajet dure 1h30 au terme duquel nous devons descendre du train.

Il est convenu que nous sortirions en dernier du wagon.

A notre grande surprise, un homme avec une pancarte nous attend.

On le suit jusqu'à son hôtel où l'on fera un pique-nique improvisé après avoir pu constater que nous avons deux chambres côte à côte et qui paraissent en retrait du bruit du train et de l'agitation de la ville.

Allez les gars, on se fait un « C'est pas sorcier » sur les incas manière de ne pas être complètement incultes et largués demain.


Et après ça, on sort voir le match. Oui, le clasico évidemment !

Une pizza familiale, une jarre de limonade et une part de gâteau au chocolat pour les spectateurs.

Nous devons acheter les billets de bus pour demain matin. Il faut les passeports !!


On retourne à l'hôtel, après la victoire du barca 4-0 face au réal ! Quelle aubaine ! Mais notre Olive est satisfait.


Nous ressortons accomplir la mission du jour : boletas pour le bus de demain matin.

Gla rentre dans l'agence. Après quelques longues minutes, elle ressort avec cinq billets subida (=montée). Pour le retour, on va essayer de le faire à pied, ce n’est pas donné cette affaire-là !


On se dirige manger au restaurant juste à côté de l'hôtel après avoir pris la peine d'imprimer le reçu pour l'entrée au Machu Picchu.


En attendant le repas, c'est jeux pour les Gavazz'6. Ça passe plus vite et ça râle un peu moins.

Un autre petit temps mis au point avec Tom au sujet de ce qu'on va visiter demain !! On propose aux enfants de regarder un documentaire sur le Machu Picchu mais ils préfèrent (surtout Jules) garder la surprise pour demain (et accessoirement d'éviter un documentaire de plus pour la journée !!)


Une douche caliente svp, on prépare les affaires pour demain et un gros dodo pour être dans les meilleures conditions possibles demain pour notre rencontre tant attendue.


On a averti que si le temps n'était pas de la partie, on pouvait ne rien découvrir du tout et prendre de l'eau sur la tronche toute la journée. Alors, on sourit et on se met dans la peau d'un Inca, oui le chef si tu veux, ou la momie si tu préfères !!! Un lama ? Ça passe ! Mais tu peux aussi te mettre dans la peau d'un tailleur de pierres, d'un paysan, d'un tisserand...


Au dodo, demain rdv à 7h15 avec le Raul notre guide francophone.


 
 
 

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#56 - on repart !!!

On repart moins longtemps mais assez pour relancer ce blog. Plus de détails dans quelques jours quand nous serons un peu plus au calme...

 
 
 

1 Comment


Gavazzi Françoise
Gavazzi Françoise
Mar 21, 2022

Très long commentaire que j’ai lu en deux soirées ! Toujours un grand plaisir.. à suivre vite, vite après visite de ce site exceptionnel !😉

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