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HS#26 : Une virée solo au coeur de la passion Argentine

  • Photo du rédacteur: olivier gavazzi
    olivier gavazzi
  • 3 août 2022
  • 5 min de lecture
Par Olivier

2 semaines sans bouger, très peu pour lui donc Olivier a décidé de partir en solo pendant 4 jours et aller visiter les villes de Cordoba et de Rosario.

Plus de 1800km au programme mais ça ne le rebute pas.



Pourquoi ces 2 villes ?
  • Cordoba parce que la majorité des Argentins rencontrés nous ont indiqué que c’était la plus belle ville du pays. Étant tombé sous le charme de Mendoza, je me devais de vérifier si c’est bien le cas.

  • Rosario parce que c’est la ville du football pour moi avec Buenos Aires en Argentine. Marceo Bielsa, Tata Martino, Messi (né là-bas), Pochettinno, Simeone et même Maradona et David Trezeguet mais pour les 2 derniers merci Wikipedia. (alors Wikolive, on a des failles ? Oui on me relit...) D’autant plus, qu’il y a un match des Newell’s de prévu ce week-end : comme par hasard ;-) Newell’s Old Boy (leader) contre Patronato de Parana qui végète au fond du classement.


C’est parti

Départ initialement prévu de Pigüé dans la matinée car il y a 10h de route pour rejoindre Cordoba. Finalement ce sera un départ à 14h40 après avoir ramené tout le monde après le foot des enfants.


Aucun problème à signaler sur la longue et monotone route mis à part les premières 2x2 voies et les premiers péages en Argentine.

Arrivée sans encombre vers 22h00 au logement réservé à l’avance, un appart AirBnb en plein centre de Cordoba … que je m’empresse d’aller visiter de nuit et de trouver un resto pour manger un bon burger suivi d’un passage chez Grido.

Pas de folie ce soir, je suis quand même un peu fatigué. (euhhhh, t’avais prévu quoi comme style de folie ? idem c'est pas moi)


Réveil le lendemain à 10h30 après une très bonne nuit de sommeil.

Quelques recherches sur internet pour répertorier les lieux à visiter et hop c’est parti.

10km de prévu sans aucun détour mais me connaissant ce sera beaucoup plus.


La ville est très belle, très propre, très vert, assez touristique : une très belle destination que j’ai pu arpenter pendant toute la journée.

Enfin, le centre est très beau et dès qu’on s’en éloigne c’est beaucoup moins glorieux et touristique comme le mercado sur.

Aucune critique, mais on pressent la politique municipale qui a mis tous les moyens dans le centre historique quitte à négliger la proche périphérie.

Un vacancier de passage ne le remarquera pas et – à juste titre – vantera les mérites de cette ville mais un voyageur au long cours qui a sa voiture et qui aime aller où son envie lui dicte trouvera une différence et ça ternira son image de cette ville, ce qui est dommage.



Bref, pas de coup de cœur comme Mendoza.

Départ le lendemain vers Rosario pour 4h de route.

En indiquant à Pigüé que j’allais à Rosario, tout le monde m’a averti de la dangerosité de cette ville. Pour faire simple, c’est la plaque tournante des narcotrafiquants en Argentine et sa beauté architecturale est inexistante.

Je confirme pour la beauté architecturale inexistante : c’est moche.

Pour la drogue, vous m’excusez mais je n’ai pas cherché.


Ce que je voulais de Rosario c’était sa passion pour le football et à ce niveau-là j’ai été servi.

Mais avant de rentrer dans le stade, il faut trouver mon logement pour la nuit et surtout des places pour le match !!!

Pour le logement, ce fut un peu compliqué malgré la réservation en amont sur Airbnb car il fallait d’abord aller dans une pharmacie récupérer les clés et payer puis se garer à proximité de l’appartement. Se garer dans cette ville est une vraie galère : j’ai mis près de 40 minutes.


Une fois bien installé (vers 16h30) cap vers le stade pour acheter le fameux sésame.

Arrivée à pied vers 17h15, la ferveur se fait déjà ressentir avec environ 2.000 personnes devant le stade à chanter alors que le début du match est à 19h30.

Je me rends à la billetterie et en moins de 10 minutes j’ai ma place pour 4200 ARS soit 20€ environ.

Petit à petit les abords du stade deviennent noirs et rouges les couleurs officielles de NOB (Newell’s Old Boy).

Je m’assoie sur un banc à les regarder manger et boire et surtout danser et chanter : un spectacle avant le spectacle.


Je cherche mon entrée du stade pour pouvoir y accéder assez tôt et achète un bonnet aux couleurs locales car il ne fait pas trop chaud ici.

Un sandwich commandé et me revoilà sur mon banc à savourer le même spectacle mais un élément me « surprend » : nous sommes loin du cliché machiste du football en Argentine : c’est très familial et de tout âge et/ou sexe … comme la passion pour le football dans ce pays, c’est une affaire de tous.


Vers 18h30, je rentre dans ce stade d’un autre temps mais qui transpire la vraie passion. Il n’y a pas de place attitrée dans un stade en Argentine : c’est placement libre dans la tribune.

Je me suis donc installé tribune haute au niveau du milieu du terrain à côté d’un papi avec les écouteurs sur les oreilles qui me salue d’un hochement de tête.

1h avant le début du match et le stade est quasiment à moitié plein et ça chante déjà.

Je remarque chaque 10 sièges des sacs poubelles pleins de papier journal.


Entrée des joueurs locaux et ça chante de plus belles.

Entrainement classique des joueurs et à 5 minutes de l’entrée des joueurs, le sac poubelle passe de main en main où chacun se sert au passage de papelitos.

Entrée des équipes sur le terrain et là le stade se lève littéralement, la tribune bouge : c’est grandiose et c’est pour ça que je suis ici sans doute le sourire béat aux lèvres.


Sur le match en lui-même pas grand-chose à dire si ce n’est que c’est un football hyper physique où tout le monde se rentre dedans comme jamais.

1-0 Dès la 6ème

2-0 À la mi-temps : ça déroule pour le leader actuel du championnat

Puis le relâchement : 2 à 1 à 60ème et égalisation des visiteurs à la 96ème dans un silence de plomb contrairement à toute la rencontre.


Les supporters locaux sont déçus et je dois être le seul content du spectacle : je me suis régalé. Retour à l’appartement en prenant un autre chemin faisant passer par le centre-ville.



Toujours aussi moche comme ville et aucun dealer à l’horizon avant de rentrer à l’appartement pour cette dernière nuit loin des Gavazz’6.


Conclusion

Vous remarquerez que j’ai plus parlé du foot à Rosario que de l’architecture de Cordoba, je vous laisse deviner ce qui m’a le plus intéressé.

Très content de mon périple malgré la route et la fatigue cumulé.


PS :

quelques jours plus tard nous avons écouté un podcast sur un derby particulier en Argentine : celui de Rosario.

Tout le monde connait la rivalité entre Boca & River mais d’après le journaliste celle entre Central et Newell’s est tout autant forte et extrême dans tous les sens du terme.

Du côté de l’exubérance on peut noter que pour préparer ce match dans le stade de Central, les joueurs de Newell’s étaient conviés dans leur stade 2j avant le match pour … recevoir les encouragements du public. Pas de match, pas d’entrainement ou reconnaissance : juste entendre 40.000 personnes leur crier leur amour et leur passion pendant 1h30 parce que la défaite est interdite contre le rival.

Verdict : défaite 1 à 0.

Depuis NOB chute au classement est et actuellement 11ème sur 28.





 
 
 

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On repart moins longtemps mais assez pour relancer ce blog. Plus de détails dans quelques jours quand nous serons un peu plus au calme...

 
 
 

1 則留言


Gavazzi Françoise
Gavazzi Françoise
2022年8月03日

Belle échappée !!⚽️⚽️

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